Il persiste et signe. Pour Jean-Marie Le Pen, il paraît "évident" que "les chambres à gaz étaient un détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale". Cette déclaration, le leader frontiste l'a faite au magazine régional Bretons , diffusé en Bretagne et en région parisienne, paru ce vendredi matin.
Principal rappel du président du Front national, le nombre de morts total de la Seconde Guerre mondiale, qu'il estime à 50 millions. Le journaliste qui l'interroge, l'interrompt et le pousse dans ses retranchements : "Le problème n'est pas de savoir le nombre [de morts, NDLR] mais la manière dont ils ont été tués [...]. Ils ne sont pas morts sous les bombardements."
"Ceux-là n'ont pas été gazés"
Jean-Marie Le Pen ne se démonte pas et répond à la réflexion de son intercoluteur en lâchant : "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", assure Jean-Marie Le Pen.
Avant de poursuivre la discussion en précisant : "C'est le sujet qui est important, je crois. J'aurais parlé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n'aurait été choqué [...] Je n'ai pas contesté [l'existence des chambres à gaz, NDLR]), j'ai dit que c'était un détail. En quoi cela méritait-il 150 millions (en anciens francs) d'amende. Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle - et prononcée par un homme public -, mérite 150 millions d'amende et la mise à l'index de l'individu et de son parti ?"
"En sortant du métro, vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca" Interrogé au Grand Jury RTL-Le Monde le 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen avait déclaré : "Je me pose un certain nombre de questions. Et je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale."
Dans l'interview accordée à Bretons , Jean-Marie Le Pen donne aussi sa vision sur ce que sera la France dans cinquante ans. "Sur le papier, elle sera comme le sont déjà un certain nombre de villes françaises à majorité musulmane. C'est le cas de Roubaix, qui est musulmane à 60 %, de Marseille, où il y a 400 000 musulmans, de la banlieue parisienne où, en sortant du métro, vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca."
Pour Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen "n'est pas le seul à penser comme ça". "C'est un homme constant dans ses convictions, s'il affirmait le contraire de ce qu'il a dit par le passé, on dirait...", explique tout en sous-entendus le député européen du FN au point.fr. Avant de refuser de donner son avis sur les propos tenus par le numéro un du Front national. "Je ne m'exprime plus sur les sujets dont la discussion n'est pas libre. Le seul fait d'ailleurs de demander qu'elle le soit est déjà considéré, abusivement par certains, comme un délit".
Quant à savoir si la teneur de l'interview de Jean-Marie Le Pen ressemblait au chant du cygne, le délégué général du FN n'adhère pas à cette thèse. "Je ne le crois pas", martèle-t-il en riant nerveusement.
Principal rappel du président du Front national, le nombre de morts total de la Seconde Guerre mondiale, qu'il estime à 50 millions. Le journaliste qui l'interroge, l'interrompt et le pousse dans ses retranchements : "Le problème n'est pas de savoir le nombre [de morts, NDLR] mais la manière dont ils ont été tués [...]. Ils ne sont pas morts sous les bombardements."
"Ceux-là n'ont pas été gazés"
Jean-Marie Le Pen ne se démonte pas et répond à la réflexion de son intercoluteur en lâchant : "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés", assure Jean-Marie Le Pen.
Avant de poursuivre la discussion en précisant : "C'est le sujet qui est important, je crois. J'aurais parlé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n'aurait été choqué [...] Je n'ai pas contesté [l'existence des chambres à gaz, NDLR]), j'ai dit que c'était un détail. En quoi cela méritait-il 150 millions (en anciens francs) d'amende. Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle - et prononcée par un homme public -, mérite 150 millions d'amende et la mise à l'index de l'individu et de son parti ?"
"En sortant du métro, vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca" Interrogé au Grand Jury RTL-Le Monde le 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen avait déclaré : "Je me pose un certain nombre de questions. Et je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale."
Dans l'interview accordée à Bretons , Jean-Marie Le Pen donne aussi sa vision sur ce que sera la France dans cinquante ans. "Sur le papier, elle sera comme le sont déjà un certain nombre de villes françaises à majorité musulmane. C'est le cas de Roubaix, qui est musulmane à 60 %, de Marseille, où il y a 400 000 musulmans, de la banlieue parisienne où, en sortant du métro, vous vous trouvez à Tombouctou ou Casablanca."
Pour Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen "n'est pas le seul à penser comme ça". "C'est un homme constant dans ses convictions, s'il affirmait le contraire de ce qu'il a dit par le passé, on dirait...", explique tout en sous-entendus le député européen du FN au point.fr. Avant de refuser de donner son avis sur les propos tenus par le numéro un du Front national. "Je ne m'exprime plus sur les sujets dont la discussion n'est pas libre. Le seul fait d'ailleurs de demander qu'elle le soit est déjà considéré, abusivement par certains, comme un délit".
Quant à savoir si la teneur de l'interview de Jean-Marie Le Pen ressemblait au chant du cygne, le délégué général du FN n'adhère pas à cette thèse. "Je ne le crois pas", martèle-t-il en riant nerveusement.
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