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Il s'appelle PVP (petit véhicule protégé) et entre ces jours-ci en dotation dans deux unités de l'armée de terre : le 1er RAMa de Laon (1er régiment d'artillerie de marine) et le 1er RPIMa de Bayonne (1er régiment parachutiste d'infanterie de marine).
Avec ses airs de caisse à savon, et son esthétique de fourgon de transport de fonds, le dernier-né des engins blindés de l'armée française n'a guère d'atouts pour les concours de beauté. Mais ce n'est pas ce que les militaires demandent à ce nouvel engin, destiné notamment à remplacer le VAB (véhicule de l'avant blindé) dans certaines de ses missions.
Techniquement, le blindage d'aluminium et d'acier offre une protection de type Stanag Otan 2, protégeant l'équipage de trois à quatre hommes contre les balles de calibre 7,62 mm, désormais très courantes sur tous les champs de bataille. L'engin pèse 5 tonnes, et dispose d'origine de plusieurs capacités fort utiles : pneus "increvables", variateur de pression pour adapter les conditions de roulage au terrain, treuil électrique d'autohalage. Avec une charge utile de 750 kg, il peut tracter en remorque un poids similaire.
933 véhicules livrés
Tactiquement, la taille modeste de cet engin en fait un outil bien adapté au combat urbain, également spécialement étudié pour résister aux explosifs bricolés, mais meurtriers, rencontrés par l'armée française en Afghanistan. Le PVP est prévu dans une version "rang" pour les combattants des unités d'appui et de soutien, et dans une version "commandement" pour les unités d'infanterie.
Économiquement, cet engin a fait l'objet d'une procédure d'acquisition assez inhabituelle. L'armée de terre avait exigé à la fin des années 1990 des industriels sollicités qu'ils lui proposent des véhicules au prix unitaire d'un million de francs. Seule la société Auverland avait su répondre au cahier des charges, battant notamment la société Panhard, qu'elle racheta après avoir remporté le contrat. Le marché des PVP a été notifié en 2004 et prévoit la livraison de 933 véhicules pour 150 millions d'euros. Chacun d'entre eux est facturé environ 130 000 euros, auxquels s'ajoutent des frais de maintien en condition courant sur plusieurs années.
Par Le Point
Avec ses airs de caisse à savon, et son esthétique de fourgon de transport de fonds, le dernier-né des engins blindés de l'armée française n'a guère d'atouts pour les concours de beauté. Mais ce n'est pas ce que les militaires demandent à ce nouvel engin, destiné notamment à remplacer le VAB (véhicule de l'avant blindé) dans certaines de ses missions.
Techniquement, le blindage d'aluminium et d'acier offre une protection de type Stanag Otan 2, protégeant l'équipage de trois à quatre hommes contre les balles de calibre 7,62 mm, désormais très courantes sur tous les champs de bataille. L'engin pèse 5 tonnes, et dispose d'origine de plusieurs capacités fort utiles : pneus "increvables", variateur de pression pour adapter les conditions de roulage au terrain, treuil électrique d'autohalage. Avec une charge utile de 750 kg, il peut tracter en remorque un poids similaire.
933 véhicules livrés
Tactiquement, la taille modeste de cet engin en fait un outil bien adapté au combat urbain, également spécialement étudié pour résister aux explosifs bricolés, mais meurtriers, rencontrés par l'armée française en Afghanistan. Le PVP est prévu dans une version "rang" pour les combattants des unités d'appui et de soutien, et dans une version "commandement" pour les unités d'infanterie.
Économiquement, cet engin a fait l'objet d'une procédure d'acquisition assez inhabituelle. L'armée de terre avait exigé à la fin des années 1990 des industriels sollicités qu'ils lui proposent des véhicules au prix unitaire d'un million de francs. Seule la société Auverland avait su répondre au cahier des charges, battant notamment la société Panhard, qu'elle racheta après avoir remporté le contrat. Le marché des PVP a été notifié en 2004 et prévoit la livraison de 933 véhicules pour 150 millions d'euros. Chacun d'entre eux est facturé environ 130 000 euros, auxquels s'ajoutent des frais de maintien en condition courant sur plusieurs années.
Par Le Point