uatre Français favorables à l'indépendance du Sahara occidental ont indiqué vendredi avoir été expulsés par les autorités marocaines qui les accusaient de "trouble à l'ordre public".
"Nous avons été conduits à l'aéroport d'Agadir (sud du Maroc) et nous avons regagné la France", a indiqué à l'AFP Frédérique Lellouche, jointe par téléphone à son arrivée à Paris.
Frédérique Lellouche, de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT-France), et trois membres de l'Association des amis de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, proclamée en 1976 par le Front Polisario) et d'une autre organisation pro-indépendantiste, Pierre Alain Roussel, Mireille Brun et Claude Mangin, étaient arrivés à Marrakech le 20 avril.
Ils avaient assisté le lendemain au procès du mari de Mme Claude Mangin, le militant indépendantiste Enaâma Asfari, 38 ans, arrêté le 13 avril 2008 à Marrakech, et accusé de violences et de conduite en état d'ivresse. Le procès a été ajourné au 28 avril.
Le groupe s'était rendu ensuite à Goulimine, dans le sud du Maroc, pour rencontrer la famille d'un prisonnier indépendantiste, Brahim Sabbar, puis à Tan Tan (sud d'Agadir) où ils avaient résidé chez le père d'Enaama Asfari.
"Le lendemain, le 24 avril, nous avons été interpellés par la police marocaine et, au commissariat, un gradé nous a dit que nous étions indésirables, que nous étions avec l'ennemi et que nous serions refoulés", a précisé Mme Lellouche.
Après 12 heures au poste de police, ils ont été conduit dans la nuit à Agadir où ils ont pu rencontrer le consul de France. Selon Frédérique Lellouche, le consul les a informés que les autorités marocaines avaient décidé de les expulser "pour atteinte à l'ordre public".
"Nous avons été conduits à l'aéroport d'Agadir (sud du Maroc) et nous avons regagné la France", a indiqué à l'AFP Frédérique Lellouche, jointe par téléphone à son arrivée à Paris.
Frédérique Lellouche, de l'Action des chrétiens pour l'abolition de la torture (ACAT-France), et trois membres de l'Association des amis de la RASD (République arabe sahraouie démocratique, proclamée en 1976 par le Front Polisario) et d'une autre organisation pro-indépendantiste, Pierre Alain Roussel, Mireille Brun et Claude Mangin, étaient arrivés à Marrakech le 20 avril.
Ils avaient assisté le lendemain au procès du mari de Mme Claude Mangin, le militant indépendantiste Enaâma Asfari, 38 ans, arrêté le 13 avril 2008 à Marrakech, et accusé de violences et de conduite en état d'ivresse. Le procès a été ajourné au 28 avril.
Le groupe s'était rendu ensuite à Goulimine, dans le sud du Maroc, pour rencontrer la famille d'un prisonnier indépendantiste, Brahim Sabbar, puis à Tan Tan (sud d'Agadir) où ils avaient résidé chez le père d'Enaama Asfari.
"Le lendemain, le 24 avril, nous avons été interpellés par la police marocaine et, au commissariat, un gradé nous a dit que nous étions indésirables, que nous étions avec l'ennemi et que nous serions refoulés", a précisé Mme Lellouche.
Après 12 heures au poste de police, ils ont été conduit dans la nuit à Agadir où ils ont pu rencontrer le consul de France. Selon Frédérique Lellouche, le consul les a informés que les autorités marocaines avaient décidé de les expulser "pour atteinte à l'ordre public".
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