Bonjour
Le marchandage semble se développer de plus en plus chez nous. Il est généralement le fait de personnes au porte-monnaie bien rempli.
«Le marchandage, c’est la base du commerce. Je négocie les prix partout où je vais», écrit Azzedine sur virus.rsr.ch. Et il n’est pas le seul. La pratique se répand de plus en plus. «Elle n’est de loin plus réservée à nos clients originaires des pays du sud», relève Francklin Adler, propriétaire d’une entreprise de haute joaillerie à Genève. Il reconnaît accorder, à la demande, des rabais jusqu’à 10%.
Les boutiques de mode ou les magasins de meubles constatent aussi l’augmentation de demandes de marchandage. Ils avouent y céder, dans des proportions pouvant aller de 10% à 15%. Cette pratique n’est toutefois pas acceptée par tous. Il sera en effet difficile d’obtenir un rabais pour des articles de grandes marques de luxe.
En outre, certains consommateurs se rebiffent. «Le marchandage, c’est un manque de reconnaissance vis-à-vis du commerçant. Quand on entre dans un magasin, on prend et on paye», proteste mystik sur virus.rsr.ch. Même son de cloche chez Véronique Kinal. «Je suis artisane et mes marges sont ridicules, explique-t-elle. Je ne peux pas me permettre d’accorder des rabais.
Lorsqu’on achète 10 pots de yaourt à la Migros, songe-t-on à demander un prix?» Réticence de la part de commerçants ou de consommateurs ou pas, force est de reconnaître que le marchandage devient de plus en plus un art d’acheter.
Daniel Schwab (RSR)
Le marchandage semble se développer de plus en plus chez nous. Il est généralement le fait de personnes au porte-monnaie bien rempli.
«Le marchandage, c’est la base du commerce. Je négocie les prix partout où je vais», écrit Azzedine sur virus.rsr.ch. Et il n’est pas le seul. La pratique se répand de plus en plus. «Elle n’est de loin plus réservée à nos clients originaires des pays du sud», relève Francklin Adler, propriétaire d’une entreprise de haute joaillerie à Genève. Il reconnaît accorder, à la demande, des rabais jusqu’à 10%.
Les boutiques de mode ou les magasins de meubles constatent aussi l’augmentation de demandes de marchandage. Ils avouent y céder, dans des proportions pouvant aller de 10% à 15%. Cette pratique n’est toutefois pas acceptée par tous. Il sera en effet difficile d’obtenir un rabais pour des articles de grandes marques de luxe.
En outre, certains consommateurs se rebiffent. «Le marchandage, c’est un manque de reconnaissance vis-à-vis du commerçant. Quand on entre dans un magasin, on prend et on paye», proteste mystik sur virus.rsr.ch. Même son de cloche chez Véronique Kinal. «Je suis artisane et mes marges sont ridicules, explique-t-elle. Je ne peux pas me permettre d’accorder des rabais.
Lorsqu’on achète 10 pots de yaourt à la Migros, songe-t-on à demander un prix?» Réticence de la part de commerçants ou de consommateurs ou pas, force est de reconnaître que le marchandage devient de plus en plus un art d’acheter.
Daniel Schwab (RSR)
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