Sarkozy "s'occupe plus de lui-même que de la France"
"Les Français en payent les conséquences", a ajouté Ségolène Royal qui commentait vendredi les propos du chef de l'Etat, tenus la veille sur France 2 et TF1.
Selon l'ex-candidate à la présidentielle, la situation est plus mauvaise "qu'il y a un an". On a donc eu "une année ratée", estime-t-elle.
A ses yeux, le chef de l'Etat "est pris au piège de ses propres mensonges de la campagne". "Il n'a répondu à aucune des préoccupations quotidiennes" des Français, notamment "les inquiétudes sur le pouvoir d'achat", estime-t-elle.
Ségolène Royal s'est dit "choquée" par la politique de suppressions de postes dans l'Education nationale. Selon elle, "une autre politique est possible, y compris dans le domaine du pouvoir d'achat". Pour ce faire, "il faut récupérer les 15 milliards du paquet fiscal".
Une mesure trouve grâce à ses yeux: la mise en place, annoncée jeudi par Nicolas Sarkozy, du revenu de solidarité active (RSA). "C'est une bonne réforme", juge-t-elle, mais "il faut distinguer entre l'annonce et la réalisation". Elle trouve "choquant" que pour financer le RSA, on puisse "reprendre à 4 millions de salariés modestes la prime pour l'emploi". Le financement du dispositif doit être assuré par les "cadeaux fiscaux" faits à certaines catégories sociales, estime-t-elle.
Interrogé pour savoir si elle serait candidate à la prochaine présidentielle de 2012, elle a répondu: "On verra le moment venu". Sur France Inter, vendredi matin, la dirigeante socialiste avait été nettement plus explicite: "C'est vrai que, pour préparer une alternance dans quatre ans, parce que ça passe vite, il faut s'y prendre tôt. (...) Pour cette échéance-là, ce n'est un secret pour personne que je me prépare, bien évidemment".
Réagissant à ces propos, le député Pierre Moscovici, qui brigue le poste de premier secrétaire du PS, a estimé vendredi qu'il ne serait "pas bon" qu'ait lieu dès 2008 un "affrontement entre les présidentiables" socialistes.
"Les Français en payent les conséquences", a ajouté Ségolène Royal qui commentait vendredi les propos du chef de l'Etat, tenus la veille sur France 2 et TF1.
Selon l'ex-candidate à la présidentielle, la situation est plus mauvaise "qu'il y a un an". On a donc eu "une année ratée", estime-t-elle.
A ses yeux, le chef de l'Etat "est pris au piège de ses propres mensonges de la campagne". "Il n'a répondu à aucune des préoccupations quotidiennes" des Français, notamment "les inquiétudes sur le pouvoir d'achat", estime-t-elle.
Ségolène Royal s'est dit "choquée" par la politique de suppressions de postes dans l'Education nationale. Selon elle, "une autre politique est possible, y compris dans le domaine du pouvoir d'achat". Pour ce faire, "il faut récupérer les 15 milliards du paquet fiscal".
Une mesure trouve grâce à ses yeux: la mise en place, annoncée jeudi par Nicolas Sarkozy, du revenu de solidarité active (RSA). "C'est une bonne réforme", juge-t-elle, mais "il faut distinguer entre l'annonce et la réalisation". Elle trouve "choquant" que pour financer le RSA, on puisse "reprendre à 4 millions de salariés modestes la prime pour l'emploi". Le financement du dispositif doit être assuré par les "cadeaux fiscaux" faits à certaines catégories sociales, estime-t-elle.
Interrogé pour savoir si elle serait candidate à la prochaine présidentielle de 2012, elle a répondu: "On verra le moment venu". Sur France Inter, vendredi matin, la dirigeante socialiste avait été nettement plus explicite: "C'est vrai que, pour préparer une alternance dans quatre ans, parce que ça passe vite, il faut s'y prendre tôt. (...) Pour cette échéance-là, ce n'est un secret pour personne que je me prépare, bien évidemment".
Réagissant à ces propos, le député Pierre Moscovici, qui brigue le poste de premier secrétaire du PS, a estimé vendredi qu'il ne serait "pas bon" qu'ait lieu dès 2008 un "affrontement entre les présidentiables" socialistes.
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