Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Des milliers de taxis clandestins à Paris.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Des milliers de taxis clandestins à Paris.

    Étudiants, chômeurs ou salariés à la recherche d'un revenu de complément, ils sont de plus en plus nombreux à transporter des passagers en toute illégalité.



    POSTÉ sur le parvis de la gare de Lyon, à Paris, l'homme ne quitte pas des yeux la longue file d'attente en train de se former devant la station de taxi. Les mains enfoncées dans les poches de son blouson, il avance soudain en direction d'une famille américaine qui sort de la gare. « Taxi ? », souffle-t-il à l'adresse des touristes un peu perdus. Dans un anglais mal assuré, il explique être un « taxi professionnel en vacances » et disposer de sa propre voiture pour conduire ses « clients ». L'homme propose un forfait : 50 euros, quelle que soit la destination dans Paris. Les Américains ne donnent pas suite mais pas découragé, le faux taxi se dirige déjà vers un autre groupe de voyageurs.
    Comme lui, ils seraient plusieurs milliers à sillonner les rues de la capitale à la recherche de clients à transporter dans leur voiture personnelle. Étudiants, chômeurs, salariés à la recherche d'un complément de salaire… ils seraient de plus en plus nombreux à se lancer dans cette activité illégale. « Une plaie », pour les taxis parisiens, agacés par cette concurrence déloyale qui s'exerce en particulier dans les gares et les aérogares, mais aussi devant les boîtes de nuit. « C'est bien simple, à partir du moment où vous êtes racolés, vous avez affaire à un clandestin. Le taxi lui, par définition, ne peut pas sortir de sa voiture pour aller chercher des clients », souligne Bertrand Casagrande, le vice-président de la Fédération nationale des artisans du taxi (Fnat).


    Difficile de confondre
    Susanna a-t-elle été abordée par l'un de ces faux taxis devant la discothèque La Scala ? Peu probable. Lorsqu'elle appelle sa colocataire vers 4 h 45, la jeune Suédoise est persuadée d'être dans un taxi dont « le chauffeur a l'air louche », dit-elle en suédois, mais il s'agit bel et bien d'un taxi. Or, les « clandestins » ne disposent d'aucun des signes distinctifs du professionnel. Un lumineux allumé et siglé « taxi parisien » sur le toit, un compteur bien en évidence et « visible depuis les sièges passagers », une plaque scellée à l'avant-droit du véhicule, un autocollant sur la vitre arrière gauche pour rappeler les tarifs en vigueur et indiquer la plaque d'immatriculation du véhicule, un horodateur à l'arrière. Difficile de confondre un professionnel autorisé à travailler et un particulier qui transporte des passagers dans sa voiture personnelle. Mais pas impossible.
    « Lorsque je travaillais dans la rue, j'ai un jour pris en charge une dame pour une course à 15 euros. Au moment de payer, elle me dit que cela ne lui semblait pas cher car elle avait déjà payé 50 euros pour le même trajet. En fait, elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait emprunté un faux taxi… » La vigilance de Susanna, qui habitait à Paris depuis plusieurs mois, aurait-elle pu être ainsi prise en défaut ?
    Reste l'hypothèse d'une voiture « maquillée » en taxi. Si aucun vol de lumineux n'a été signalé aux autorités ces derniers mois, on en trouve parfois à la vente sur des brocantes pour quelques poignées d'euros. Une piste suivie de près par les enquêteurs qui gardent aussi un œil sur les 15 900 taxis parisiens officiellement recensés auprès de la Préfecture de police.


    Par Jean-Marc Philibert.
    Sources : lefigaro.fr.
    Dernière modification par arayzon, 26 avril 2008, 12h49.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
Chargement...
X