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Turbulences inquiétantes à prévoir au Yémen ? Le groupe pétrolier français Total a annoncé vendredi avoir décidé de rapatrier en France les enfants de ses salariés au Yémen.
Nulle crainte à avoir selon la compagnie, la décision n'étant à voir que comme une mesure "de précaution" destinée à préserver leur sécurité. Une “trentaine" de familles, serait concernée.
- Total rapatrie les familles
"Nous avons considéré que, par mesure de précaution, il était plus sage que les enfants finissent leur scolarité en France et qu'ils rentrent à l'occasion des congés scolaires", a indiqué une porte-parole. "La sécurité de nos salariés et celle des enfants scolarisés est une priorité", a-t-elle encore souligné.
Si les enfants rentrent accompagnés par leur parent non salarié de Total, les salariés restent sur place.
- Al Qaïda frappe au Yémen
Une série d'attentats visant des Occidentaux, dont de nombreux touristes, frappe depuis 2000 le Yémen.
L'ambassade des Etats-Unis à Sanaa a annoncé le 8 avril avoir reçu l'ordre du département d'Etat d'évacuer son personnel non-essentiel après de récentes attaques armées dans la capitale du Yémen revendiquées par Al-Qaïda.
Le 18 mars, un policier et une élève avaient été tués à Sanaa dans une attaque à l'explosif contre une école pour jeunes filles, non loin de l'ambassade américaine. Trois semaines plus tard, le réseau Al-Qaïda revendiquait la responsabilité de tirs de roquettes sur des villas habitées par des experts pétroliers américains à Sanaa. La branche yéménite d'Al-Qaïda a aussi affirmé fin mars avoir attaqué des installations pétrolières au Yémen, dont un oléoduc français et un champ pétrolifère chinois, selon SITE Intelligence Group.
- Conflit entre sunnites et chiites
Un député yéménite, Saleh al Hindi, et son fils ont été tués la semaine dernière dans une embuscade dans une région du nord où les forces gouvernementales combattent des rebelles Zaydi. Le parlementaire était connu pour son soutien à la lutte du gouvernement contre les rebelles. La majorité des 19 millions de Yéménites sont de confession sunnite, tandis que les autres appartiennent à la branche Zaydi de l'islam chiite. Le conflit dans la province de Saada entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par les Etats-Unis se poursuit de manière intermittente depuis 2004.
- Total acteur majeur d'un projet de GNL au Yémen
En mars 1995, le gouvernement yéménite retenait Total à la suite d'un appel d'offre international pour être le leader du premier projet de GNL au Yémen. Ce dernier s’inscrit dans la stratégie de Total qui consiste à accroître ses productions de Gaz Naturel Liquéfie de 10% par an en moyenne d’ici 2010. le groupe pétrolier français, chef de file détient 39,6 % des parts.
La mise en oeuvre en septembre 2005 du projet de Yemen LNG correspond à environ 4 Mds USD d’investissement sur 4 ans pour la construction d’un pipeline, d’une usine de liquéfaction et d’un terminal de chargement, sans compter la construction de méthaniers. Il constitue le plus grand projet d’investissement jamais entrepris au Yémen. En juillet 2007, ce projet était réalisé à environ 60 %.
Le groupe, qui a déjà des participations dans six usines de liquéfaction dans le monde dont trois au Moyen-Orient, renforce ainsi ses positions en tant qu’acteur majeur du GNL et producteur de premier plan au Moyen-Orient.
Le gaz destiné au projet Yemen LNG sera extrait du bloc pétrolier n°18, dont les réserves prouvées, estimées à plus de 300 milliards de mètres cubes, permettront d’exploiter le site pendant au moins 25 ans.
Le gaz yéménite présente bien des avantages en matière de qualité et de localisation géographique par rapport à ses principaux concurrents de la région (Qatar et Iran notamment, situés dans le Golfe persique).
- La France partenaire du Yémen
En mars 2007, un Document cadre de partenariat fixant les grandes orientations de la coopération entre la France et le Yemen pour les années à venir avait été signé avec les autorités yéménites. "Nos actions de coopération sont appelées à connaître un important développement dans un contexte de renforcement de nos engagements financiers en faveur du Yémen", selon le site du Ministère des Affaires etrangères.
L’aide française sur la période 2007-2011 devrait atteindre près de 100 millions d’euros.
Le ministère n'oubliait pas de rappeler à cette occasion que les entreprises françaises sont de plus en plus présentes au Yémen, en particulier le groupe Total, dans le secteur des hydrocarbures, notamment dans le cadre du projet gazier Yémen-LNG. D’autre part, la France et le Yémen entretiennent une importante coopération dans le domaine sécuritaire et de la défense.
En 2006, la production moyenne de pétrole au Yémen était de 357.000 barils/jour. Ce chiffre confirme la diminution régulière de la production observée depuis 2001 (- 17,7 % entre 2001 et 2006).
Cette diminution est essentiellement due à une baisse de rendement des deux principaux champs pétrolifères du pays (Marib et Masila). La production devrait encore décliner pour s’établir à moins de 325 000 b/j en 2007, niveau le plus bas depuis 1994.
Cependant, grâce à une conjoncture mondiale très favorable depuis 2002-2003, cette baisse de la production en volume reste, sur le plan financier, largement compensée par l’augmentation continue du prix du baril de pétrole exporté par le Yémen (+ 23,5 % entre 2005 et 2006 ; + 37,8 % entre 2004 et 2005).
Sources : AFP, Total,
blog finance
Nulle crainte à avoir selon la compagnie, la décision n'étant à voir que comme une mesure "de précaution" destinée à préserver leur sécurité. Une “trentaine" de familles, serait concernée.
- Total rapatrie les familles
"Nous avons considéré que, par mesure de précaution, il était plus sage que les enfants finissent leur scolarité en France et qu'ils rentrent à l'occasion des congés scolaires", a indiqué une porte-parole. "La sécurité de nos salariés et celle des enfants scolarisés est une priorité", a-t-elle encore souligné.
Si les enfants rentrent accompagnés par leur parent non salarié de Total, les salariés restent sur place.
- Al Qaïda frappe au Yémen
Une série d'attentats visant des Occidentaux, dont de nombreux touristes, frappe depuis 2000 le Yémen.
L'ambassade des Etats-Unis à Sanaa a annoncé le 8 avril avoir reçu l'ordre du département d'Etat d'évacuer son personnel non-essentiel après de récentes attaques armées dans la capitale du Yémen revendiquées par Al-Qaïda.
Le 18 mars, un policier et une élève avaient été tués à Sanaa dans une attaque à l'explosif contre une école pour jeunes filles, non loin de l'ambassade américaine. Trois semaines plus tard, le réseau Al-Qaïda revendiquait la responsabilité de tirs de roquettes sur des villas habitées par des experts pétroliers américains à Sanaa. La branche yéménite d'Al-Qaïda a aussi affirmé fin mars avoir attaqué des installations pétrolières au Yémen, dont un oléoduc français et un champ pétrolifère chinois, selon SITE Intelligence Group.
- Conflit entre sunnites et chiites
Un député yéménite, Saleh al Hindi, et son fils ont été tués la semaine dernière dans une embuscade dans une région du nord où les forces gouvernementales combattent des rebelles Zaydi. Le parlementaire était connu pour son soutien à la lutte du gouvernement contre les rebelles. La majorité des 19 millions de Yéménites sont de confession sunnite, tandis que les autres appartiennent à la branche Zaydi de l'islam chiite. Le conflit dans la province de Saada entre rebelles et forces gouvernementales soutenues par les Etats-Unis se poursuit de manière intermittente depuis 2004.
- Total acteur majeur d'un projet de GNL au Yémen
En mars 1995, le gouvernement yéménite retenait Total à la suite d'un appel d'offre international pour être le leader du premier projet de GNL au Yémen. Ce dernier s’inscrit dans la stratégie de Total qui consiste à accroître ses productions de Gaz Naturel Liquéfie de 10% par an en moyenne d’ici 2010. le groupe pétrolier français, chef de file détient 39,6 % des parts.
La mise en oeuvre en septembre 2005 du projet de Yemen LNG correspond à environ 4 Mds USD d’investissement sur 4 ans pour la construction d’un pipeline, d’une usine de liquéfaction et d’un terminal de chargement, sans compter la construction de méthaniers. Il constitue le plus grand projet d’investissement jamais entrepris au Yémen. En juillet 2007, ce projet était réalisé à environ 60 %.
Le groupe, qui a déjà des participations dans six usines de liquéfaction dans le monde dont trois au Moyen-Orient, renforce ainsi ses positions en tant qu’acteur majeur du GNL et producteur de premier plan au Moyen-Orient.
Le gaz destiné au projet Yemen LNG sera extrait du bloc pétrolier n°18, dont les réserves prouvées, estimées à plus de 300 milliards de mètres cubes, permettront d’exploiter le site pendant au moins 25 ans.
Le gaz yéménite présente bien des avantages en matière de qualité et de localisation géographique par rapport à ses principaux concurrents de la région (Qatar et Iran notamment, situés dans le Golfe persique).
- La France partenaire du Yémen
En mars 2007, un Document cadre de partenariat fixant les grandes orientations de la coopération entre la France et le Yemen pour les années à venir avait été signé avec les autorités yéménites. "Nos actions de coopération sont appelées à connaître un important développement dans un contexte de renforcement de nos engagements financiers en faveur du Yémen", selon le site du Ministère des Affaires etrangères.
L’aide française sur la période 2007-2011 devrait atteindre près de 100 millions d’euros.
Le ministère n'oubliait pas de rappeler à cette occasion que les entreprises françaises sont de plus en plus présentes au Yémen, en particulier le groupe Total, dans le secteur des hydrocarbures, notamment dans le cadre du projet gazier Yémen-LNG. D’autre part, la France et le Yémen entretiennent une importante coopération dans le domaine sécuritaire et de la défense.
En 2006, la production moyenne de pétrole au Yémen était de 357.000 barils/jour. Ce chiffre confirme la diminution régulière de la production observée depuis 2001 (- 17,7 % entre 2001 et 2006).
Cette diminution est essentiellement due à une baisse de rendement des deux principaux champs pétrolifères du pays (Marib et Masila). La production devrait encore décliner pour s’établir à moins de 325 000 b/j en 2007, niveau le plus bas depuis 1994.
Cependant, grâce à une conjoncture mondiale très favorable depuis 2002-2003, cette baisse de la production en volume reste, sur le plan financier, largement compensée par l’augmentation continue du prix du baril de pétrole exporté par le Yémen (+ 23,5 % entre 2005 et 2006 ; + 37,8 % entre 2004 et 2005).
Sources : AFP, Total,
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