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Drame épouvantable que celui que vient de vivre une famille oranaise vivant à Freiburg, en Allemagne. Trois membres de cette famille, la mère et ses deux enfants, une fille et un garçon, sont morts sous l'effet des gaz brûlés lors d'un incendie qui s'est déclaré dans un appartement voisin.
En effet, trois personnes de la famille Seddiki, originaire d'Oran, plus exactement du quartier de Médioni, et établie en Allemagne, depuis de longues années, ont été inhumées, jeudi, au cimetière de Aïn El-Beïda, après avoir péri, le 16 avril dernier suite à un incendie. Il s'agit de Mme Seddiki, âgée de 45 ans, et de ses deux enfants, Abdallah et Asmaa, âgés respectivement de 20 et 13 ans et actuellement scolarisés, l'un préparant son bac et l'autre en classe de 7ème année.
Pour de plus amples précisions sur ce drame, nous nous sommes rapprochés du chef de famille, Abdelkader, qui se trouvait à Oran le jour du drame pour une visite familiale. Il dira que l'incident s'est produit à 22h (heure allemande GMT 2), le 16 avril, après qu'un téléviseur d'un vieux couple turc occupant le 2ème étage a pris feu. Ne pouvant éteindre le feu, les deux personnes ont pris la fuite en laissant la porte de leur appartement ouverte. Les flammes ont atteint les parois et ont produit des gaz qui se sont accumulés dans les étages supérieurs, dont celui de la famille Seddiki.
Alerté par l'odeur, le fils est arrivé à sortir de l'appartement et pouvait facilement être sauvé, si ce n'était son réflexe d'aller porter secours à sa mère et à sa soeur restées à l'intérieur. Mais, ce geste héroïque n'a pu les sauver et les deux enfants ont péri sur place asphyxiés, alors que la mère fut évacuée vers l'hôpital de Freiburg où elle mourut, le 18 avril, en présence de son mari, Abdelkader, qui alerté prit le premier avion sur Paris pour rejoindre Freiburg, située à la frontière franco-germano-helvétique. Le bilan de ce drame fait état également de plusieurs cas d'asphyxie dus principalement aux gaz produits par les flammes qui ont atteint les parois.
A ce sujet, Abdelkader Seddiki s'interroge sur les raisons du non déclenchement de l'alarme installée dans l'immeuble qui abrite également des familles allemandes et sur les matériaux utilisés lors de la construction de l'immeuble qui a été livré à la fin 2006. Ce drame, devait préciser notre interlocuteur, a engendré un important élan de solidarité aussi bien chez la population locale, toutes nationalités confondues, qu'à travers tout le pays du Rhin. Les services consulaires algériens de Bonn ont facilité la procédure de rapatriement des trois corps. Toutefois, M. Seddiki a tenu à préciser qu'à son retour en Allemagne, il engagerait une procédure pour déterminer les véritables causes de ce drame.
Par le Quotidien d'Oran
En effet, trois personnes de la famille Seddiki, originaire d'Oran, plus exactement du quartier de Médioni, et établie en Allemagne, depuis de longues années, ont été inhumées, jeudi, au cimetière de Aïn El-Beïda, après avoir péri, le 16 avril dernier suite à un incendie. Il s'agit de Mme Seddiki, âgée de 45 ans, et de ses deux enfants, Abdallah et Asmaa, âgés respectivement de 20 et 13 ans et actuellement scolarisés, l'un préparant son bac et l'autre en classe de 7ème année.
Pour de plus amples précisions sur ce drame, nous nous sommes rapprochés du chef de famille, Abdelkader, qui se trouvait à Oran le jour du drame pour une visite familiale. Il dira que l'incident s'est produit à 22h (heure allemande GMT 2), le 16 avril, après qu'un téléviseur d'un vieux couple turc occupant le 2ème étage a pris feu. Ne pouvant éteindre le feu, les deux personnes ont pris la fuite en laissant la porte de leur appartement ouverte. Les flammes ont atteint les parois et ont produit des gaz qui se sont accumulés dans les étages supérieurs, dont celui de la famille Seddiki.
Alerté par l'odeur, le fils est arrivé à sortir de l'appartement et pouvait facilement être sauvé, si ce n'était son réflexe d'aller porter secours à sa mère et à sa soeur restées à l'intérieur. Mais, ce geste héroïque n'a pu les sauver et les deux enfants ont péri sur place asphyxiés, alors que la mère fut évacuée vers l'hôpital de Freiburg où elle mourut, le 18 avril, en présence de son mari, Abdelkader, qui alerté prit le premier avion sur Paris pour rejoindre Freiburg, située à la frontière franco-germano-helvétique. Le bilan de ce drame fait état également de plusieurs cas d'asphyxie dus principalement aux gaz produits par les flammes qui ont atteint les parois.
A ce sujet, Abdelkader Seddiki s'interroge sur les raisons du non déclenchement de l'alarme installée dans l'immeuble qui abrite également des familles allemandes et sur les matériaux utilisés lors de la construction de l'immeuble qui a été livré à la fin 2006. Ce drame, devait préciser notre interlocuteur, a engendré un important élan de solidarité aussi bien chez la population locale, toutes nationalités confondues, qu'à travers tout le pays du Rhin. Les services consulaires algériens de Bonn ont facilité la procédure de rapatriement des trois corps. Toutefois, M. Seddiki a tenu à préciser qu'à son retour en Allemagne, il engagerait une procédure pour déterminer les véritables causes de ce drame.
Par le Quotidien d'Oran
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