Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Ultimatum de Microsoft à Yahoo!

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Ultimatum de Microsoft à Yahoo!

    Bonsoir


    Trois mois après que Microsoft eut proposé de racheter Yahoo! pour 44,6 milliards de dollars, l'issue de l'offre reste toujours aussi incertaine. L'ultimatum lancé aux dirigeants du groupe de services internet expire ce week-end.

    Microsoft a proposé le 1er février de racheter Yahoo!, numéro 2 mondial de la publicité en ligne, afin de renforcer sa présence sur internet et concurrencer Google, l'incontestable leader du secteur. Il a offert 31 dollars par action, en titres et en numéraire, ce qui représentait une prime de 62% sur le cours de Bourse.
    Les dirigeants de Yahoo! ont refusé cette offre à plusieurs reprises, affirmant que le prix proposé était trop bas, et ont passé ces dernières semaines à tenter de nouer des alliances avec d'autres partenaires. Pour le PDG Jerry Yang, pionnier de l'internet qui a créé Yahoo! en 1994 comme un hobby d'étudiant, Microsoft (fondé en 1975) est d'une autre génération et d'une autre philosophie.

    Yahoo! a engagé des pourparlers avec le portail internet AOL (groupe Time Warner), numéro 3 de la publicité en ligne, pour l'instant sans aboutir. Il a même testé un partenariat avec Google pour lui sous-traiter sa publicité, ce qui n'est pas sans poser de problèmes de concurrence.
    Appel aux actionnaires
    Lassé de ne pas obtenir de réponse, le PDG de Microsoft Steve Ballmer a lancé le 5 avril un ultimatum de trois semaines à la direction de Yahoo! Mercredi Yahoo!, dont la part de marché dans la publicité en ligne n'a cessé de décliner face à Google depuis deux ans, a annoncé un bénéfice courant stable, et répété que l'offre de Microsoft était trop basse.

    Microsoft lui a répondu le lendemain que si l'impasse devait durer au delà du week-end, il annoncerait une décision "la semaine prochaine". "Cela inclut soit de s'adresser aux actionnaires" -- un coup de force pour s'emparer du groupe contre la volonté de ses dirigeants -- "soit renoncer", a expliqué le directeur financier Chris Lidell. Il a redit qu'il n'avait pas de raison de payer davantage, "au contraire, car Yahoo! continue à reculer dans la recherche sur internet et sa rentabilité décline".

    Beaucoup d'analystes croient encore à un bluff et à un relèvement de prix de dernière minute. Les résultats trimestriels en baisse de Microsoft annoncés jeudi y semblent pourtant peu propices.

    afp/bri
Chargement...
X