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Rumeurs sur un remaniement du gouvernement

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    Rumeurs sur un remaniement du gouvernement
    par Ghania Oukazi

    Le nombre d'émeutes, qui se déclenchent à travers plusieurs régions du pays, dénote de l'échec d'un gouvernement dont le remaniement de certains de ses portefeuilles semble s'imposer comme une première solution au malaise socio-économique du pays.

    La rumeur d'un changement «imminent» ressurgit, encore une fois, au niveau de certaines sphères bien au fait de la décision politique comme pour la faire arriver à l'oreille du président de la République pour qu'il en prenne résolument acte. L'on entend dire, ces jours-ci, que le chef de l'Etat procèderait « très prochainement à un remaniement technique » au sein du gouvernement Belkhadem dont l'échec n'est plus à démontrer.

    Les mauvaises langues laissent jusqu'à entendre que Belkhadem n'est plus écouté en tant que tel et les conseils du gouvernement qu'il préside chaque semaine manquent de rigueur au point où plusieurs ministres préfèreraient plutôt siroter un café dans les couloirs que d'être présents dans la salle de conférence. C'est dire que les choses se sont quelque peu dégradées pour ne laisser place qu'à un semblant de discipline gouvernementale loin de contribuer, à elle seule, à la construction du pays et à la résolution de ses nombreux problèmes. L'on gardera aussi en tête que le 11è congrès de l'UGTA est venu perturber un ordre établi et n'a été, par conséquent, ni du goût du FLN ni de celui du RND. Pour ce qui est du premier parti -le FLN de Belkhadem- il lui était inadmissible de laisser la centrale syndicale opérer «une digression» dans ses rangs dont les conséquences sur «l'unicité» du discours risqueraient d'être assez lourdes en ces temps de pré-campagne électorale et donc de repositionnement. Le FLN, ce jour-là, était dans tous ses états. Il ne voulait pas d'un Salah Djnouhet en tant que secrétaire général adjoint partageant la vedette et surtout la décision à un Sidi Saïd plutôt sûr dans les situations les pires et régnant à la tête d'une organisation à l'essence plutôt FLniste. Du côté du RND, ce n'était pas non plus la joie puisque le recalage de Djnouhet par sa non-élection en tant que SG adjoint de l'UGTA concerne en même temps un membre influent du parti d'Ouyahia. Djnouhet est bien membre du bureau politique du RND. Il reste, cependant, admis que Djnouhet devra encore attendre longtemps pour que son rêve soit exaucé. Ceci quand le poste, auquel il rêve, ne serait pas carrément oublié. D'ailleurs, la centrale syndicale a évité de convoquer la Commission exécutive nationale (CEN) comme le veulent les textes et la tradition, au lendemain du congrès, pour élire les membres du secrétariat national parce que, dit-on «il faut laisser les esprits s'apaiser et les remous se calmer». Une CEN au cours de la deuxième quinzaine du mois de mai ? «Possible,» nous dit-on. Le choix des membres du secrétariat national, une instance puissante quand elle est invitée dans le jeu politique, se joue certainement serré même si les récalcitrants à « la voie » Sidi Saïd semblent bien rentrés dans les rangs.

    Il faut croire que le recrutement du personnel politique, devant assurer la continuité du discours ambiant, ne doit pas être chose aisée ni pour le président de la République ni pour son entourage. Le Com Back d'Ahmed Ouyahia, en tant que son envoyé spécial dans les arènes internationales, pourrait répondre à un jeu-test auquel Bouteflika s'adonnerait en prévision d'un éventuel changement de ses proches sujets politiques. L'on dit, par exemple, qu'il aurait pensé à changer Belkhadem par Mourad Medelci, l'actuel ministre des Affaires étrangères. «Mais Medelci n'est pas responsable d'un parti, il ne pourra donc pas devenir chef de gouvernement aussi facilement », nous dit une source de la présidence de la République. L'on verrait, par ailleurs, Ouyahia retourner à la chefferie du gouvernement ou alors être propulsé au poste de vice-président de la République au cas où la Constitution sera révisée et dans ce sens. Tout pourrait être possible pour Bouteflika qui semble apprécier le fait de tenir en haleine la scène politique pour montrer qu'il est le seul maître à bord. Et ce que personne ne pourrait avancer, c'est de dire quelles dispositions de la Constitution le président voudrait-il revoir. L'on dit que la propulsion de l'un (Ouyahia) dépendrait fortement de la consistance de l'autre (la Constitution).

    La réplique d'Ouyahia d'il y a quelques mois, à propos de l'article 74 limitant le mandant présidentiel, n'est pas mauvaise en soi. Il a estimé que l'article 74 pourrait être descendu au parlement pour être révisé, ce qui, d'ailleurs, épargnera de l'argent et du temps au pays. En haut lieu, l'on continue à se demander si le président voudrait, par une éventuelle révision, réellement réformer le système politique ou simplement continuer à régner. Pas de réponse claire sinon celle qui implique une autre question, celle-ci de taille à savoir «quid du rôle de l'armée dans la gestion de l'Etat ?». «Quand il saura mettre clairement des barrières entre le politique et le militaire, et mettre un terme aux tergiversations à ce propos, il aura réglé le problème de la gouvernance,» nous dit une source proche du ministère de la Défense. «Et il ne pourra y arriver que par une profonde révision de la Constitution par laquelle il refondera le système politique », ajoute notre source.

    Pour le moment, les politiques, qu'ils soient issus des partis de l'alliance présidentielle ou non, sont dans l'attente d'une éventuelle nouvelle «promotion». La rumeur d'un remaniement «technique» du gouvernement laisse dans l'attente d'un poste ministériel la plus part d'entre eux. Bien que ce n'est pas la première fois qu'une telle rumeur circule, aucun d'entre eux ne perd l'espoir d'être recyclé, y compris ceux desquels on dit qu'ils sont «en réserve de la République.» Il est avancé ici et là qu'il serait probable qu'Ouyahia tenterait de placer dans le gouvernement quelques-uns de ses collaborateurs. Ceci est encore une rumeur.
    @Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    le mythe du remaniement

    je ne remet pas en cause l'analyse de la journaliste du Quotidient d'oran mais on nous bassine avec cette histoire de remaniement depuis ........1999 !!!!!!!!!!!!
    alors pour moi c'est comme la Fontaine de jouvence UN MYTHE sous l'ere de notre cher president !!!!!
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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