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Les Palestiniens de la bande de Ghaza "vivent dans la plus grande prison au monde" après la transformation de la bande en un camp de concentration bouclé hermétiquement, a indiqué le porte-parole du Comité populaire palestinien contre le blocus, Ramy Abdou.
Mettant en garde contre le risque de voir la bande de Ghaza se transformer en "une fosse commune grandeur nature", le porte-parole du Comité a précisé que la population de Ghaza est menacée d'une catastrophe humanitaire sans précédent dans l'histoire moderne de l'humanité face aux massacres, agressions, l'arrêt des approvisionnements en carburant et la pénurie d'aliments et de médicaments.
Il a souligné que la bande de Ghaza est la première voire l'unique "prison" au monde où les souffrances de toute une population détenue sont transmises en direct à travers les médias. Plus d'un million et demi de "détenus" dans la bande de Ghaza sont privés par les autorités de l'occupation israéliennes de leurs droits les plus élémentaires, a-t-il dénoncé. La bande de Ghaza est, au témoignage des Nations unies, l'une "des pires prisons au monde", a-t-il affirmé.
Refusant d'être privés de leur droit à la vie, les habitants de Ghaza sont confrontés à une série de sanctions collectives allant de l'interdiction de l'accès aux médicaments jusqu'à l'arrêt des approvisionnements en carburant ce qui menace la bande d'un black out total avec tout ce que cela risque d'engendrer comme pertes humaines notamment au niveau des hôpitaux, poursuit M. Ramy.
Le blocus drastique et inhumain imposé par Israël à la bande de Ghaza depuis une dizaine de mois a entraîné des conséquences dramatiques, selon plusieurs observateurs qui redoutent que cette situation prenne des dimensions calamiteuses, notamment dans les secteurs de la santé, de l'alimentation et de l'éducation, outre la paralysie totale des unités industrielles et des structures économiques provoquant une crise dans le marché du travail qui souffrait déjà d'un taux de chômage des plus élevé au monde.
Pour sa part, le directeur des opérations de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait déclaré récemment que "les journalistes ont toujours qualifié Ghaza de prison ouverte, cependant lorsqu'on évoque la qualité des services et les conditions de vie l'on est tenté de dire que les conditions carcérales à l'étranger sont de loin meilleures que la situation prévalant à Ghaza". Les habitants de Ghaza, relève le responsable de l'Unrwa, sont privés des prestations sanitaires et services humanitaires à cause du blocus israélien, rappelant, à titre d'exemple, qu'un détenu en Europe bénéficie des soins, de la prise en charge sanitaire et humanitaire.
De son côté, la campagne européenne pour la levée du blocus imposé à Ghaza avait averti dernièrement contre la situation humanitaire dramatique dans la bande de Ghaza qui risque de mener à des catastrophes humanitaire, sanitaire et environnementale sans précédent du fait de la persistance du blocus.
La campagne a appelé à travers une série de communiqués à mettre fin au blocus imposé à la bande de Ghaza, une région isolée du monde en raison du bouclage, des barrages et de la fermeture du terminal de Rafah, l'unique issue qui lie la bande à l'Egypte et au monde.
Ghaza est une bande côtière d'une longueur de 40 km, d'une superficie de 363 km2 (1,3 % de la superficie historique de la Palestine) et d'une étendue frontalière de 51 km avec l'Egypte et les territoires occupés de 1948. La majorité de la population de Ghaza (1,5 millions d'habitants) vit en-dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars/jour.
Par APS
Mettant en garde contre le risque de voir la bande de Ghaza se transformer en "une fosse commune grandeur nature", le porte-parole du Comité a précisé que la population de Ghaza est menacée d'une catastrophe humanitaire sans précédent dans l'histoire moderne de l'humanité face aux massacres, agressions, l'arrêt des approvisionnements en carburant et la pénurie d'aliments et de médicaments.
Il a souligné que la bande de Ghaza est la première voire l'unique "prison" au monde où les souffrances de toute une population détenue sont transmises en direct à travers les médias. Plus d'un million et demi de "détenus" dans la bande de Ghaza sont privés par les autorités de l'occupation israéliennes de leurs droits les plus élémentaires, a-t-il dénoncé. La bande de Ghaza est, au témoignage des Nations unies, l'une "des pires prisons au monde", a-t-il affirmé.
Refusant d'être privés de leur droit à la vie, les habitants de Ghaza sont confrontés à une série de sanctions collectives allant de l'interdiction de l'accès aux médicaments jusqu'à l'arrêt des approvisionnements en carburant ce qui menace la bande d'un black out total avec tout ce que cela risque d'engendrer comme pertes humaines notamment au niveau des hôpitaux, poursuit M. Ramy.
Le blocus drastique et inhumain imposé par Israël à la bande de Ghaza depuis une dizaine de mois a entraîné des conséquences dramatiques, selon plusieurs observateurs qui redoutent que cette situation prenne des dimensions calamiteuses, notamment dans les secteurs de la santé, de l'alimentation et de l'éducation, outre la paralysie totale des unités industrielles et des structures économiques provoquant une crise dans le marché du travail qui souffrait déjà d'un taux de chômage des plus élevé au monde.
Pour sa part, le directeur des opérations de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) avait déclaré récemment que "les journalistes ont toujours qualifié Ghaza de prison ouverte, cependant lorsqu'on évoque la qualité des services et les conditions de vie l'on est tenté de dire que les conditions carcérales à l'étranger sont de loin meilleures que la situation prévalant à Ghaza". Les habitants de Ghaza, relève le responsable de l'Unrwa, sont privés des prestations sanitaires et services humanitaires à cause du blocus israélien, rappelant, à titre d'exemple, qu'un détenu en Europe bénéficie des soins, de la prise en charge sanitaire et humanitaire.
De son côté, la campagne européenne pour la levée du blocus imposé à Ghaza avait averti dernièrement contre la situation humanitaire dramatique dans la bande de Ghaza qui risque de mener à des catastrophes humanitaire, sanitaire et environnementale sans précédent du fait de la persistance du blocus.
La campagne a appelé à travers une série de communiqués à mettre fin au blocus imposé à la bande de Ghaza, une région isolée du monde en raison du bouclage, des barrages et de la fermeture du terminal de Rafah, l'unique issue qui lie la bande à l'Egypte et au monde.
Ghaza est une bande côtière d'une longueur de 40 km, d'une superficie de 363 km2 (1,3 % de la superficie historique de la Palestine) et d'une étendue frontalière de 51 km avec l'Egypte et les territoires occupés de 1948. La majorité de la population de Ghaza (1,5 millions d'habitants) vit en-dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 2 dollars/jour.
Par APS