Abdelhamid Mehri a adressé une correspondance à Abdelaziz Bouteflika dans laquelle il annonce sa «surprise » suite à l’annulation de la tenue d’un colloque commémorant le cinquantenaire de la conférence de Tanger.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «J’ai participé, depuis deux mois ou plus, avec le frère, directeur général du Centre national des archives et le Docteur Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, à la préparation d’un colloque historique à caractère scientifique se rapportant au cinquantenaire de la conférence de Tanger qui a regroupé, en avril 1958, les partis qui ont conduit la bataille des indépendances en Tunisie et au Maroc, et le Front de libération nationale», écrit l’ancien secrétaire général du FLN dans cette lettre datée du 15 avril. Abdelhamid Mehri s’interroge sur les raisons de l’annulation de ce colloque. «J’ai été informé hier, 14 avril 2008, que des instructions fermes, dont je ne connaissais pas la source, ont été signifiées aux deux institutions afin d’interrompre l’ensemble des dispositions et préparatifs de ce colloque et à renoncer définitivement à sa tenue», souligne- t-il. Dix jours après, Abdelhamid Mehri n’en sait toujours pas plus sur les motifs de cette annulation. «Je ne sais toujours pas se qui s’est produit. Abdelmadjid Chikhi et Amine Zaoui m’ont juste confirmé qu’ils avaient reçu des instructions pour tout arrêter. Mais ils ne m’ont pas donné la source qui a donné ces instructions», a-t-il précisé hier au cours d’un entretien téléphonique. Dans sa lettre au président de la République, Abdelhamid Mehri a fait part de son «embarras » et du «choc» provoqué par cette décision : «Je pense, Monsieur le président, que vous imaginez bien l’ampleur de la surprise, du choc et de l’embarras provoqués par cette décision et la gravité des interrogations qu’elle suscite. Il n’est guère besoin d’un surcroît d’explications, vous êtes, par votre passé et par votre position, suffisamment instruit pour percevoir toutes les dimensions de ces questions.»
T. H.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «J’ai participé, depuis deux mois ou plus, avec le frère, directeur général du Centre national des archives et le Docteur Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, à la préparation d’un colloque historique à caractère scientifique se rapportant au cinquantenaire de la conférence de Tanger qui a regroupé, en avril 1958, les partis qui ont conduit la bataille des indépendances en Tunisie et au Maroc, et le Front de libération nationale», écrit l’ancien secrétaire général du FLN dans cette lettre datée du 15 avril. Abdelhamid Mehri s’interroge sur les raisons de l’annulation de ce colloque. «J’ai été informé hier, 14 avril 2008, que des instructions fermes, dont je ne connaissais pas la source, ont été signifiées aux deux institutions afin d’interrompre l’ensemble des dispositions et préparatifs de ce colloque et à renoncer définitivement à sa tenue», souligne- t-il. Dix jours après, Abdelhamid Mehri n’en sait toujours pas plus sur les motifs de cette annulation. «Je ne sais toujours pas se qui s’est produit. Abdelmadjid Chikhi et Amine Zaoui m’ont juste confirmé qu’ils avaient reçu des instructions pour tout arrêter. Mais ils ne m’ont pas donné la source qui a donné ces instructions», a-t-il précisé hier au cours d’un entretien téléphonique. Dans sa lettre au président de la République, Abdelhamid Mehri a fait part de son «embarras » et du «choc» provoqué par cette décision : «Je pense, Monsieur le président, que vous imaginez bien l’ampleur de la surprise, du choc et de l’embarras provoqués par cette décision et la gravité des interrogations qu’elle suscite. Il n’est guère besoin d’un surcroît d’explications, vous êtes, par votre passé et par votre position, suffisamment instruit pour percevoir toutes les dimensions de ces questions.»
T. H.
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