La JSMB, doyen des clubs kabyles, né en 1936, n’a à aucun moment de son histoire connu des moments, aussi euphoniques, que ceux qu’il vit cette saison.
Une saison pourtant des plus quelconques qui l’a vu changer plusieurs fois d’entraîneurs et descendre jusque dans les bas-fond d’un classement au point de frôler le danger. Le déclic s’est produit avec le retour d’El Hadi Khezzar qui a quitté la maison refusant de seconder un autre entraîneur. Le temps lui aura donné raison puisqu’à son retour, il impulsera à l’équipe une dynamique qui le mènera sur une série de bons résultats, marqués par plusieurs matchs nuls à domicile même. Il aura donné également beaucoup de joie au club, qui disputera pour sa première fois dans son histoire un challenge africain.
Il donnera également d’autres moments de joie dans le challenge à la coupe, où il fera tomber beaucoup de grands clubs sur son passage, et parviendra à une finale méritée ramené de Tizi Ouzou contre le Nasria de Hussein-Dey.
La fête a commencé tôt…
Vendredi matin, les Béjaouis se sont tous réveillés tôt, pour cause la JSMB se déplace à Tizi Ouzou pour affronter son bourreau du week-end passé le NAHD. Nombreux bus et plusieurs automobiles sillonnaient déjà la ville dans tous les sens, claxonant à tue-tête. Ce n’est que vers 10h que ce vacarme cessa quelques peu pour y être repris par les mobistes qui pour leur part jouaient un match exceptionnel contre le MSPB.
Le match était suivi en direct…
Tous les béjaouis et même les tizi-ouzouens ont suivi avec grand intérêt la retransmission en direct du match JSMB-NAHD des gradins du stade où se déroulait la partie MOB-JSMB. On la suivait attentivement. Béjaïa a vécu 90 minutes au rythme de Tizi, où le match était pourtant bien pris en main par les béjaouis.
Le NAHD a gagné la bataille psychologique
Le schéma mis en place par le coach nahdiste était porteur puisque son équipe après une bourde de la défense JSMbiste parvint à marquer. Après ce but, les joueurs du NAHD mettront la pression sur leurs adversaires, en leur imposant un marquage de près. Que ce soit en défense, au milieu ou en attaque, à chaque fois que la balle est chez les verts, les sang et or sont là pour la récupérer. Même la galerie hussein-déenne, non moins importante que celle des béjaouis ne s’est pas tue et longtemps après l’égalisation.
Les béjaouis ont eu peur
Cette situation donna des sueurs froides aux spectateurs, et toute une galerie vert et rouge gagné par les sang et or, n’est pas non plus un bon signe. C’est Belkheïr, l’auteur de l’égalisation qui réveillera cette galerie et lui donnera de la voie. Deghiche assomma pour sa part les nahdistes et annihile tout espoir de revenir au score après l’inscription d’un joli 3e but bien travaillé.
La fête jusqu’au petit matin
Bien avant l’arrivée du cortège JSMBiste, les mobistes étaient là pour entamer la fête dès 17h en sillonnant la ville avec leurs fanions vert et noir, mais peu avant 19h, les vert et rouge entrent à Bir slam, les crabes se mêlent à eux et c’est une grande fête qui commence.
Une fête qui réunira tous les enfants de Yemma Gouraya qu’il soit du Mouloudia ou de la jeunesse. Aujourd’hui, elle fête ses enfants, ses héros.
Les uns ont vaincu le sort, la bêtise, et sont parvenus à se maintenir en D2. Les autres rentrent dans l’histoire et s’apprêtent à jouer le premier titre national de leur existence une coupe d’Algérie.
Rivaux d’hier, mais frères pour toujours et surtout aujourd'hui à l’occasion de cette fête grandiose.
Ô Gouraya, Gouraya, zahia l’youm !
Par la nouvelle République
Une saison pourtant des plus quelconques qui l’a vu changer plusieurs fois d’entraîneurs et descendre jusque dans les bas-fond d’un classement au point de frôler le danger. Le déclic s’est produit avec le retour d’El Hadi Khezzar qui a quitté la maison refusant de seconder un autre entraîneur. Le temps lui aura donné raison puisqu’à son retour, il impulsera à l’équipe une dynamique qui le mènera sur une série de bons résultats, marqués par plusieurs matchs nuls à domicile même. Il aura donné également beaucoup de joie au club, qui disputera pour sa première fois dans son histoire un challenge africain.
Il donnera également d’autres moments de joie dans le challenge à la coupe, où il fera tomber beaucoup de grands clubs sur son passage, et parviendra à une finale méritée ramené de Tizi Ouzou contre le Nasria de Hussein-Dey.
La fête a commencé tôt…
Vendredi matin, les Béjaouis se sont tous réveillés tôt, pour cause la JSMB se déplace à Tizi Ouzou pour affronter son bourreau du week-end passé le NAHD. Nombreux bus et plusieurs automobiles sillonnaient déjà la ville dans tous les sens, claxonant à tue-tête. Ce n’est que vers 10h que ce vacarme cessa quelques peu pour y être repris par les mobistes qui pour leur part jouaient un match exceptionnel contre le MSPB.
Le match était suivi en direct…
Tous les béjaouis et même les tizi-ouzouens ont suivi avec grand intérêt la retransmission en direct du match JSMB-NAHD des gradins du stade où se déroulait la partie MOB-JSMB. On la suivait attentivement. Béjaïa a vécu 90 minutes au rythme de Tizi, où le match était pourtant bien pris en main par les béjaouis.
Le NAHD a gagné la bataille psychologique
Le schéma mis en place par le coach nahdiste était porteur puisque son équipe après une bourde de la défense JSMbiste parvint à marquer. Après ce but, les joueurs du NAHD mettront la pression sur leurs adversaires, en leur imposant un marquage de près. Que ce soit en défense, au milieu ou en attaque, à chaque fois que la balle est chez les verts, les sang et or sont là pour la récupérer. Même la galerie hussein-déenne, non moins importante que celle des béjaouis ne s’est pas tue et longtemps après l’égalisation.
Les béjaouis ont eu peur
Cette situation donna des sueurs froides aux spectateurs, et toute une galerie vert et rouge gagné par les sang et or, n’est pas non plus un bon signe. C’est Belkheïr, l’auteur de l’égalisation qui réveillera cette galerie et lui donnera de la voie. Deghiche assomma pour sa part les nahdistes et annihile tout espoir de revenir au score après l’inscription d’un joli 3e but bien travaillé.
La fête jusqu’au petit matin
Bien avant l’arrivée du cortège JSMBiste, les mobistes étaient là pour entamer la fête dès 17h en sillonnant la ville avec leurs fanions vert et noir, mais peu avant 19h, les vert et rouge entrent à Bir slam, les crabes se mêlent à eux et c’est une grande fête qui commence.
Une fête qui réunira tous les enfants de Yemma Gouraya qu’il soit du Mouloudia ou de la jeunesse. Aujourd’hui, elle fête ses enfants, ses héros.
Les uns ont vaincu le sort, la bêtise, et sont parvenus à se maintenir en D2. Les autres rentrent dans l’histoire et s’apprêtent à jouer le premier titre national de leur existence une coupe d’Algérie.
Rivaux d’hier, mais frères pour toujours et surtout aujourd'hui à l’occasion de cette fête grandiose.
Ô Gouraya, Gouraya, zahia l’youm !
Par la nouvelle République
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