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La Banque africaine de développement s'implante en Algérie

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  • La Banque africaine de développement s'implante en Algérie

    La Banque africaine de développement (BAD) s’engage à financer des projets relevant du secteur privé en Algérie. A l’issue de la signature, hier, de la convention portant sur l’ouverture du siège de la BAD à Alger, son président, Donald Kaberuka, a expliqué que le secteur privé algérien constitue bel et bien l’un des terrains sur lesquels misait son institution. Outre le secteur privé qui semble constituer une des priorités de la BAD, celle-ci entend apporter aussi à l’Algérie une assistance en matière de la restructuration financière et bancaire, le troisième objectif étant de propulser l’intégration en s’impliquant dans le financement des projets à caractère régional. C’est ce qu’a laissé entendre hier le président du groupe de la BAD lors d’une brève conférence de presse animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.

    Lors d’une rencontre avec les membres de l’association professionnelle des banques et de la chambre de commerce, M.Kaberuka a réitéré l’engagement du groupe de la BAD à répondre aux attentes des opérateurs du secteur financier et du secteur privé en matière de compétitivité des financements, d’expertise technique et de maîtrise d’ouvrage. Se référant à un dossier adressé à notre rédaction par la BAD, son soutien au secteur privé algérien consiste surtout à créer un climat des affaires favorable à l’entreprise. Il s’agit aussi de « mettre en place des infrastructures compétitives pour améliorer la productivité des entreprises privées ». Pour mener à bien sa mission auprès des acteurs économiques privés, la BAD compte mettre à la disposition du patronat algérien des prêts privilégiés, d’autres prêts « subordonnés », des garanties, des ressources concessionnelles (PPP) et une assistance technique. Depuis 1971, la BAD a accordé à l’Algérie des prêts de l’ordre de 2,2 milliards de dollars. Tous les crédits destinés au financement de 34 projets étaient épongés suite à la politique de désendettement menée par l’Algérie.

    Le dernier crédit, à hauteur de 200 millions de dollars, a été remboursé par l’Algérie en 2006, remettant ainsi à zéro les compteurs de ses dettes avec la BAD. Le bureau d’Alger étant le 24e sur le réseau du groupe de la BAD qui compte, d’après son président, ouvrir un 25e siège en Angola et parachever ainsi sa politique de « décentralisation qui vise à se rapprocher de ses clients ». Le ministre des Affaires étrangères a fait savoir quant à lui que l’ouverture du bureau de la BAD à Alger « permettra d’aller vers un type de coopération plus qualitative et ambitieuse en mesure de promouvoir l’intégration régionale ». Le chef de la diplomatie algérienne s’est dit lui aussi favorable à l’idée de centrer l’intervention de la BAD sur le secteur économique privé, mais sans pour autant exclure les autres terrains. A entendre M.Medelci, l’objectif de cette coopération étant d’« accompagner le pays dans sa politique de relance économique ». Pour ainsi dire, l’entreprise privée algérienne qui fait face à d’énormes entraves bancaires pourrait bénéficier de ces nouvelles lignes de crédit proposées par la BAD. Fondé en 1964, le groupe de la BAD comprend, outre la BAD, le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN) et compte parmi les cinq principales banques multilatérales de développement au monde.

    source : el watan
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