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Benbouzid promet que le bac 2008 en Algérie sera sans fraudes

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  • Benbouzid promet que le bac 2008 en Algérie sera sans fraudes

    Dans une tentative de redorer le blason de l’examen du bac en Algérie, le ministre de l’Education promet de mobiliser «les moyens de l’Etat» pour traquer les tricheurs. Se déclarant soucieux de «crédibiliser» les épreuves, Benbouzid a affirmé hier sur les ondes de la Chaîne III que son département a pris la décision de nommer au niveau de chaque centre d’examen, trois observateurs chargés de transmettre au ministère la moindre tentative de fraude. Benbouzid veut une session de bac 2008 en Algérie non entachée des scandales récurrents qui refont surface chaque année et dit tout mettre en œuvre pour la réussite et la bonne tenue des examens et parle de moyens exceptionnels pour une «organisation sans faille» qui a nécessité la mobilisation de 500 000 personnes pour les trois paliers et pas moins de 430 milliards de centimes. Hormis le volet purement matériel, le ministre s’est voulu, hier, rassurant, indiquant que les lycées n’avaient aucune raison de s’inquiéter puisque les épreuves ne concerneront que les cours dispensés en classe. A cet égard, Benbouzid présidera le 12 mai prochain, une conférence nationale qui couronnera le travail des différentes commissions installées à travers le pays et chargées de faire une évaluation de l’état d’avancement des cours dans les wilayas.

    C’est à partir de ces conclusions que l’Office des examens tracera sa feuille de route et rédigera les sujets d’examen. Interrogé au sujet de la réforme du système éducatif, l’invité de la Chaîne III n’a pas caché sa satisfaction, reconnaissant au passage certains couacs, notamment en ce qui concerne l’introduction des langues étrangères au niveau du cursus primaire. L’introduction du français en deuxième année puis sa suppression en est le plus parfait exemple, une décision que le ministre justifie par la jeunesse du pays, reconnaissant un manque cruel d’enseignants en français. Près de 10 000 élèves sont en effet privés de cet enseignement, ce qui représente 1,6 % du total des enfants scolarisés.

    Il s’agit notamment d’élèves scolarisés en dehors des grandes agglomérations où, en dépit de l’existence de postes budgétaires, les enseignants sont loin de se bousculer pour les pourvoir, tandis qu’à Alger, il existe trois demandes pour un poste. Au sujet de la surcharge des classes, Benbouzid a indiqué que la réception de 1 100 CEM et de 15 000 salles de classe permettra d’alléger la pression sur certains établissements qui pourraient voir le nombre d’élèves passer de 45 à 32 par classe. Ceux du moyen, promet le ministre, seront avant fin décembre tous dotés de l’outil informatique. Ils ne sont actuellement que 30% à l’être tandis que le cycle du primaire risque de ne jamais être concerné vu que ces établissements sont du ressort des APC qui n’ont évidemment pas les moyens de le faire.

    source : le soir d'Algérie
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