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Colloque international sur la fuite des cerveaux en Algérie

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  • Colloque international sur la fuite des cerveaux en Algérie

    C’est peut-être pour la première fois, en Algérie, qu’une véritable discussion s’est instaurée pour débattre de la fuite des cerveaux algériens en direction des pays développés.

    En effet, un panel d’éminentes personnalités scientifiques s’est penché sur cette problématique pour analyser les causes inhérentes de cette véritable saignée en direction de nouveaux horizons, afin de trouver de meilleures conditions de travail à la mesure de leur savoir-faire.

    Ce colloque international, qui s’est déroulé en partenariat avec l’Institut maghrébin des douanes et de la fiscalité de Koléa et l’université Jean Moulin de Lyon 3, a permis aux différents intervenants de mettre en exergue les causes de ces départs en masse vers les pays développés où ils sont accueillis à bras ouverts.

    Pour le professeur Ali Boukrami «l’accroissement économique et de développement tous azimuts ainsi qu’un système éducatif performant et de bonne qualité sont les seuls garants d’une politique par excellence qui permettent de freiner le flux migratoire».

    Selon le professeur Boukrami, « les universités de la région du sud de la Méditerranée sont en dessous des normes préétablies en plus du manque de considération des cadres de hauts niveaux».

    Lors de son intervention, le professeur Ali El-Kenz de l’université de Nantes a démontré le cas des médecins français qui, à travers leurs ordres, refusent le recrutement des médecins algériens prétextant le manque de formation adéquate. Il va sans dire que la majorité des communicants ont démontré avec une facilité déconcertante que les cadres algériens de haut niveau quittent leur pays non pas attirés par un salaire à la mesure de leurs ambitions mais plutôt par manque de considération flagrant chez zous.

    A ce sujet, le professeur Laïd Bouzidi a affirmé «que ce flux migratoire n’est pas le fait seulement d’aspects économiques mais bien souvent et sinon dans la majorité des cas, viennent se greffer d’autres attentes d’autres questionnements et notamment le mal de vivre, avec un environnement social incertain».

    En effet, il est primordial de tenir compte, selon l’orateur, de la dimension humaine et d’un environnement propice pour gérer les compétences individuelles. Il cite à ce titre les entreprises étrangères qui ont investi sur le volet humain (les ressources humaines) qui sont prédominantes sur l’aspect financier et matériel. En ce qui concerne les migrations féminines, Mme Aïcha Kouadri, présidente de l’Association des femmes cadres en Algérie, a dans son intervention situé la migration féminine à travers deux axes : la féminisation des migrations et l’activité des migrantes et les conditions de travail dans les pays d’accueil.

    Selon un rapport des Nations unies sur la population mondiale, en 2006, le nombre de migrants a presque doublé en 1985 et 2005 passant de 106 millions à 195 millions. Cependant, la part des migrants dans la population mondiale n’a que très peu évolué (entre 2,5% en 1960 et 2,9% en 2000). Le même rapport montre qu’au cours des 40 années les femmes sont aussi nombreuses à émigrer que les hommes. En 1985, elles représentaient environ 45% de la migration totale et étaient considérées comme des personnes dépendantes qui accompagnaient leurs maris. Aujourd’hui, elles sont plus de 50% et beaucoup d’entre elles quittent leurs pays pour améliorer leur situation socio- économique et celle de leurs familles. Les femmes évoluant le plus souvent dans des conditions précaires, leurs conditions de travail et de rémunération sont presque toujours inférieures à celles des femmes autochtones et à celles des migrants hommes. Elles sont cantonnées dans des emplois dits féminins, notamment comme employées de maison. (En France, 52% des travailleuses immigrées sont des employées de maison et 41% travaillent à temps partiel).

    L’élément de réflexion sur le phénomène de la «fuite des cerveaux» a été sans contexte d’un apport considérable car il met le doigt sur un ensemble de principes et des origines de ces départs. Le professeur Khaled Berrah a, dans son introduction réfléchie, situé avec exactitude la véritable problématique : «Le monde globalisé d’aujourd’hui fût-il voulu ou subi, est fondé sur la société de la connaissance. Il est à l’ère de la convergence numérique, de la révolution de l’intelligence et de l’immatériel, faisant de l’économie du savoir et de la promotion de l’innovation des clés du développement socio-économique des nations.» M. Berrah a véritablement disséqué les principales causes de cette fuite des cerveaux en soulignant «la problématique bien connue de la fuite des cerveaux (Brain-drain ). Son lot de conséquences négatives sur l’économie des pays en voie de développement reste plus que jamais d’actualité. En outre, la United Nation Conférence on Trade and development (UNCTAD) confirme que le continent africain souffre plus que toute autre région dans le monde du départ de ses compétences et de ses talents en science et en technologie».

    «Les raisons d’un tel exode sont bien connues. Il s’agit, pour l’essentiel, de l’absence de perspectives endogènes d’épanouissement, due à un certain nombre de facteurs tels que les systèmes nationaux d’innovation peu performants, un statut peu valorisant… Aussi, l’aspiration légitime des pays en voie de développement à récupérer leurs compétences expatriées en espérant leur retour a montré ses limites. Le défit pour ces pays est plutôt d’œuvrer pour retenir ceux qui ne sont pas partis.»

    Ainsi, et afin de créer une situation favorable au développement et à la promotion de l’innovation le professeur Berrah «un système éducatif performant en mesure de produire par une formation de qualité les compétences nécessaires à la croissance socio-économique des perspectives endogènes valorisantes à offrir aux compétences formées permettant leur émergence et encourageant leur créativité et partant, endiguant le phénomène de la fuite des cerveaux». La réunion des conditions du succès du transfert de technologies dans le cadre des besoins et de l’environnement nationaux et de mobiliser les compétences expatriées via le paradigme (model) de la «fuite des cerveaux».Cela devra mettre en place une stratégie globale qui vise en matière de technologie et de l’information et de la communication tant il est vrai que ces technologies ont redessiné les contours du développement économique et social. Et, en dernier point, de créer un environnement permettant à tout porteur d’idée, fût-il ingénieur, chercheur ou créateur potentiel de matérialiser, protéger et valoriser les éléments de sa réflexion en la transformant en produits et services au profit du développement ».

    Par La nouvelle République

  • #2
    Une montagne qui va accoucher d'une souris:22:
    -Les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. Mani

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    • #3
      Ce n'est pas une fuite des cervaux qu'il faut dire, c'est une volonté à pousser ces cervaux à quitter le pays.

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      • #4
        Toujours la langue de bois, ce genre de colloques sont financés uniquement que pour cacher une triste réalité: pousser le maximum de personnes honnêtes vers l'exil.

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        • #5
          Un colloque pour discuter le ^pourquoi de la fuite de cerveaux ...pfff !
          c'est simple, un bon salaire et des conditions de travail optimales!
          mais bon faut bien faire marcher l'économie et que quelques hyènes se mettent plein les poches !!
          ?

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          • #6
            Moi je crois qu'ils organisent ces colloques juste pour s'occuper entre eux, manger quelques salés et biscuits, boire un peu de thé, demander comment vont les enfants, etc...

            Ridicule.

            66

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            • #7
              colloque international sur la fuite des cerveaux en algerie .ok.
              a quand un colloque algerien sur la fuite des cerveaux dans le monde ?

              et ya pas que les cervos.ya aussi les bras pas cassés.
              pas la peine de colloque.ce forum suffit.que boutef s'inscrive sur Fa et pose la question.on lui repondra.pourquoi on est partis .et pourquoi on retourne pas ( pas encore !!)

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              • #8
                colloque..

                Comme dt plus haut..il n'y a pas besoin de colloque..il suffit de prendre n'importe quel passant dans la rue..ildonnera une analyse très precise..

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                • #9
                  La fuite des cerveaux et le trafic d’organes

                  D’un point de vue géographique, on appelle ce mouvement la fuite des cerveaux. D’un point de vue biologique, c’est plutôt du trafic d’organes puisque des cerveaux sont aspirés d’ici pour être implantés là-bas. Régulièrement d’ailleurs, l’Etat algérien se rend compte que ses élites partent en masse, alors que tout le système fonctionne justement sur la marginalisation des élites par placement de l’incompétence autour des cercles de décideurs pour créer de l’inertie corruptrice. Pourquoi alors penser qu’en donnant un F2 à Bab Ezzouar et un salaire en dinars à un physicien nucléaire de Los Angeles, celui-ci va tout quitter pour rentrer au pays de Belkhadem ? Le cerveau n’est pas autonome. Il est soutenu par un corps, qui lui aussi a besoin de choses qu’il est allé chercher là-bas. Les mains ont besoin d’autre chose que de serrer un gigot d’agneau. La langue a besoin d’un minimum d’expression pour dire ce qui ne va pas. Les yeux ont besoin de voir autre chose que l’ENTV, les oreilles ont besoin d’une autre musique que le faux tube « ouhda thalita ». Les jambes ont besoin de voyager, le ventre autre chose que de la mayonnaise et le bas-ventre d’un peu de mixité pour assurer son équilibre hormonal. A l’inverse, au bas de l’échelle, les centaines de harraga et qui ne sont pas des cerveaux, partent aussi. Dans sa totale absence de vision, Abdelaziz Belkhadem leur a reproché de refuser du travail. C’est qu’il n’a pas encore compris que les harraga, comme les cerveaux, ne partent pas seulement pour un emploi. Ils quittent l’Algérie pour un pays sans voisins curieux et sans salons réservés aux familles. Ils quittent surtout un pays où mettre un short pour une fille, boire une bière pour un garçon, conduire un camion pour une mère ou entamer une grève contre sa misérable retraite pour un grand-père relèvent tous d’une atteinte aux valeurs nationales.

                  Chawki Amari
                  elwatan
                  Edition du 28 avril 2008

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                  • #10
                    Moha

                    NON NON NON, petit problème, colloque national plutôt, parceque international, ça marche pas, vu que tout le monde s'en fou que les cervaux quittent l'Algérie, ils en sont même ravis.

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                    • #11
                      ..

                      dans ce cas disons plutot un colloque national .

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