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L’importance de l’aspect décoratif ainsi que l’habillage qui constituera la dernière étape dans la réalisation de la grande mosquée Abdelhamid- Ibn-Badis furent l’une des grandes exigences du président de la République lors de sa dernière visite à Oran, en août 2007, au chantier. Ce jour-là, il avait vivement conseillé aux chargés du projet et à leur tête le ministre des Affaires religieuses de se référer au travail réalisé par les artisans de Nedroma et pourquoi pas leur confier le travail en question. Dès lors, chacun s’affaire à satisfaire au mieux les goûts du chef de l’Etat.
A cet effet, un colloque international sur les dimensions architecturales et civilisationnelles des mosquées en Algérie a été organisé, samedi dernier, par le ministère des Affaires religieuses, avec la contribution de l’université Mohamed-Boudiaf. Une importante délégation ministérielle a pris part à l’ouverture de ce premier colloque, à leur tête le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, les ministres de la Formation et de l’Enseignement professionnels, de l’Habitat et le secrétaire général des PME/PMI.
Pour sa part, Abdellah Ghoulamallah estime que l’habillage de la mosquée doit être réalisé de sorte qu’elle ait son empreinte civilisationnelle et se placer ainsi au rang d’un patrimoine de grande envergure. L’occasion, dit-il, est de suivre les idées et autres connaissances dans le domaine architectural et décoratif des savants et scientifiques que nous allons suivre attentivement.
Prenant la parole, Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, après avoir dressé un long historique des différentes réalisations architecturales s’agissant des mosquées à travers les différentes civilisations, fera remarquer qu’à son indépendance, l’Algérie a vu la construction d’une multitude de mosquées ; toutefois dans une sorte d’anarchie architecturale. D’où, note-t-il, «la nécessité de respecter les normes de construction et se référer à l’architecture maghrébine et algérienne».
La contribution de son ministère consiste, dira El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en «la disponibilité de la main- d’œuvre. Celle-ci, ajoute-t-il, pourra également bénéficier d’une formation dans le domaine en question et contribuer ainsi à l’édification d’une telle œuvre architecturale».
Toutefois, il a recommandé l’alliage entre l’authenticité et la modernité pour une architecture qui se complète. «L’Algérie compte 31 chambres d’artisanat et pas moins de 100 000 artisans», dira le secrétaire général des PME/PMI qui, tout en reconnaissant que les PME/PMI ne parviennent pas souvent à réaliser de grands projets, «il est toujours utile de les encourager», précisera- t-il. L’idée de la construction de la mosquée Abdelhamid-Ibn-Badis, dont l’assiette est située au rondpoint de la cité Djamel, à l’est de la ville d’Oran, date de février 1971, ce n’est qu’en 1995, que le projet fut inscrit au programme de l’Etat. Les travaux, confiés à l’entreprise Batior, suite à un avis d’appel d’offres et portant sur la réalisation des sous-sols sur 16 000 m2, avaient démarré le 5 juillet 2000.
Néanmoins, et suite à des désaccords, le projet fut confié à une entreprise chinoise. Les travaux concernant la deuxième tranche ont repris en juillet 2006, pour un délai de sept mois. L’on saura que dans sa globalité, la réalisation de ce projet est évaluée à 55 milliards de dinars.
La mosquée sera dotée d’un centre des arts islamiques de 5 500 m2, un centre d’enseignement et de recherche de 16 salles, offrant 480 places pédagogiques en post-graduation, et un hôtel de 200 lits pour les résidents et les visiteurs, un centre culturel avec une bibliothèque de 300 places et une salle de conférences de 100 places.
La mosquée Abdelhamid-Ben-Badis d’Oran dispose d’une superficie globale de 27 000 m2, pouvant recevoir entre 50 000 et 60 000 fidèles. La coupole de la mosquée, qui s’étend sur un diamètre de 26 m et une hauteur de 46 m portera un lustre de 800 lampes totalisant un poids de 5,5 q auquel s’ajoutent 200 lustres et 150 projecteurs.
Elle sera dotée de 200 ventilateurs, d’un chauffage central et de deux grands ascenseurs. L’accès à l’étage, réservé aux femmes, se fera par deux ascenseurs pouvant transporter entre 50 et 60 personnes chacun. C’est dire l’importance du projet.
Par Le Soir
A cet effet, un colloque international sur les dimensions architecturales et civilisationnelles des mosquées en Algérie a été organisé, samedi dernier, par le ministère des Affaires religieuses, avec la contribution de l’université Mohamed-Boudiaf. Une importante délégation ministérielle a pris part à l’ouverture de ce premier colloque, à leur tête le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, les ministres de la Formation et de l’Enseignement professionnels, de l’Habitat et le secrétaire général des PME/PMI.
Pour sa part, Abdellah Ghoulamallah estime que l’habillage de la mosquée doit être réalisé de sorte qu’elle ait son empreinte civilisationnelle et se placer ainsi au rang d’un patrimoine de grande envergure. L’occasion, dit-il, est de suivre les idées et autres connaissances dans le domaine architectural et décoratif des savants et scientifiques que nous allons suivre attentivement.
Prenant la parole, Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat, après avoir dressé un long historique des différentes réalisations architecturales s’agissant des mosquées à travers les différentes civilisations, fera remarquer qu’à son indépendance, l’Algérie a vu la construction d’une multitude de mosquées ; toutefois dans une sorte d’anarchie architecturale. D’où, note-t-il, «la nécessité de respecter les normes de construction et se référer à l’architecture maghrébine et algérienne».
La contribution de son ministère consiste, dira El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en «la disponibilité de la main- d’œuvre. Celle-ci, ajoute-t-il, pourra également bénéficier d’une formation dans le domaine en question et contribuer ainsi à l’édification d’une telle œuvre architecturale».
Toutefois, il a recommandé l’alliage entre l’authenticité et la modernité pour une architecture qui se complète. «L’Algérie compte 31 chambres d’artisanat et pas moins de 100 000 artisans», dira le secrétaire général des PME/PMI qui, tout en reconnaissant que les PME/PMI ne parviennent pas souvent à réaliser de grands projets, «il est toujours utile de les encourager», précisera- t-il. L’idée de la construction de la mosquée Abdelhamid-Ibn-Badis, dont l’assiette est située au rondpoint de la cité Djamel, à l’est de la ville d’Oran, date de février 1971, ce n’est qu’en 1995, que le projet fut inscrit au programme de l’Etat. Les travaux, confiés à l’entreprise Batior, suite à un avis d’appel d’offres et portant sur la réalisation des sous-sols sur 16 000 m2, avaient démarré le 5 juillet 2000.
Néanmoins, et suite à des désaccords, le projet fut confié à une entreprise chinoise. Les travaux concernant la deuxième tranche ont repris en juillet 2006, pour un délai de sept mois. L’on saura que dans sa globalité, la réalisation de ce projet est évaluée à 55 milliards de dinars.
La mosquée sera dotée d’un centre des arts islamiques de 5 500 m2, un centre d’enseignement et de recherche de 16 salles, offrant 480 places pédagogiques en post-graduation, et un hôtel de 200 lits pour les résidents et les visiteurs, un centre culturel avec une bibliothèque de 300 places et une salle de conférences de 100 places.
La mosquée Abdelhamid-Ben-Badis d’Oran dispose d’une superficie globale de 27 000 m2, pouvant recevoir entre 50 000 et 60 000 fidèles. La coupole de la mosquée, qui s’étend sur un diamètre de 26 m et une hauteur de 46 m portera un lustre de 800 lampes totalisant un poids de 5,5 q auquel s’ajoutent 200 lustres et 150 projecteurs.
Elle sera dotée de 200 ventilateurs, d’un chauffage central et de deux grands ascenseurs. L’accès à l’étage, réservé aux femmes, se fera par deux ascenseurs pouvant transporter entre 50 et 60 personnes chacun. C’est dire l’importance du projet.
Par Le Soir