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Brésil: Le soja prédateur de l’Amazonie

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  • Brésil: Le soja prédateur de l’Amazonie

    La politique de la culture intensive de soja dans le Mato grosso dans le sud du Para ainsi que celui de l’élevage bovin se paye au prix fort, celui de la déforestation irrémédiable de la forêt amazonienne.

    La forêt amazonienne, l'Amazonie sont considéré comme les poumons de la planète or ces poumons s'asphyxient de jour en jour.
    L’appropriation de la terre est aussi devenu un nouvel enjeu qui est combattu et arraché par la violence. Une nouvelle criminalité s’installe et la culture illégale de soja s’intensifie.

    Il faut savoir qu’au brésil le soja est le principal produit agricole vendu à l’exportation notamment vers la chine et l’Europe , d’où une forte demande et un accroissement intensif de sa production et cela au prix de la destruction de la forêt .

    La forêt amazonienne est un des rares sanctuaires de la biodiversité mais pour combien de temps. ?

    Santarem, ville paisible de bord de fleuve, dans le nord-est de l’Etat du Para, prend des airs de Far-West. «Depuis deux ans, on voit des violences», explique Philippe Sablayrolle, coopérant technique du Groupe de recherche et d’échanges technologiques (GRET). «On voit maintenant des pistolets, des pressions, des gens qui attaquent les baraques et qui mettent le feu, ça n'existait pas il y a 5 ans. Et ça, c'est dû à une concurrence beaucoup plus forte pour les terres». Les zones de conflits coïncident avec les endroits où la frontière agricole se réactive, où l’on se bat pour la terre.(...)

    Le ministre de l'Agriculture est un monstre

    Les convictions des plus grands défenseurs de l’Amazonie, dont l’actuelle ministre de l’Environnement Marina Silva -ancienne compagne de lutte du militant écologiste assassiné Chico Mendes- se heurtent à une réalité économique, à l’origine de nombreuses contradictions.

    «Ce qui est terrible, se lamente le père Sena, c'est que notre gouvernement, celui de Lula pour lequel on s'est tellement battu pour qu'il arrive au pouvoir, ce gouvernement qui a quelqu'un comme Marina Silva comme ministre de l'Environnement, a aussi un ministre de l'Agriculture qui est un monstre, qui encourage le défrichement et la destruction de l'Amazonie pour planter du soja car le soja est générateur de devises sur le marché international et que notre gouvernement a besoin d'argent pour payer notre dette extérieure».

    Philippe Sablayrolle dresse le même constat : «Il y a une volonté réelle d’action qui n'existait pas il y a 10 ans. Le gouvernement a pris des mesures effectives de protection, avec la fiscalisation de l'environnement, l’intervention de la police, on a même vu l'armée s'en mêler. Mais, au Brésil, la politique macro-économique de fond reste orientée sur le développement économique à tout crin, basé sur l'exportation. En Amazonie, le réflexe de cette politique-là, c'est l'élevage, c'est l'exploitation des bois, en grande partie illégale et plus récemment le soja. Pour moi, nous sommes face à une politique schizophrénique».

    Le soja, nouveau prédateur de l’Amazonie
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