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Ce qui devait être un acte humanitaire et de bonne volonté pour venir en aide à des enfants malades, de surcroît, des Irakiens réfugiés en Jordanie pour des raisons de guerre, risque de prendre des proportions politiques de portée internationale. La décision du Conseil national de l’Ordre des médecins ( CNOM) de prendre en charge, à ses frais, 14 enfants irakiens souffrant de cardiopathies congénitales, suscite une réaction des plus intrigantes chez une association israélienne dénommée «Chifit Akhim».
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - «Chifit Akhim» aurait décidé de séquestrer les enfants dans un endroit gardé, jusque-là secret. C’est ce que nous avons appris hier de la bouche du président du CNOM, le docteur Bekkat Berkani Mohamed, qui a animé une conférence de presse à quelques heures seulement de son envol pour la Jordanie, où son équipe et lui tenteront d’élucider toute l’énigme qui entoure le transfert de ces enfants en Algérie.
Faut-il le préciser, le Conseil national de l’Ordre des médecins a été contacté par un médecin irakien, Omar Kubeissi, qui travaille dans une clinique en Jordanie et qui a lancé le SOS pour la prise en charge de ces enfants par l’Algérie, dans le cadre de la solidarité arabe. «Nous avons répondu favorablement à cet appel de détresse et l’UGTA nous a garanti à cet effet, la prise en charge financière de toute cette opération. Nous avons également l’appui de plusieurs cliniques privées et des hôpitaux», a affirmé M. Berkani en insistant sur le caractère humanitaire et solidaire de cette action. «Nous n’avons pas soupçonné que cette affaire prenne une ampleur aussi importante».
En fait, la presse française qui a pris la défense de l’association israélienne a fait croire que «l’Algérie a détourné ces malades qui, a priori, devaient être transférés à Tel Aviv. Selon le conférencier, les familles des enfants malades ont, effectivement accepté dans un premier temps par désespoir, l’aide de l’association israélienne. Mais une fois que l’Algérie a répondu favorablement à la sollicitation du médecin irakien, les familles ont été soulagées par l’offre. «Nous allons rencontrer les parents de ces enfants et leur poser clairement la question s’ils veulent transférer leurs enfants en Algérie. Nous ne ferons rien contre la volonté des concernés », a rassuré M. Berkani.
Pour ce qui est de la prise en charge des soins des enfants, l’orateur a expliqué que dès son arrivé en Jordanie, il consultera les dossiers médicaux des malades et des copies seront transmises aux spécialistes algériens, volontaires pour participer à cette action humanitaire. «Les 14 enfants seront pris en charge par l’Algérie dans la mesure des compétences nationales. Si un transfert vers d’autres pays plus compétents est nécessaire, nous ferons également toutes les démarches indispensables», fait-il savoir, en rappelant que la Jordanie accueillera du 1er au 4 mai le congrès des médecins arabes. Une occasion certes pour discuter du cas de ces enfants irakiens. Jusqu’à hier, les informations réunies de part et d’autres concernant cette affaire, restent incomplètes.
R. M. (Le soir d'Algérie)
Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - «Chifit Akhim» aurait décidé de séquestrer les enfants dans un endroit gardé, jusque-là secret. C’est ce que nous avons appris hier de la bouche du président du CNOM, le docteur Bekkat Berkani Mohamed, qui a animé une conférence de presse à quelques heures seulement de son envol pour la Jordanie, où son équipe et lui tenteront d’élucider toute l’énigme qui entoure le transfert de ces enfants en Algérie.
Faut-il le préciser, le Conseil national de l’Ordre des médecins a été contacté par un médecin irakien, Omar Kubeissi, qui travaille dans une clinique en Jordanie et qui a lancé le SOS pour la prise en charge de ces enfants par l’Algérie, dans le cadre de la solidarité arabe. «Nous avons répondu favorablement à cet appel de détresse et l’UGTA nous a garanti à cet effet, la prise en charge financière de toute cette opération. Nous avons également l’appui de plusieurs cliniques privées et des hôpitaux», a affirmé M. Berkani en insistant sur le caractère humanitaire et solidaire de cette action. «Nous n’avons pas soupçonné que cette affaire prenne une ampleur aussi importante».
En fait, la presse française qui a pris la défense de l’association israélienne a fait croire que «l’Algérie a détourné ces malades qui, a priori, devaient être transférés à Tel Aviv. Selon le conférencier, les familles des enfants malades ont, effectivement accepté dans un premier temps par désespoir, l’aide de l’association israélienne. Mais une fois que l’Algérie a répondu favorablement à la sollicitation du médecin irakien, les familles ont été soulagées par l’offre. «Nous allons rencontrer les parents de ces enfants et leur poser clairement la question s’ils veulent transférer leurs enfants en Algérie. Nous ne ferons rien contre la volonté des concernés », a rassuré M. Berkani.
Pour ce qui est de la prise en charge des soins des enfants, l’orateur a expliqué que dès son arrivé en Jordanie, il consultera les dossiers médicaux des malades et des copies seront transmises aux spécialistes algériens, volontaires pour participer à cette action humanitaire. «Les 14 enfants seront pris en charge par l’Algérie dans la mesure des compétences nationales. Si un transfert vers d’autres pays plus compétents est nécessaire, nous ferons également toutes les démarches indispensables», fait-il savoir, en rappelant que la Jordanie accueillera du 1er au 4 mai le congrès des médecins arabes. Une occasion certes pour discuter du cas de ces enfants irakiens. Jusqu’à hier, les informations réunies de part et d’autres concernant cette affaire, restent incomplètes.
R. M. (Le soir d'Algérie)
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