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Le pétrole cher? Pas du tout! "C'est une énergie presque gratuite"

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  • Le pétrole cher? Pas du tout! "C'est une énergie presque gratuite"

    Selon certains observateurs, il est temps de remettre les choses en place à propos de la cherté du pétrole. Non, l'or noir n'est pas cher en regard des services qu'il nous rend. Oui, il devrait devenir beaucoup plus cher à l'avenir. Oui, l'Européen peut se réjouir de ne pas devoir faire son plein en dollar...

    Cher, le pétrole? "Pour un Européen, le niveau de consommation actuel de pétrole revient à disposer, en 1860, de l'équivalent de 100 domestiques en permanence. Dans ce contexte, l'énergie est quasiment gratuite!". C'est le consultant en climat/énergie Jean-Marc Jancovici qui ose la comparaison. L'homme est depuis longtemps connu pour ruer dans les brancards et secouer les esprits à propos des grandes questions climatiques et énergétiques. Mais sur ce coup-là, il est rejoint par d'autres experts économistes, géologues ou autres ingénieurs, pour qui le pétrole reste, n'en déplaise aux consommateurs, bon marché. "Même à 240 dollars le baril, avec 150 litres de pétrole par baril, le pétrole serait à peine plus cher que l'eau minérale!"... "Tant que le consommateur est prêt à payer, le prix continuera de monter. Si on veut rester dans une économie de marché, on voit mal les gouvernements intervenir pour le faire baisser"...

    Une question taraude cependant les observateurs depuis plusieurs années déjà, qui touche aux quantités d'or noir que la planète peut encore fournir. On consomme environ 30 milliards de barils par an, et la demande ne cesse d'augmenter, particulièrement dans les pays émergents comme l'Inde et la Chine, où le pétrole est nécessaire pour produire de l'électricité (alors que dans les pays occidentaux, le pétrole sert essentiellement aux déplacements). Mais un gros problème se pose lorsque l'on sait que chaque année depuis 20 ans, on produit et consomme plus de pétrole qu'on n'en découvre. Fin 2006, les réserves prouvées, possibles et probables d'or noir atteignaient au total 1210 milliards de baril. "On a donc 32 à 33 ans minimum devant soi, 42 à 43 ans selon les efforts qui seront engagés" dans la recherche de nouveaux gisements et de gisements alternatifs, explique Yves Mathieu, géologue et ingénieur à l'Institut français du pétrole (IFP).

    Ne nous plaignons pas...
    Dans dix à vingt ans, nous devrions atteindre le fameux "pic du pétrole", moment à partir duquel les quantités produites déclineront chaque année. "L'épuisement de la réserve crée la rareté sur le marché: parmi les gisements que l'on connaît, on n'arrive pas à développer suffisamment rapidement de nouvelles capacités de production", explique François Lescaroux, économiste à l'IFP. Un conseiller chez EDF, Bernard Rogeaux, poursuit afin de justifier la hausse des prix: "Certains groupes pétroliers ont fait des investissements qui ne seront rentables qu'avec un baril à 75 dollars. En dessous, ils y perdront. Ils vont donc peser pour maintenir les prix au-delà de cette limite."

    La raison voudrait qu'on se tourne alors vers des énergies alternatives. Mais le conseiller chez EDF pose cette question: "A partir de quel prix devient-il rentable de se tourner vers d'autres énergies?".Un grand groupe énergétique situait le seuil de rentabilité de la voiture électrique à 250 dollar le baril. Ce qui laisse encore de la marge au pétrole pour augmenter...

    Et pourtant, les Européens n'ont pas à se plaindre. Car si le prix du pétrole augmente inexorablement, le dollar ne cesse, dans le même temps, de crever les planchers, ce qui avantage les consommateurs réglant leur plein en euros. Ainsi, selon la Fédération pétrolière belge (FPB), si un euro valait un dollar, le prix de l'essence à la pompe serait aujourd'hui de 1,84 euro le litre, et 1,75 euro pour le litre de diesel.

    Ne nous plaignons pas...
    Dans dix à vingt ans, nous devrions atteindre le fameux "pic du pétrole", moment à partir duquel les quantités produites déclineront chaque année. "L'épuisement de la réserve crée la rareté sur le marché: parmi les gisements que l'on connaît, on n'arrive pas à développer suffisamment rapidement de nouvelles capacités de production", explique François Lescaroux, économiste à l'IFP. Un conseiller chez EDF, Bernard Rogeaux, poursuit afin de justifier la hausse des prix: "Certains groupes pétroliers ont fait des investissements qui ne seront rentables qu'avec un baril à 75 dollars. En dessous, ils y perdront. Ils vont donc peser pour maintenir les prix au-delà de cette limite."

    La raison voudrait qu'on se tourne alors vers des énergies alternatives. Mais le conseiller chez EDF pose cette question: "A partir de quel prix devient-il rentable de se tourner vers d'autres énergies?".Un grand groupe énergétique situait le seuil de rentabilité de la voiture électrique à 250 dollar le baril. Ce qui laisse encore de la marge au pétrole pour augmenter...

    Et pourtant, les Européens n'ont pas à se plaindre. Car si le prix du pétrole augmente inexorablement, le dollar ne cesse, dans le même temps, de crever les planchers, ce qui avantage les consommateurs réglant leur plein en euros. Ainsi, selon la Fédération pétrolière belge (FPB), si un euro valait un dollar, le prix de l'essence à la pompe serait aujourd'hui de 1,84 euro le litre, et 1,75 euro pour le litre de diesel.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bonjour Hbibna SOLAS !! suivez bien mon regard , nous sommes des les années 80 , un baril égal : 10 dollars , une bouteille dévian coûte : 1 dollars , alors fait ton compte , mais c'est normal qu'il n'est pas cher le pétrole , son vrai pris moi je dirai 450 dollars le baril .
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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