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Azouaou Memmri : Le maître de la peinture moderne Algérienne

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  • Azouaou Memmri : Le maître de la peinture moderne Algérienne

    Le maître de la peinture moderne Algérienne 1890 - 1954




    " ... Ce refus de la concession à l'effet facile, au banal pittoresque , on le retrouve dans toutes les oeuvres de MAMMERI. Sobriété et vérité, telle est sa formule. Ses portraits sont d'une calme réflexion, d'une studieuse et profonde psychologie". C'est ainsi que Louis-Eugène Angéli dans "Les maîtres de la peinture Algérienne" définit la peinture de Azouaou MAMMERI. Celui -ci est considéré par son petit-fils Azwaw, lui-même artiste, comme "le précurseur de la peinture moderne au Maghreb et en Afrique, contemporain de Matisse".

    Enseignant en Grande Kabylie en 1910, à Gouraya en 1913, puis professeur de dessin d'ornement à Rabat et à Fez en 1919, ensuite inspecteur régional des arts indigènes à Rabat, il fut à partir de 1929 nommé inspecteur des arts Marocains à Marrakech. Il y restera jusqu'à sa retraite en 1948. Ses réalisations de ce temps-là ne se comptent pas. Son temps, il le passait à organiser entre autres le Musée Dar Si Said où il habite à Marrakech, en passant par des Musées locaux à Mogador, Safi,Ouarzazate ...
    Artiste dans l'âme et dans la main, il crée une école de musique Andalouse et de chants Berbères dont les orchestres se produisent régulièrement à Radio Maroc. Sa passion pour le folklore berbère le poussa à collaborer comme conseiller technique à la réalisation du film documentaire "Danses Berbères".
    En 1950, il écrit un livre intitulé : "Comment je suis venu à la peinture?" où il évoque ses débuts difficiles et timides , sa volonté farouche de franchir tous les obstacles pour réussir, sans oublier de remercier tous ceux qui ont contribué à son plein épanouissement C'est un ouvrage qui se lit comme une confidence, un précieux document qui devrait être préservé ainsi que toute son oeuvre picturale." Un jour, dira son fils Madjid, il apprit par le bulletin mensuel de l'école qu'il existait un cabinet de dessin auprès du Rectorat d'Alger, dirigé par l'inspecteur de l'enseignement artistique en Algérie M.P. Carré. Cefut une ambiance de confiance et d'enthousiasme qui prévalut des qu'il lui prit la petite toile représentant l'école de Toudja qu'il lui avait tendue ..."
    1916, sera pour lui une année décisive. Tous les maîtres de la peinture qu'il a cotoyés, reconnaissent en lui un génie en la matière à tel point que le dernier en date, Léon Carré, lui dit tout simplement: "Ce que vous avez fait durant ces derniers huit mois ,c'est ce que la plupart des artistes font en plusieurs années à l'école des Beaux-Arts."
    Au mois d'octobre de la même de la même année, rompant avec le passé, il traversera la frontière, attiré par le Maroc, pays neuf dont on chantait tant de louanges, pour y exercer les fonctions de professeur de dessin. En Algérie ou ailleurs, Azouaou MAMMERI a été guidé par un seul leitmotiv : l'exaltante envie de peindre.
    "Grand artiste, animateur infatigable, il n'aura pas eu cette joie d'assister à l'inauguration du buste de Prosper Ricard, son protecteur, ancien élève comme lui à l'école normale de Bouzaréah à Alger et dont il était le président du comité. Son souvenir se perpétuera dans l'école par une de ses oeuvres qu'il a offerte en 1938 à cette institution de sa jeunesse" affirme toujours L. Eugène Angéli dans "Les maîtres de la peinture Algérienne".
    Son fils se souvient encore de la phrase de Omar Racim, accompagné de son épouse lors de la rétrospective organisée par l'UNAP en 1966 à la galerie Pasteur." J'ai revu pour la dernière fois Si Mammeri à l'exposition qu'il avait donnée en 1952 à la galerie Ex Bosco à Alger. Je garde de lui le souvenir de l'un de nos plus grands maîtres qui a joué un rôle de tout premier ordre sur la scène internationale."
    Né présumé en 1890, il décède le 17 septembre 1954.
    La mort a eu raison de lui au moment où il mettait la dernière touche à une toile. Il fut surpris par un ictus cérébral. Il succomba huit jour apres à Taourirt Mimoun Ath Yanni (Beni Yenni) , parmis les siens, Ses oeuvres sont au musée national des Beaux Arts d'Alger, dans d'autres musées d'Algérie, aux USA et au luxembourg.

    Source:
    -Article "50 ème anniversaire de la mort de Mameri Azzouaou, le maître de la peinture moderne". In "L'EXPRESSION" du 05 octobre 2004.
    -Mansour Abrous: " Les artistes Algériens, dictionnaire biographique 1917-1999, Casbah Editions 2001.





  • #2



    Azouaoui MAMMERI (1890-1954) « Village kabyle ». Huile sur carton, signée en bas à droite titrée au dos sur une étiquette ancienne. 26 x 34 cm

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    • #3
      Merci Tamedit n-was pour l'article.

      J'ai découvert azouaou Mammeri y a quelques années et j'ai été séduite par la beauté et la variété de ses peintures (il a peint des paysages, villes, personnes des 4 coins d'Algérie).... et et j'ai été encore plus étonnée de ne pas l'avoir connu plutôt! .......c'est un très très grand peintre,...et tous les artistes de son époque s'accordent à le dire.

      ....à découvrir donc.

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      • #4
        azul,

        anda d Marikan?
        ...Ses oeuvres sont ...... aux USA ...
        tanemmirt.

        M.
        Lu-legh-d d'aq-vayli, d-ragh d'aq-vayli, a-d'em-tegh d'aq-vayli.

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        • #5
          Y en a qui vont finir en avatar ^^

          sahit tamedit
          Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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          • #6
            Merci Tamedit n was, je viens de le découvrir, et merci à Tafsut !

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            • #7
              de rien asirem, merci a tamedit surtout.

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