Pour ceux que ça intéresse une émission " Faites entrer l'accusé" présentée par Christophe Hondelatte dont le thème sera "Khaled Kelkal, ennemi public n°1" sur France 2 à 22h25mn.
Critique Télérama: TT
=== MODERATION ===
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25 juillet 1995 : l'attentat du RER Saint-Michel à Paris fait huit morts et 250 blessés. En quelques semaines, sept autres attentats plongent la France dans la terreur. L'armée est dans les rues, c'est le début du plan «vigipirate». Kelkal est le premier poseur de bombe identifié, et pour les Français un coupable désigné. C'est le début d'une chasse à l'homme sans précédent, jusqu'à ce que Kelkal soit abattu, un soir de septembre 95, devant les caméras de télévision. A travers le récit de la traque de Kelkal, considéré à l'époque comme «l'ennemi public n°1», Christophe Hondelatte revient sur une affaire emblématique d'un phénomène alors nouveau : le terrorisme islamiste et les tentatives pour mettre les criminels hors d'état de nuire.
Présenté par Christophe Hondelatte. Réalisation : Bernard Faroux. Documentaire de Florent Chevolleau (France, 2006). 85 mn. Rediffusion.
Le 25 juillet 1995, une bombe explose à bord du RER B, station Saint-Michel, à Paris. Scènes d’horreur dans les sous-sols de la capitale, stupeur en surface où s’organisent les secours : les images glacent le sang. C’est le début d’une vague d’attentats qui va plonger la France dans la psychose. D’emblée, l’engin artisanal bourré de clous et de boulons met les enquêteurs sur la piste de l’islamisme radical algérien. Puis un suspect est identifié grâce à une empreinte relevée sur une bombe qui visait le TGV Paris-Lyon. Il s’agit de celle de Khaled Kelkal, 24 ans, petit voyou que les policiers imaginent mal en terroriste. Traqué, il est tué par le GIGN le 29 septembre 1995, devant les caméras de télévision.
Y avait-il moyen de le prendre vivant ? demande Christophe Hondelatte à Roger Marion, à l’époque chef de la division nationale antiterroriste, revenant sur la polémique qui entoura la mort de Kelkal. A-t-il été un bouc émissaire ? Des questions parmi d’autres, toutes aussi captivantes, qui irriguent ce document remarquable, relecture critique et documentée d’événements épars dont les dessous échappent encore largement au public. Le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, des enquêteurs, des magistrats livrent leur vision des faits et permettent la reconstitution de l’enquête complexe qui aboutit à l’arrestation de deux têtes du réseau, Bensaïd et Belkacem. Le décryptage se double ici d’une précieuse réflexion sur l’effrayante métamorphose d’un gamin brillant de Vaulx-en-Velin en poseur de bombes.
Isabelle Poitte Isabelle Poitte
Télérama, Samedi 26 avril 2008
Le 25 juillet 1995, une bombe explose à bord du RER B, station Saint-Michel, à Paris. Scènes d’horreur dans les sous-sols de la capitale, stupeur en surface où s’organisent les secours : les images glacent le sang. C’est le début d’une vague d’attentats qui va plonger la France dans la psychose. D’emblée, l’engin artisanal bourré de clous et de boulons met les enquêteurs sur la piste de l’islamisme radical algérien. Puis un suspect est identifié grâce à une empreinte relevée sur une bombe qui visait le TGV Paris-Lyon. Il s’agit de celle de Khaled Kelkal, 24 ans, petit voyou que les policiers imaginent mal en terroriste. Traqué, il est tué par le GIGN le 29 septembre 1995, devant les caméras de télévision.
Y avait-il moyen de le prendre vivant ? demande Christophe Hondelatte à Roger Marion, à l’époque chef de la division nationale antiterroriste, revenant sur la polémique qui entoura la mort de Kelkal. A-t-il été un bouc émissaire ? Des questions parmi d’autres, toutes aussi captivantes, qui irriguent ce document remarquable, relecture critique et documentée d’événements épars dont les dessous échappent encore largement au public. Le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière, des enquêteurs, des magistrats livrent leur vision des faits et permettent la reconstitution de l’enquête complexe qui aboutit à l’arrestation de deux têtes du réseau, Bensaïd et Belkacem. Le décryptage se double ici d’une précieuse réflexion sur l’effrayante métamorphose d’un gamin brillant de Vaulx-en-Velin en poseur de bombes.
Isabelle Poitte Isabelle Poitte
Télérama, Samedi 26 avril 2008
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