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La croissance algérienne doit se faire avec les Asiatiques

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  • La croissance algérienne doit se faire avec les Asiatiques

    Abdelatif Benachenhou. économiste et ancien ministre des Finances

    Dans un ouvrage consacré à la croissance économique algérienne, dont la sortie sur le marché est prévue le mois prochain, l’ancien conseiller économique de Bouteflika et ancien ministre des Finances, Abdelatif Benachenhou, plaide pour un partenariat avec les pays asiatiques, les plus aptes, selon lui, à accompagner le développement de l’Algérie par rapport aux pays arabes ou européens. L’économiste, qui était hier l’invité de l’Institut supérieur de gestion

    et de planification (ISGP) pour une conférence-débat sur la croissance économique, a résumé neuf idées développées dans son livre intitulé Pour une meilleure croissance. Selon lui, « un potentiel considérable de coopération existe avec les pays de l’Asie, notamment la Corée du Sud, l’Inde et la Chine. Ma conviction est que, s’il y a des acteurs avec lesquels la croissance économique peut se faire, c’est bien les pays de l’Asie », affirme M. Benachenhou. Pour lui, ni les pays d’Europe, qui sont intéressés à investir beaucoup plus en Europe de l’Est et en Turquie (c’est le cas de l’Allemagne), et encore moins les pays arabes, qui disposent de capitaux mais manquent d’expertise, ne peuvent égaler les Asiatiques qui disposent de capitaux et de technologies nécessaires pour une bonne coopération économique. Les secteurs que propose le conférencier à soumettre au partenariat avec ces pays concernent toutes les filières dans lesquelles ces derniers excellent, à l’exemple de la construction navale ou la construction automobile. La seule condition que met M. Benachenhou pour que ce type de partenariat réussisse a trait à l’amélioration du climat d’investissement dans le pays, particulièrement en ce qui concerne les services portuaires : « La logistique portuaire est une question centrale pour le développement du pays », soutient l’ancien ministre. Quant au rôle que pourraient avoir nos opérateurs économiques dans cette croissance, l’économiste pense que le secteur public « doit se moderniser et changer de management » et que « le privé a des progrès considérables à faire en matière d’organisation, de gestion, de formation et de bonne gouvernance ». Ce n’est pas pour autant qu’il faut les exclure. Pour M. Benachenhou, ces derniers sont appelés à « se battre pour relever le défi, comme certaines entreprises l’ont fait et ont réussi ». Il donnera l’exemple des cimenteries publiques qui ont réalisé ces dernières années une croissance considérable, passant d’une production estimée à 8 millions de tonnes en 2000, à 11 millions de tonnes en 2007. « Grâce à cela, l’Algérie qui importait chaque année 3 millions de tonnes de ciment, n’en importe aujourd’hui que 100 000 t », affirme M. Benachenhou. C’est dire que « le potentiel de substitution aux importations est extrêmement important », dans la mesure où « beaucoup de produits importés de l’étranger peuvent être fabriqués chez nous », explique encore l’économiste. Alors que les besoins de l’Algérie en rond à béton sont de l’ordre de 2 millions de tonnes par an, la production nationale n’en assure, selon lui, que 400 000 t. « Le différentiel est importé par manque de fer, au moment où une capacité de laminage de 1 500 000 t est à l’arrêt », indique M. Benachenhou. S’agissant des exportations, le conférencier affirme que le pays dispose d’un potentiel minier important mais quasiment négligé. Selon lui, l’Algérie peut exporter du marbre pour une valeur de 150 millions d’euros par an, d’autant qu’elle recèle une réserve de huit siècles. La croissance économique de l’Algérie, aux yeux de l’ancien ministre, est aussi l’affaire de « Sonatrach qui est l’un des agents excédentaires les plus importants du pays ». La loi sur les hydrocarbures a remis la compagnie pétrolière au centre du dispositif d’investissement, mais en réalité, « ce rôle n’est pas entièrement assuré », affirme l’économiste. Selon lui, « avec le programme d’investissement de 75 milliards de dollars dont elle dispose, Sonatrach peut contribuer énormément à l’essor économique du pays, à condition de la muscler, de valider son programme, de la doter d’une stratégie financière appropriée et de la laisser travailler », soutient M. Benachenhou. Et de conclure : « Je ne vois pas pour quelle raison Sonatrach n’est pas autorisée à s’endetter à l’international pour booster son programme d’investissement, d’autant que nos banques en sont incapables en raison des mesures prudentielles qui les entourent. »

    Lyes Malki
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    oui je suis tout a fait d'accord avec le principe de cette collaboration.
    mais il y a beaucoup de chausses trapes.politiques.
    la situation régionale.je suppose que certains vont essayer de destabiliser la region.un peu comme le darfour.
    mais ce serait formidable d'avoir une industrie chinoise en algerie.
    navale ou aéronautique.( l'automobile est en perte de vitesse je crois.et les futurs modeles ne sont pas encore mis au point)

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    • #3
      J'ai déjà travailler avec les asiatiques et je crois pas que le salut viendras d'eux, avec eux tu marches ou tu crèves !
      Comme disait Mao, il faut marcher sur ses propres pieds !
      ?

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      • #4
        ach jab l'algerie aux pays asiatiques, que ce soit en termes d'affinites en affaires, en termes d'economies, de facon de faire business, etc.. Je pense que ce n'est pas la peine d'etre inventif et innovateur quand il s'agit d'evidences, l'avenir de l'algerie est autour d'elle, c'est a dire ou au nord, ou au sud ou a l'est ou a l'ouest, ou tous ces intervenants en meme temps. Elle doit juste faire le choix...

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        • #5
          Les voisins immédiats, ça marche pas.
          Ceux au Nord, sont frileux et hypocrites. Ils se comportent toujours en donneurs de leçons et sont les véritables vautours.
          Je crois que les asiatiques et les anglo-saxons (surtout Canada) et des pays comme le Brésil sont des meilleurs partenaires. Ils ne sont pas arrogants et même s'ils peuvent êter plus durs en affaires (chinois).

          Je pense que la Sonatrach devrait se diversifier en Algérie dans plusieurs domaines porteurs comme les mines, le marbre... et surtout l'agriculture. Ce serait bien qu'ils embauchent des agriculteurs et avec leur expertise en gestion, etc... faire des fermes géantes sur les hauts plateaux, dans le sahara, etc...
          Dernière modification par DZmes Bond, 30 avril 2008, 02h12.
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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          • #6
            je vois que l'experience ideologique est en train de se repeter dans le domaine economique aussi, version 2008. Importer des politiques de pays aussi lointains que differents et a tous les niveaux ou il n'existe pas de "domaine d'intersection" et faire du peuple un cobbaye pour voir si ca marche. Dans 30 ans, Alger sera en train de dire que sa croissance doit se faire avec l'Alaska et ce sera parti pour encore 30 ans de testing. Les besoins de l'algerie sont clairs et nettes et ont leurs specifites. Ces specifites, une entreprise maghrebine, francaise ou europeenne a plus de chance de les comprendre et de les absorber qu'une maniere de faire chinoise, cubaine ou russe. Tous les pays cherchent a se mettre dans un bloc ou ils ont un minimum d'affinites, tant sur le systeme des affaires, judiciare, politique, linguistique, historique, regional ou autre. Faire fi de tout cela et esperer coller l'Algerie aux pays asiatiques est a mon avis une blague. Franchement je ne comprends pas ces dirigeants.
            Dernière modification par ayoub7, 30 avril 2008, 02h32.

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            • #7
              Franchement je ne comprends pas ces dirigeants
              Abdelatif Benachenhou. économiste et ancien ministre des Finances
              toujours a chercher la petite bébete. tu prends en fait un malin plaisir a critiquer sans prendre le soin de lire l'article... c'est vraiment navrant.

              pour ce qui est des asiatiques meme les plus grands économistes français ou européens appellent a se tourner vers eux, inde et chine entre autres...
              Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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              • #8
                Tous les pays cherchent a se mettre dans un bloc ou ils ont un minimum d'affinites, tant sur le systeme des affaires, judiciare, politique, linguistique, historique, regional ou autre.
                Les affaires n'a rien à faire avec les affinités. Si à qualité égale, le produit malaysien est moins cher que le produit français ou marocain, je vais acheter malaysien !
                Chaque pays ne recherche que ses intérêts. Le reste n'est que blabla ! Le blabla étant d'ailleurs une spécificité française.
                Je connais quelques marocains qui vont de temps à autres en Chine pour affaires. Ils sont allergiques à la France malgré la langue ou leur système ter chkoupi !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  ca on a compris, le monsieur ne parle pas de faire son shopping pour le produit le moins cher, il parle strategie et partenariat. Il parle d'arrimer la croissance de l'algerie aux pays asiatiques aux depens des pays arabes et europeens. Je cite:

                  plaide pour un partenariat avec les pays asiatiques, les plus aptes, selon lui, à accompagner le développement de l’Algérie par rapport aux pays arabes ou européens.
                  Pour lui, ni les pays d’Europe, qui sont intéressés à investir beaucoup plus en Europe de l’Est et en Turquie (c’est le cas de l’Allemagne), et encore moins les pays arabes, qui disposent de capitaux mais manquent d’expertise, ne peuvent égaler les Asiatiques qui disposent de capitaux et de technologies nécessaires pour une bonne coopération économique.
                  Je n'ai pas reve, j'ai bien lu.

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                  • #10
                    Mais bien sûr ! Les asiatiques ont la technologie. Ils ont donc des entreprises performantes qui ont leur propres brevets, inventions et techniques qui peuvent nous faire avancer, qui peuvent nous faire gagner en compétitivité !

                    Je suis d'accord avec lui. Les pays arabes ont très peu à proposer. Les pays européens n'aiment pas partager leur technologie !
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      en 2050 il y aura deux ou peut-etre trois superpuissances :

                      Les USA, la Chine et très probablement l'Inde.

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                      • #12
                        Tous les pays cherchent a se mettre dans un bloc ou ils ont un minimum d'affinites, tant sur le systeme des affaires, judiciare, politique, linguistique, historique, regional ou autre.
                        L'algerie n'est pas en quete d'un protectorat mais d'opportunités d'affaires.

                        Elle en fera autant que rentabilité exige, avec les coréens, les chinois mais aussi les européens, les ricains, les thailandais ou autres brésiliens.

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                        • #13
                          L’Algérie doit profiter des investissements et de la technologie provenant de n’importe quel pays d'Asie, d'Europe, d'Amérique ou du Moyen-Orient sur la base du Win-Win. Mais avant cela, il faut une volonté et une stratégie économique claire. Les partenaires on trouvera après.
                          Dernière modification par shadok, 30 avril 2008, 22h16.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            la chine n'a pas de passé colonial en afrique.elle n'a pas les reflexes ou les relais qui luii permettraient d'avoir le meme comportement que les pays européens.pas de base militaire.
                            une croissance économique exponentielle.des habitudes techniques adaptées aux conditions du tiers monde.
                            autant de raison qui devraient en faire un partenaire provilégié.et comme on l'a dit plus haut pas un protecteur ou un donneur de leçons.
                            juste un partenaire avec des interets communs

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                            • #15
                              en 2050 il y aura deux ou peut-etre trois superpuissances :

                              Les USA, la Chine et très probablement l'Inde.
                              C'est l'UE est actuellement la plus grande puissance économique. 450 Mh, 3Mkm², l'UE unité réglementaire, juridique et économique basé sur une intégration et non de simples traités. L'UE est novatrice.

                              La Chine est un pays en phase de départ, qui a 20 ans d'économie de marché, après 40 ans de communisme ravageur. Pour l'instant leur prédation est modérée mais elle va croitre inévitablement, c'est d'ailleurs en acte au Soudan, dit on, pour le pétrole. C'est un pays qui ne montre pas de créativité sociopolitique. Comment le régime Mao IV (et successeurs) va accompagner les chgt sociopolitiques liés à l'enrichissement et l'éducation de la population ? S'il continue son imitation des modèles capitalistes basiques, il peut devenir impéraliste (type 1900) comme réponse aux pressions internes croissantes. Le Japon a connu cette période aussi. Wait and see.

                              Les EU sont devenus un groupe continental moyen (300Mh). Les relations avec leur voisin mexicain sont des simples traités, pas d'intégration plus avancée en vue. Leur secteur moteur est le militaire, d'où une tendance à pousser à cette sorte de consommation. L'inconnue est l'évolution du dollar comme monnaie de réserve, et comment va évoluer la tendance mondiale à placer son argent dans les banques US. Il est patent que Les EU ne nouent pas de rapports "normaux" avec le reste du monde. Leur tendance reste à la "stratégie" et à l'agitprop - comme du temps de la guerre froide.

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