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lors que sa mise à l'eau est prévue à l'automne prochain : Le barrage Koudiat Acerdoune peut résister à un séisme de 7,5° sur l'échelle Richter
28-04-2008 à 21:44 S. A. M.
Taille du texte:
Considéré comme étant le 2e plus grand barrage du pays, après celui de Beni Haroun (Mila), l'ouvrage de Koudiat Acerdoune, situé sur l'oued Issers, au cœur du massif de Zbarbar (Bouira), connaît une cadence de travaux appréciable et sa mise à l'eau est prévue en automne prochain. Avec en effet un taux d'avancement de travaux estimé à 88%, le barrage en question qui peut contenir jusqu'à 650 millions de mètres cubes alimentera les populations de 14 centres urbains de quatre wilayas, en l'occurrence Bouira, Tizi-Ouzou (partie sud), Médéa, et M'sila, avec une dotation annuelle de plus de 100 millions de mètres cubes, et irriguera 18.000 hectares de la Mitidja est et de la plaine moyens Issers.
En outre, la nouvelle ville de Boughzoul, une fois achevée, sera alimentée de Koudiat Acerdoune dont les techniques de réalisation répondent parfaitement aux normes parasismiques, à en croire le ministre des Ressources en eau qui s'est rendu sur les lieux, hier, à l'occasion de la visite qu'il a effectuée dans la wilaya de Bouira. Abdelmalek Sellal qui qualifie l'ouvrage de «beau petit géant» confie à ce propos que ce barrage peut résister à un séisme de 7,5° sur l'échelle de Richter.
Pour rappel, cet ouvrage dont les travaux de réalisation ont été repris par les Français de Razel après l'abandon d'une entreprise italienne pour des raisons sécuritaires a connu au début des problèmes géologiques dus aux glissements du terrain qui ont été observés surplace et les choses ont empiré au lendemain du séisme de Boumerdès, en 2003. Chose qui a poussé les responsables à effectuer de nouvelles études plus approfondies pour parer à toute mauvaise surprise.
«Il a fallu déplacer un million de mètres cubes de terres supplémentaires», souligne le ministre qui affirme que l'expérience des failles constatées dans le barrage de Beni Haroun (Mila) a donné à réfléchir.
Au final, la mis en exploitation définitive du barrage de Koudiat Acerdoune devra intervenir à la fin de l'année 2009, au terme de la fin des transferts qui sont prévus à partir de ce barrage. Le premier transfert vers la partie sud de Tizi-Ouzou (Draâ El Mizan, Ouadhias...) dont les travaux battent leur plein sera normalement effectif en novembre 2008 et le second transfert qui verra ses travaux démarrer d'ici peu sera effectif en novembre 2009.
28-04-2008 à 21:44 S. A. M.
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Considéré comme étant le 2e plus grand barrage du pays, après celui de Beni Haroun (Mila), l'ouvrage de Koudiat Acerdoune, situé sur l'oued Issers, au cœur du massif de Zbarbar (Bouira), connaît une cadence de travaux appréciable et sa mise à l'eau est prévue en automne prochain. Avec en effet un taux d'avancement de travaux estimé à 88%, le barrage en question qui peut contenir jusqu'à 650 millions de mètres cubes alimentera les populations de 14 centres urbains de quatre wilayas, en l'occurrence Bouira, Tizi-Ouzou (partie sud), Médéa, et M'sila, avec une dotation annuelle de plus de 100 millions de mètres cubes, et irriguera 18.000 hectares de la Mitidja est et de la plaine moyens Issers.
En outre, la nouvelle ville de Boughzoul, une fois achevée, sera alimentée de Koudiat Acerdoune dont les techniques de réalisation répondent parfaitement aux normes parasismiques, à en croire le ministre des Ressources en eau qui s'est rendu sur les lieux, hier, à l'occasion de la visite qu'il a effectuée dans la wilaya de Bouira. Abdelmalek Sellal qui qualifie l'ouvrage de «beau petit géant» confie à ce propos que ce barrage peut résister à un séisme de 7,5° sur l'échelle de Richter.
Pour rappel, cet ouvrage dont les travaux de réalisation ont été repris par les Français de Razel après l'abandon d'une entreprise italienne pour des raisons sécuritaires a connu au début des problèmes géologiques dus aux glissements du terrain qui ont été observés surplace et les choses ont empiré au lendemain du séisme de Boumerdès, en 2003. Chose qui a poussé les responsables à effectuer de nouvelles études plus approfondies pour parer à toute mauvaise surprise.
«Il a fallu déplacer un million de mètres cubes de terres supplémentaires», souligne le ministre qui affirme que l'expérience des failles constatées dans le barrage de Beni Haroun (Mila) a donné à réfléchir.
Au final, la mis en exploitation définitive du barrage de Koudiat Acerdoune devra intervenir à la fin de l'année 2009, au terme de la fin des transferts qui sont prévus à partir de ce barrage. Le premier transfert vers la partie sud de Tizi-Ouzou (Draâ El Mizan, Ouadhias...) dont les travaux battent leur plein sera normalement effectif en novembre 2008 et le second transfert qui verra ses travaux démarrer d'ici peu sera effectif en novembre 2009.