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Le Maroc à l'ONU: L'Algérie responsable de la situation déplorable des populations

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  • Le Maroc à l'ONU: L'Algérie responsable de la situation déplorable des populations

    L'Algérie responsable de la situation déplorable des populations
    Publié le : 12.04.2008 | 11h52


    L'Algérie assume l'entière responsabilité de la situation de plus en plus déplorable des populations des camps de Tindouf en Algérie, a souligné l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, El Mostafa Sahel, indiquant que "ces conditions préoccupent et interpellent le Maroc et toute la communauté internationale, eu égard à l'ampleur et la persistance des violations des droits élémentaires de ces populations".

    Dans une lettre au secrétaire général de l'Onu, rendu publique vendredi à New York, en tant que document officiel du Conseil de sécurité, M. Sahel ajoute que "la perpétuation de cette situation tragique, constamment déplorée par le Maroc, exige l'établissement des responsabilités par rapport à ces violations commises sur le sol algérien".

    "En hébergeant ces camps sur son territoire, l'Algérie assume des responsabilités en vertu du droit international et des conventions pertinentes auxquelles ce pays est partie", écrit l'ambassadeur, soulignant que "l'Algérie, qui dispose de l'autorité souveraine et exclusive sur son territoire, doit, par conséquent, répondre de toutes les violations qui s'y produisent, à moins que ce pays ait acquiescé à l'exercice d'une autorité autre que la sienne sur une partie de son propre territoire".

    Après avoir rappelé que "le Maroc n'a cessé d'entreprendre des efforts et de s'intégrer dans des initiatives visant à mettre fin, de manière pacifique, à ce différend régional (sur le Sahara) et à favoriser la réunification et la réconciliation des familles sahraouies séparées", il a déploré la situation et les conditions de plus en plus déplorables dans lesquelles vivent les populations des camps de Tindouf, en Algérie.

    "L'Algérie, qui dispose de l'autorité souveraine et exclusive sur son territoire, doit, par conséquent, répondre de toutes les violations qui s'y produisent, à moins que ce pays ait acquiescé à l'exercice d'une autorité autre que la sienne sur une partie de son propre territoire", écrit-il.

    Et de préciser qu'"auquel cas, les camps de Tindouf seraient une zone de non-droit sur le territoire national d'un Etat membre des Nations unies" et qu'une véritable clarification s'impose, à cet égard.

    Cette fausse ambiguïté entretenue au niveau de la responsabilité confirme la singularité et le caractère atypique de cette population, dans l'univers humanitaire, fait remarquer M. Sahel, qui rappelle qu'en effet, les populations des camps de Tindouf sont privées de leurs droits fondamentaux, notamment la libre circulation, l'accès à l'emploi et la scolarisation, sur l'ensemble du territoire du pays d'accueil, conformément à la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et son Protocole facultatif de 1967.

    De même, la garantie de la pleine jouissance par la population des camps de l'ensemble de ses droits impose, au préalable, à l'Algérie, pays d'accueil, de permettre au Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) un accès libre pour procéder à l'identification et à 1'enregistrement de cette population, ainsi qu'à l'évaluation de ses besoins alimentaires et à la détermination de ses souhaits concernant le retour librement consenti à son pays d'origine, rappelle l'ambassadeur.


    "Dans ce contexte, le Royaume a, régulièrement, appelé, devant les instances exécutives du HCR et du Programme alimentaire mondial (PAM), à l'identification et au recensement de cette population et a dénoncé son corollaire, le détournement de l'aide alimentaire", relève-t-il, précisant que le Maroc a constamment demandé au Haut commissariat pour les réfugiés de s'assurer de l'acheminement de l'aide à ses véritables destinataires, par des structures appropriées de réception, de contrôle, de supervision et de distribution fiables.

    M. Sahel, qui a, également, rappelé que le Maroc n'a cessé de décrier l'exploitation et l'instrumentalisation de la situation humanitaire dramatique de cette population, a précisé que ces préoccupations, confirmées par 1'Office européen de lutte antifraude (OLAF) et de nombreuses ONG internationales, ont amené les services d'inspection du HCR et du PAM à effectuer, en 2005, une mission d'investigation conjointe, laquelle a confirmé le détournement des aides humanitaires.

    "Suite à ces investigations, ces deux organismes ont décidé conjointement, en septembre 2005, de limiter l'estimation des populations de Tindouf devant bénéficier de l'assistance humanitaire à 90 000 personnes au lieu de 165 000 personnes, dans l'attente du recensement", a rappelé l'ambassadeur.

    Devant l'aggravation de la situation humanitaire de cette population, le Maroc est en droit de s'interroger, plus que jamais, sur les raisons du refus de l'Algerie d'autoriser le HCR à s'acquitter de son mandat et procéder à un recensement fiable, selon des critères internationaux, des populations dites réfugiées à Tindouf, conclut M. Sahel, estimant que "le caractère opaque de ces camps et le refus de l'Algérie et du polisario d'y permettre l'accès ont ressuscité des pratiques d'un autre âge, bannies par la communauté internationale, tel l'esclavagisme, entretenu par l'impunité et conforté par un environnement de non-droit".
    Dernière modification par ayoub7, 01 mai 2008, 00h44.

  • #2
    Ze vous l'avais dit

    Faut qu'ils me trouvent une place au MAE

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