ONU-Sahara : Le Conseil de sécurité endosse l'appel au réalisme et au compromis lancé par le SG et son Envoyé personnel
New York (Nations Unies)- 01/05/08 - Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité, mercredi tard dans la nuit, une résolution sur le Sahara endossant l'appel au réalisme et à l'esprit de compromis lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et son Envoyé personnel, M. Peter Van Walsum, et prorogeant, cette fois, d'un an le mandat de la MINURSO.
Le Conseil "fait sienne la recommandation formulée dans le rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour maintenir l'élan imprimé au processus de négociations", souligne le texte de la nouvelle résolution.
Les quinze membres du Conseil réaffirment, en outre, leur "soutien sans réserve à l'engagement pris par le Secrétaire général et son Envoyé personnel d'oeuvrer en vue d'une solution à la question du Sahara occidental", réitérant ainsi leur confiance entière en M. Walsum.
Ils accueillent, par ailleurs, "avec satisfaction" l'engagement des parties de poursuivre les pourparlers et leur demandent de "continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond".
M. Ban Ki-moon a estimé, rappelle-t-on, dans son dernier rapport au Conseil, que l'élan donné au processus de négociations ne pourra être maintenu que si les parties font preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.
Allant dans le même sens, M. Walsum a insisté sur "la nécessité du respect de la réalité politique parallèlement au respect de la légalité internationale", affirmant, devant le Conseil, que l'indépendance du Sahara est un objectif à la fois "irréaliste" et "irréalisable".
"J'ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable" car, il semble, a-t-il dit, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers sur le Sahara alors même que ce constat, "aujourd'hui encore pertinent, se trouve à l'origine du processus de négociations en cours".
En ce sens, le Conseil, dans sa nouvelle résolution, réitère ainsi son appel aux parties de "poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis", en référence, encore une fois, à l'initiative marocaine d'autonomie, à l'origine même du processus des pourparlers en cours.
"Prenant note de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement", le Conseil rejoint, en vertu de cette résolution, le point de vue du Secrétaire général, selon lequel "la consolidation du statu quo n'est pas une issue acceptable pour le processus de négociations en cours", et prend note également que toute avancée dans les négociations aura un effet positif sur tous les aspects de la qualité de la vie des populations du Sahara.
Force est de rappeler à cet égard que M. Walsum impute la persistance de l'impasse au fait que de nombreux pays trouvent confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc", en allusion à l'implication directe d'Alger dans ce différend régional.
Depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part, à Manhasset, près de New York, à quatre rounds de négociations sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions 1754 du 30 avril et 1783 du 31 octobre 2007 du Conseil de Sécurité. A l'issue du 4ème round, les parties se sont engagées à poursuivre les négociations à une date à déterminer d'un commun accord.
New York (Nations Unies)- 01/05/08 - Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité, mercredi tard dans la nuit, une résolution sur le Sahara endossant l'appel au réalisme et à l'esprit de compromis lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, et son Envoyé personnel, M. Peter Van Walsum, et prorogeant, cette fois, d'un an le mandat de la MINURSO.
Le Conseil "fait sienne la recommandation formulée dans le rapport selon laquelle il est indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d'un esprit de compromis pour maintenir l'élan imprimé au processus de négociations", souligne le texte de la nouvelle résolution.
Les quinze membres du Conseil réaffirment, en outre, leur "soutien sans réserve à l'engagement pris par le Secrétaire général et son Envoyé personnel d'oeuvrer en vue d'une solution à la question du Sahara occidental", réitérant ainsi leur confiance entière en M. Walsum.
Ils accueillent, par ailleurs, "avec satisfaction" l'engagement des parties de poursuivre les pourparlers et leur demandent de "continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond".
M. Ban Ki-moon a estimé, rappelle-t-on, dans son dernier rapport au Conseil, que l'élan donné au processus de négociations ne pourra être maintenu que si les parties font preuve de réalisme et d'un esprit de compromis.
Allant dans le même sens, M. Walsum a insisté sur "la nécessité du respect de la réalité politique parallèlement au respect de la légalité internationale", affirmant, devant le Conseil, que l'indépendance du Sahara est un objectif à la fois "irréaliste" et "irréalisable".
"J'ai senti le besoin de réitérer cette conclusion que l'indépendance du Sahara occidental n'est pas un objectif réalisable" car, il semble, a-t-il dit, que cette conclusion aurait été éclipsée durant les pourparlers sur le Sahara alors même que ce constat, "aujourd'hui encore pertinent, se trouve à l'origine du processus de négociations en cours".
En ce sens, le Conseil, dans sa nouvelle résolution, réitère ainsi son appel aux parties de "poursuivre les négociations sous les auspices du Secrétaire général, sans conditions préalables et de bonne foi, en tenant compte des efforts réalisés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis", en référence, encore une fois, à l'initiative marocaine d'autonomie, à l'origine même du processus des pourparlers en cours.
"Prenant note de la proposition marocaine, présentée le 11 avril 2007 au Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, et se félicitant des efforts sérieux et crédibles faits par le Maroc pour aller de l'avant vers un règlement", le Conseil rejoint, en vertu de cette résolution, le point de vue du Secrétaire général, selon lequel "la consolidation du statu quo n'est pas une issue acceptable pour le processus de négociations en cours", et prend note également que toute avancée dans les négociations aura un effet positif sur tous les aspects de la qualité de la vie des populations du Sahara.
Force est de rappeler à cet égard que M. Walsum impute la persistance de l'impasse au fait que de nombreux pays trouvent confortable le statu quo du moment qu'il leur "épargne l'obligation de faire des choix pénibles, comme prendre parti pour l'Algérie ou pour le Maroc", en allusion à l'implication directe d'Alger dans ce différend régional.
Depuis juin 2007, des délégations du Maroc, du Polisario, de l'Algérie et de la Mauritanie ont pris part, à Manhasset, près de New York, à quatre rounds de négociations sous l'égide des Nations Unies, conformément aux résolutions 1754 du 30 avril et 1783 du 31 octobre 2007 du Conseil de Sécurité. A l'issue du 4ème round, les parties se sont engagées à poursuivre les négociations à une date à déterminer d'un commun accord.
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