Hillary Clinton compte sur les superdélégués pour obtenir l'investiture démocrate à l'élection présidentielle mais son retard dans les primaires lui a déjà coûté plus de la moitié de son avance sur Barack Obama auprès de ces quelque 800 personnalités du parti au vote libre.
Si les deux candidats préparent activement les primaires de mardi dans l'Indiana et en Caroline du Nord, ils savent que ces scrutins ne devraient pas leur permettre de récolter le soutien de 2.025 délégués n nécessaire pour représenter le parti de l'Ane dans la course à la Maison Blanche, et que les superdélégués trancheront.
En date de mercredi soir, Hillary Clinton restait en tête des soutiens déclarés de superdélégués, avec 263 voix contre 244 à Barack Obama, mais ce dernier la devançait de 134 voix sur le total des démocrates votant à la convention de la fin août, à 1.732,5 voix contre 1.597,5. Environ 230 superdélégués restent indécis.
Seule une victoire avec 20 points d'avance dans les neuf primaires restant permettrait à la sénatrice de New York de reprendre la tête, mais les sondages donnent le sénateur de l'Illinois gagnant en Caroline du Nord et au coude-à-coude avec sa rivale dans l'Indiana.
Et Barack Obama a encore accru son avantage en faisant virer de bord l'un des principaux cadres du parti, Joe Andrew, lui-même superdélégué, qui a exhorté jeudi tous les démocrates à "resserrer les rangs" en se prononçant pour le candidat noir. Voter Clinton, a-t-il expliqué dans une lettre ouverte, alimenterait les division au sein de la formation et reviendrait à "aider John McCain", le candidat du Parti républicain.
Il a affirmé avoir basculé dans le camp Obama lorsque celui-ci s'est opposé à la proposition de Mme Clinton et de M. McCain de suspendre pendant l'été la taxe sur le carburant, et qu'il a condamné les critiques de son ancien pasteur Jeremiah Wright envers les Etats-Unis. "La controverse Jeremiah Wright a simplement re-confirmé pour moi, comme la controverse sur la taxe carburant, qu'il est le bon candidat pour notre parti", a conclu Joe Andrew.
La tâche de rassembler les démocrates s'annonce ardue, quand un sondage Associated Press-Ipsos suggère que nombre des partisans de Barack Obama et d'Hillary Clinton préféreraient voter McCain en novembre si leur candidat était défait à la convention. La dernière enquête d'opinion nationale Gallup crédite la sénatrice d'un seul point d'avance sur son adversaire parmi les démocrates. Mais selon un sondage Opinion Dynamics pour Fox News, une majorité de sympathisants du parti considèrent l'ex-Première dame comme la plus capable de battre John McCain. AP
st/v/tl
Si les deux candidats préparent activement les primaires de mardi dans l'Indiana et en Caroline du Nord, ils savent que ces scrutins ne devraient pas leur permettre de récolter le soutien de 2.025 délégués n nécessaire pour représenter le parti de l'Ane dans la course à la Maison Blanche, et que les superdélégués trancheront.
En date de mercredi soir, Hillary Clinton restait en tête des soutiens déclarés de superdélégués, avec 263 voix contre 244 à Barack Obama, mais ce dernier la devançait de 134 voix sur le total des démocrates votant à la convention de la fin août, à 1.732,5 voix contre 1.597,5. Environ 230 superdélégués restent indécis.
Seule une victoire avec 20 points d'avance dans les neuf primaires restant permettrait à la sénatrice de New York de reprendre la tête, mais les sondages donnent le sénateur de l'Illinois gagnant en Caroline du Nord et au coude-à-coude avec sa rivale dans l'Indiana.
Et Barack Obama a encore accru son avantage en faisant virer de bord l'un des principaux cadres du parti, Joe Andrew, lui-même superdélégué, qui a exhorté jeudi tous les démocrates à "resserrer les rangs" en se prononçant pour le candidat noir. Voter Clinton, a-t-il expliqué dans une lettre ouverte, alimenterait les division au sein de la formation et reviendrait à "aider John McCain", le candidat du Parti républicain.
Il a affirmé avoir basculé dans le camp Obama lorsque celui-ci s'est opposé à la proposition de Mme Clinton et de M. McCain de suspendre pendant l'été la taxe sur le carburant, et qu'il a condamné les critiques de son ancien pasteur Jeremiah Wright envers les Etats-Unis. "La controverse Jeremiah Wright a simplement re-confirmé pour moi, comme la controverse sur la taxe carburant, qu'il est le bon candidat pour notre parti", a conclu Joe Andrew.
La tâche de rassembler les démocrates s'annonce ardue, quand un sondage Associated Press-Ipsos suggère que nombre des partisans de Barack Obama et d'Hillary Clinton préféreraient voter McCain en novembre si leur candidat était défait à la convention. La dernière enquête d'opinion nationale Gallup crédite la sénatrice d'un seul point d'avance sur son adversaire parmi les démocrates. Mais selon un sondage Opinion Dynamics pour Fox News, une majorité de sympathisants du parti considèrent l'ex-Première dame comme la plus capable de battre John McCain. AP
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