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    Lampard aux anges

    Par Jean-Sébastien GROND
    De ************
    le 01/05/2008
    Lampard a qualifié Chelsea pour la finale, une semaine après le décès de sa mère. (Reuters) Lampard a qualifié Chelsea pour la finale, une semaine après le décès de sa mère. (Reuters)
    L'histoire tragique de cette demi-finale. C'est avec les larmes aux yeux que Frank Lampard a savouré la qualification de Chelsea en finale de la Ligue des Champions, contre Manchester United, à Moscou, le 21 mai. Titulaire mercredi, contre Liverpool, une semaine après le décès de sa mère, le milieu anglais a assumé ses responsabilités en marquant le penalty décisif lors de la prolongation. Un sublime hommage pour le Londonien, seul joueur, avec John Terry, déjà présent avant l'arrivée d'Abramovitch.



    Un véritable symbole. Chelsea s'est qualifié pour la première finale de la Ligue des Champions de son histoire, mercredi soir, au terme d'une demi-finale majestueuse de 120 minutes, contre Liverpool (3-2). Didier Drogba a été l'homme de la rencontre, inscrivant un doublé décisif, avec le premier et dernier but des Blues. Avec Essien ou Ballack, très bons contre les Reds, l'Ivoirien représente à merveille la politique de Roman Abramovitch, qui a injecté près de 800 millions d'euros depuis son arrivée, en juin 2003. Frank Lampard, a l'épreuve du deuil après la récente disparition de sa mère, aura eu le courage d'inscrire le but le plus important de Chelsea, en prolongation.

    Un penalty pour maman

    On joue la 97e
    minute de cette opposition légendaire. Hyypiä fait chuter Ballack dans la surface de réparation et l'arbitre de la rencontre, M. Rosetti, n'hésite pas à pointer le point de réparation. Stamford Bridge est en fusion. Liverpool semble en effet être alors plus frais physiquement, et les Blues ont abandonné leur courage de la première partie de rencontre. Pour se présenter à 11 mètres de Pepe Reina, on attend alors Michael Ballack, comme contre Manchester United samedi dernier, ou encore Didier Drogba, auteur de l'ouverture du score. C'est finalement Frank Lampard qui prendra ses responsabilités, en tant que tireur de penalty attitré.

    Le tir du droit décroisé fait mouche. Le numéro 8 des Blues lève alors les mains au ciel, pour redevenir Frank James Lampard, fils de Frank Richard George Lampard, ancien footballeur, et de Pat Lampard, décédée tragiquement le 24 avril, d'une pneumonie. C'était la semaine dernière, deux jours après le match aller à Liverpool. Le footballeur était depuis quelques semaines au chevet de sa mère, et a appris le désastreux dénouement jeudi dernier. Malgré sa souffrance psychologique, Lampard avait tenu à jouer cette demi-finale retour. "Frank a un sacré caractère. Ça a été une semaine terrible pour lui et sa famille", félicitait John Terry, son partenaire au club depuis son arrivée.

    Moscou comme aboutissement

    Les deux tauliers des Blues sont désormais les seuls rescapés dans la révolution russe au club. Arrivé en 2001 depuis la formation voisine de West Ham, son club formateur, "Lampsy" joue actuellement sa 7e saison pleine à Chelsea. Plus de 350 matches pour une centaine de buts sont à mettre au crédit du banlieusard de la capitale, devenu dans le même temps un pilier de la sélection nationale. Comme ses coéquipiers, il aura livré une première partie de saison assez médiocre, avant de revenir en grande forme, histoire de rappeler à ses détracteurs qu'il marque toujours plus de 10 buts par saison (depuis 5 ans).

    A 29 ans, le milieu de terrain à la puissante frappe de balle jouera la première grande finale de sa carrière, celle de la plus belle des compétitions européennes, contre le rival en championnat, Manchester United. Après Moscou, le 21 mai prochain, Frank Lampard aura le choix : partir découvrir un autre football d'Europe ou marquer définitivement l'histoire de Chelsea.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    Drogba.

    Commentaire


    • #3
      drogba?on parle de Lampard la !
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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      • #4
        On parle pas du match d'hier?

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