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Maroc : Délégation de gestion des polycliniques aux espagnols

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  • Maroc : Délégation de gestion des polycliniques aux espagnols

    La caisse versait chaque année 340 MDH environ pour résorber le déficit des polycliniques. USP Hospitales veut les récupérer, sous forme de prêt, pour investir dans l’équipement. La CNSS demande des garanties bancaires, ce que les Espagnols refusent pour le moment.

    Les négociations portant sur la gestion déléguée des polycliniques de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont entrées dans une phase critique. Le moindre rebondissement dans le dossier est l’objet d’interprétations qui sous-entendent l’échec du processus entamé depuis maintenant plusieurs mois et devant théoriquement s’achever à la fin mai.

    Auprès de la CNSS, on est plutôt serein: «C’est la dernière ligne droite pour la finalisation du dossier. C’est, certes, une phase critique et difficile, mais nous sommes optimistes et nous prenons le temps nécessaire pour boucler le projet comme il se doit», explique-t-on.

    La direction de la caisse souligne, à ce titre, que les discussions portent actuellement sur les «clauses de sortie qui constituent en fait les garanties de sortie du délégataire. C’est un point fondamental et c’est pourquoi les négociations sont quelque peu serrées».

    On n’en saura pas plus sur la question. En revanche, une source proche du dossier nous confie que le point actuellement en suspens concerne l’offre qu’a faite le délégataire et qui consiste à transformer la subvention versée depuis toujours aux polycliniques pour faire face à leur déficit structurel, qui atteint 340 millions de dirhams par an, en prêt à USP Hospitales pour l’achat d’équipements médicaux, contribuant ainsi à la mise à niveau des polycliniques. Ce montant serait versé par la CNSS durant les quatre premières années de la concession.

    Pour se couvrir contre d’éventuels risques, la CNSS a exigé du gestionnaire délégué une garantie bancaire. Ce que refuse le groupe espagnol. Mais, poursuit notre source, «les discussions se poursuivent et nous pensons que cet obstacle sera surmonté». Un optimisme que partagent également et de manière officielle les responsables de la CNSS. Dans tous les cas, si les discussions sur les clauses de sortie n’aboutissent pas, il sera toujours possible de lancer un autre appel d’offres sachant que, selon notre source, «le futur [éventuel pour le moment] concessionnaire a profité du fait qu’il soit seul resté en lice pour essayer d’arracher le maximum de concessions».

    90% des clauses du contrat font l’objet de points de vue convergents
    La CNSS a toujours souligné que «les discussions sont certes en cours, mais si elles n’aboutissent pas on peut repartir à zéro en relançant l’offre de gestion déléguée des polycliniques». Toutefois, ce serait une énorme perte de temps et d’argent, en raison du coût financier des polycliniques. Aujourd’hui, on n’en est pas encore là.

    Le groupe espagnol devra donner, selon la CNSS, sa position définitive au plus tard dans deux semaines. Pour le reste, le management de la caisse se veut confiant et affirme que les deux parties sont maintenant d’accord sur plus de 90% des clauses du contrat qui s’étalera sur une durée de 30 ans. Rappelons que, depuis un mois, diverses rumeurs avaient circulé, faisant état du blocage du processus de délégation des 13 polycliniques.

    Ainsi, l’annonce, en mars dernier, du désistement de BMCE Capital, partenaire financier du groupe espagnol USP Hospitales, avait été présentée, par certains observateurs, comme «la fin du processus». Par ailleurs, le retard pris sur le calendrier initial qui prévoyait le bouclage du dossier à la fin de mars fait dire, dans le milieu syndical, «que les négociations sont bloquées et que le projet de gestion déléguée est compromis car le groupe espagnol ne compte pas reprendre les médecins des polycliniques dans le cadre de leur statut actuel, et propose qu’ils passent au statut de vacataires».

    Plus récemment, et suite à une réunion tenue à la Primature et au cours de laquelle les responsables de la CNSS ont rencontré Abbas El Fassi, on a même avancé que le Premier ministre avait rejeté le dossier en demandant qu’il soit repris depuis le début.

    Ce qui est «totalement faux», assure-t-on à la CNSS. «Le Premier ministre n’a rien rejeté du tout ! La réunion avec la Primature n’est pas un événement car, depuis le démarrage des négociations, nous en avons tenu plusieurs avec ce département ainsi qu’avec notre ministère de tutelle, l’Emploi, pour les tenir informés de l’état d’avancement des négociations».

    En outre, conclut-on à la CNSS, «nous sommes dans la phase finale et le gouvernement doit être informé. L’opinion publique doit savoir que c’est un dossier complexe et compliqué qui nécessite beaucoup de temps...». En définitive, il faut croire qu’il y aura encore d’autres rounds et certainement plus durs que prévu !

    Aziza Belouas
    Publié le : 25/04/2008

  • #2
    après les abattoirs, les cliniques ............
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      T'as l'oeil très fin Bledard. Nastaaref Bik.

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      • #4
        Maroc + probleme.

        A quand un bon article posté sur le Maroc par Jawsia?

        A au faite t'y est allé au Maroc ou pas encore?

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        • #5
          salut jawzia,

          tu sais en économie , si tu n'as pas visité le maroc c'est à peu prés l'algérie sour l'ere coloniale....



          d'ailleurs, tous les anciens d'algérie qui ont réussi en france achètent des biens la bas
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            A quand un bon article posté sur le Maroc par Jawsia?
            Mais c'est pas un mauvais article sur le Maroc.

            Lorsque je l'ai lu, cela m'a interpellé sur les capacités de gestion au Maroc. Après la délégations des transports de Marrakech et Casa a respectivement les espagnols et la RATP, les abattoirs de Casa à des espagnols, l'eau et l'electricité ....., voilà les polycliniques. C'est quand même troublant, non ??

            Mais l'article en soi est une bonne nouvelle puisqu'il s'agit de mieux gerer les polycliniques (première interface sanitaire des pauvres).

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            • #7
              Lorsque je l'ai lu, cela m'a interpellé sur les capacités de gestion au Maroc. Après la délégations des transports de Marrakech et Casa a respectivement les espagnols et la RATP, les abattoirs de Casa à des espagnols, l'eau et l'electricité ....., voilà les polycliniques. C'est quand même troublant, non ??
              Ce n'est pas troublant c'est une politique délibérée de rester dans le sous-développement après un constant flagrant d'incapacité de prendre en charge.

              A vous la gestion et autre métiers, laissez nous un peu de sous traitance et qlqs quotas d"ouvriers agricoles


              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                d'ailleurs, tous les anciens d'algérie qui ont réussi en france achètent des biens la bas
                et pourquoi à ton avis .......

                c'est parcequ'il trouvent au maroc ce qu'il ne trouvent pas dans leurs propres pays, la joie de vivre , la sécurité , le calme et la sérénité et surtout : le COUSCOUS marocain sans les patates pourris.
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                • #9
                  t pourquoi à ton avis .......

                  c'est parcequ'il trouvent au maroc ce qu'il ne trouvent pas dans leurs propres pays, la joie de vivre , la sécurité , le calme et la sérénité et surtout : le COUSCOUS marocain sans les patates pourris.
                  Non du tout, c'ets qu'ils retrouvent le parfum de leur enfance.

                  les porteurs de couffins les fatma les cireurs de chaussures le français cassé et les oui missiou,

                  quant au couscous étant des connaisseurs, ils doivent bien en manger en fermant les yeux tout en imaginant qu'ils sont en Algérie
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    Le Maroc n'a aucun problemes a faire appel a des competences etrangeres, pas de complexe de ce cote la. Le Maroc fait appel aux espagnoles pour gerer des polycliniques parce qu'elles ne sont pas geres comme il le faudrait, d'autres gouvernements font appel a des macons de Chine parce qu'ils n'arrivent pas a former des macons. Chacun son truc...

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                    • #11
                      J'ai toujours fait la remarque, et c'est pour moi une remarque très pertinente, c'est pas que je me jette des fleurs mais j'ai eu le temps de la verifier:
                      En algerie, la presse lorsqu'il s'agit de delegation parle de nationalité:
                      ex: vendre qqchise aux espagnols OU les japonais vont racheter OU les indiens investissent...
                      Au Maroc c'est different, on dit: des entreprises espagnoles, ou iberiques, des fonds asiatiques ou les capitaux a majorité indiens par ex...
                      Pour moi ça montre le niveau de maturité, les uns en sont topujours a la guerre froide, à l'hostilité par rapport à l'Etranger et à la xenophobie compblant le vide et permettant le nationalisme primaire.
                      Les autres en sont a l'analyse economique, et à l'echange.

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                      • #12
                        L'ideale aurait été d'aller encore plus loin en faisant ce que font certaines communes anglaise (je ne me rappelle plus du nom du concept)

                        cela se résume au fait que la collectivité n'investit plus dans des hopitaux publiques mais donne des licences et des avantages (terrains locaux) à des opérateurs privés qui s'engage à apporter le service publique minimum aux seules habitants de la commune porteur de carte delivré par la commune et cette dernière paie pour ses seuls habitant

                        Cela coute bcp moins à la commune que d'investir et de gerer des structures hospitalières lourdes


                        la même chose pourrait être faite pour les écoles, donner des terrains à des investisseurs le terrain et l'investisseur s'engage à assurer l'enseignement aux habitants (contribuables de la commune) moyennant le paiement de frais par cette dernière

                        Cela coute moins que d'investir dans une école publique
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          Je suis d'accord avec toi a 100% pihman, c'est ce qui se fait au canada et chez les US ça s'appel du PPP (partenariat publique-privé) et sa marche tres souvent ce partenariat

                          ex: projet de l'autoroute 401 a toronto

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                          • #14
                            Pihman: Ça s'appelle une médecine à deux vitesse les commune pauvres vs riches
                            ?

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                            • #15
                              ce serains un bon debut pour allégé les depenses public je conaissait pas le PPP dans l'hospitalier.....MME BADDOU devrais y jeté un coup d'oeil....

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