Brouillard !

[GoutdeMiel]

Slt !


Un sonnet pour les amoureux de la poèsie !




Agonie...

Dans la nuit épaisse, d'un hiver rigoureux,
sous un ciel assombri par de gros nuages,
un chat se tordait, la mort dans les yeux,
les poils hérissés, par l'ultime ravage !

La mort se pencha, aveugle de sa main,
agita le ciel lourd, d'un ultime éclair,
sous les mornes portiques du matin,
emporta avec elle, l'humble prière...

Et, l'âme si pure s'envola candide,
vers le noble chemin des verdures humides,
poursuivant solitaire sa destinée céleste !

le sourire figé, le ventre ballonnant,
offert en offrande, aux vers bourdonnants,
implorait le ciel, pour le repos de ses restes !




A+



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Je n'aime pas la guerre, cette monstruosité inventée par l'homme! Et, si je la fais, c'est pour préserver la paix !
( GoutdeMiel )

[morjane]

Bonsoir GoutdeMiel,

Je te remercie pour ce sonnet et c'était magnifique.

L'âme du chat s'en est allée,
Une nuit d'hiver
Ventre à l’air
Plus de lumière rien que des vers
Comme épitaphe, ici sera
Ci gît l'âme d’un chat qui expira
Ici bas sans un seul cri
La nuit tous les chats sont gris.
Couleur souris
Parole de chat !

Je voulais te dire aussi que tes poèmes sont des tableaux, ils sont vivants , j'ai toujours les images en lisant tes poèmes et ce sont des reproductions magnifiques. Merci pour ce bonheur supplémentaire.

Bonne soirée

[GoutdeMiel]

Infirmière !

Slt!


Merci, Morjane ! Tu ne m'en veux pas d'avoir dit Morjaime...
Tu es très gentille ! Et, je te vois comme une infirmière dans
la clinique de la poésie ! Tu rends visite à l'un et tu encourages l'autre
sans faillir un instant, avec un joli sourire aux lèvres et qui te sied à
merveille ! Mon indéfectible amitié !
Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble que ta sensibilité a du traverser
pas mal d'embûches et que grâce à ton dévouement et à ta tenacité, tu
arrives toujours à t'en sortir ! Tes poèmes sont pathétiques et profonds !
Excuse-moi, je divague un peu là...


Amicales pensées !



A+

[mancelle]

GoutDeMiel

Tu décris la souffrance du chat qui trépasse,
l'âme qui va vers sa destinée céleste,
le corps qui repose.

Ces vers sont l'agonie de tous les communs des mortels,
il suffit de remplacer le mot chat par le nom d'un autre animal
ou par celui d'un humain et la mort nous va bien.

Merci pour ce sonnet aux termes funestes.

Mes amicales pensées du Samedi