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Michelin Algérie : Exportation de 60% de la production

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  • Michelin Algérie : Exportation de 60% de la production

    Un groupe de journalistes a visité mercredi dernier l’usine de Michelin de Bachdjarah (Alger), spécialisée dans la fabrication des pneus poids lourds (PL).

    La visite commentée du site leur a permis de découvrir les différentes pratiques du procédé de fabrication qui sont le mélange, la préparation, l’assemblage, la cuisson et les contrôles. Michelin Algérie, entreprise de droit algérien, a été créée en 2002.

    L’entreprise compte à présent 887 employés, produit pour sa zone Moyen-Orient/Afrique (ZMA) des pneus PL adaptés à ce type de marché. Elle vend en Algérie par l’intermédiaire de son réseau commercial tous les types de pneus : tourisme, poids lourd, génie civil et 2 roues.

    En 2007, 60% de sa production, soit 250 000 pneus, a été exportée (pays de la zone ZMA, Europe…). Elle représente actuellement un investissement global de 40 millions d’euros et un investissement de plus de 3 millions d’euros/an. Rencontré à cette occasion, Jean-Yves Caux, directeur général de Michelin Algérie, nous a parlé du marché algérien et des contraintes rencontrées.

    Il précise : « Nous sommes le premier exportateur de produits manufacturés en Algérie. Nos clients sont le marché local, les constructeurs (SNVI, fabricants de remorques, BTK Tiaret) et l’exportation. Les retombées positives sont la création d’un réseau de distribution professionnel ( 350 points de vente), le développement de la culture industrielle (887 postes et nos fournisseurs) ainsi que la formation des équipes (5% du temps de travail). »

    Des difficultés existent néanmoins qui font grincer la machine dont « les lenteurs administratives dans le précompte de TVA, le remboursement des duties drawback, le délai port-usine de 5 à 9 jours et l’interdiction de circuler dans la journée ainsi que la pression fiscale : les droits de douane sur les matières premières et les semi-finis, la TAP (2% du chiffre d’affaires quel que soit le bénéfice) et la TVA (17%), en plus des taxes sur l’apprentissage et la formation ».

    Au chapitre des satisfactions, notons « les avantages ANDI, la qualité de la fourniture électrique, le délai de dédouanement et le contrôle des prix import ». Il fustige « la concurrence déloyale de l’informel et qui a été ressentie par le réseau de distribution, pénalisé, car il respecte les règles ».

    Kamel Benelkadi (El Watan)

  • #2
    C'est bien beau les chiffres mais on parle de la pollution causé par cette usine. Dans ce quartier, y a tout le temps une odeur de Caoutchouc brulé.
    Sans oublier les conséquence sur la santé.

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