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Le FFS brosse un tableau sombre de la situation générale du pays

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  • Le FFS brosse un tableau sombre de la situation générale du pays

    « Le pouvoir a tout cédé à l’extérieur pour tout gagner à l’intérieur »

    Aujourd’hui, de plus en plus d’Algériennes et d’Algériens ont le sentiment qu’ils n’ont pas leur place et qu’ils n’ont plus d’avenir dans le pays. C’est un sentiment intolérable.

    C’est une situation inacceptable qui ne peut plus durer. » C’est le constat qu’a fait le FFS à l’issue de la réunion extraordinaire de son conseil national, tenue jeudi dernier à Alger. Le parti de Hocine Aït Ahmed brosse, en effet, un tableau des plus sombres de la situation socioéconomique et politique du pays. « En dehors des élections, il n’y a absolument rien qui marche dans ce pays », affirme Karim Tabbou lors d’une conférence de presse animée hier au siège national du parti. Il y a, soutient-il, une véritable crise dans la société et le fossé séparant celle-ci et le pouvoir ne cesse de s’élargir. « La réalité montre que c’est le pouvoir qui a des représentations dans la société, au lieu que ce soit le contraire. Ce sont des représentations factices. Aujourd’hui, le pouvoir s’ingère même dans les affaires des petites associations et tente par tous les moyens de créer une pseudo société civile pour se maintenir en place. Il ne laisse se dérouler aucune activité », déplore-t-il. Le FFS, ajoute-t-il, dénonce aussi « la politique régionaliste et la conception ethnique de la politique » érigées en normes dans le pays. Le parti rend hommage dans la foulée aux organisations syndicales autonomes, aux représentants autonomes de la société et aux journalistes sans qui, estime-t-il, il n’y aura aucune évolution démocratique. L’orateur a brocardé aussi « le montage où l’on montre une pseudo société civile appeler à la révision de la Constitution et à un troisième mandat ». « Nous sommes dans pays où ni les mandats ni les constitutions ne sont respectés. Nous sommes dans la même situation que 1992, où il n’y a eu ni charte ni constitution », lance-t-il. Abordant les questions économiques, Karim Tabbou se montre également critique. Selon lui, le pouvoir « a cédé tout à l’extérieur pour tout gagner à l’intérieur ». Le pouvoir algérien, tranche-t-il, est celui des paradoxes. « Toutes les mesures politiques, économiques et sociales prises ces derniers mois révèlent une volonté soutenue et suivie de mettre le pays en conformité avec les nécessités de l’internationalisation et de l’inscription dans la globalisation, quel qu’en soit le prix », note-t-il. Cette politique est, souligne-t-il, ponctuée par la liquidation du secteur public productif et « les ressources financières sont gelées dans un fonds dormant ». Au moment où il cède à l’extérieur, le pouvoir, précise-t-il encore, n’hésite pas à réprimer toutes les manifestations populaires à l’intérieur.

    Madjid Makedhi

    ElWatan
    Dernière modification par Tamedit n-was, 03 mai 2008, 08h58.

  • #2
    La réalité montre que c’est le pouvoir qui a des représentations dans la société
    Bien vu, ça résume bien ce genre de système.

    les ressources financières sont gelées dans un fonds dormant
    Ah bon ? QQ connait l'état actuel du budget ?

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    • #3
      Ce parti qui est le FFS , avant l'arrêt du processus électoral il était perçu par les démocrates comme un rempart et un espoir pour eux contre l'arrivée du FIS au pouvoir , mais depuis son ralliement avec les terroristes pendant que l'Algerie vivait les plus sombres moments de son existence , ce parti n'est que l'ombre de lui même , il ne peut plus faire descendre dans les Rues d'Alger ces dizaines de milliers de personnes comme il le faisait avant que le masque tombe , pauvre da hmed et pauvre FFS , tu as misé sur un mauvais cheval , toi qui voue une haine viscérale du pouvoir , mais t'as oublié qu'il ne faut pas jouer avec l'intérêt suprême de la nation , nous pouvons etre pas d'accord ou contre le régime , mais quand il y a un péril qui menace la nation , il faut qu'on soit tous soudés comme une seule pièce .
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        Ce qui est vrai c'est que la situation n'est pas bien.Cependant le ffs porte lui aussi une responsabilité puisqu'il gère "catastrophiquement" des mairies en kabylie.
        Le fln est une calamité pour l'algérie certes mais les autres partis ne font pas beaucoup d'efforts afin de sortir l'algérie de ce blocage insupportable.
        Ici le ffs plaide pour lui-même mais force est de constater, malheureusement, qu'il n'est pas exempt de reproches.

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        • #5
          mohcouscous

          pour répondre à ton poste :

          Le FFS ne veut ni des militaires, ni des integristes , ni le recours à la violence

          mais il reste quand même contre l'arret du processus éléctoral


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          • #6
            Le FFS et ses propres contadictions.

            Bonjour,

            Quel crédit accorder à des organisations et à des personnes qui fondent leur combat sur la démocratie quand cette même démocratie fait défaut dans leur propre structure.

            Le FFS des années 2000 n'a plus rien à voir avec le FFS des années 63 et des années 90.

            L'espoir que cette formation se redresse et redevienne le chantre, qu'elle a été, de la défense des libertés démocratiques réside dans sa base militante qui ne baisse pas les bras et continue toujours de se battre pour déloger les traitres et les corrompus de la direction nationale.

            Karim Tabbou, inféodé au clan des Bahloul comme l'avait été avant lui Ali Laskri surfe sur les valeurs de la démocratie pour mieux assoir un centralisme pur et dur, assorti d'une dictature, au sein du parti qui permettra au clan d'avoir un contrôle total sur le parti pour mieux négocier avec le pouvoir les intérets du clan.

            Tant que cette main mise sur le parti dure, toutes les analyses et autres thèses émanant de cette direction nationale sont entachées de discredit, donc sans valeur.
            Dernière modification par Pangeen, 03 mai 2008, 10h43.

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            • #7
              Tant que cette main mise sur le parti dure, toutes les analyses et autres thèses émanant de cette direction nationale sont entachées de discredit, donc sans valeur.
              Comme si les autres partis de l'opposition étaient sains.

              Le FFS est probablement le parti le plus sain de tous.

              Nous les algériens, on condamne tout le monde on ne croit pas en l'opposition, on critique le pouvoir en place... on veut quoi finalement? on ne sait pas ce qu'on veut... il est là le problème.

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              • #8
                Ya WorldCitizen

                Dans cette discussion, il est question du FFS. C'est pourquoi, je n'ai pas parlé des autres formations.

                Si toi, tu ne sais pas ce que tu veux, d'autres comme moi savent exactement ce qu'ils veulent pour la patrie.

                La franchise est la meilleure arme pour combattre les traitres. Il faut que chacun puisse s'assumer et assumer publiquement ses actes. Ainsi nos candidats à la traitrise réfléchiront par deux fois avant de trahir.

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                • #9
                  Moha

                  Après, le RCD, l'ambassade des Etats unis en algérie, voilà le FFS, alors j'ai une question, ce sera quand pour les Algériens qu'ils dresseront leur portrait sombre, et qu'ils se réveilleront pour reprendre le contrôle???






                  ps: Continuer avec ce président pendant encore 5 ans, c'est aller vers une révolution!!!!!

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                  • #10
                    maintenant que le pouvoir a un matelas de devises etrangeres, il n'ya plus de de place pour les partis en algerie, meme le FFS qui est censé etre le plus libre vis à vis du pouvoir
                    maintenant, nos partis d'opposition, ce sont la France, l'allemagne et les USA, s'ils haussent le ton, le pouvoir bouge, s'ils disent rien, ca peut durer encore longtemps...
                    la revolution ? pourquoi pas, mais derriere un clavier, on peux tout imaginer !

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                    • #11
                      le plus bizzard ç que 100% des algeriens partage cette avis ....ils sont tous au courant ...ils ...ou plutot on sais tous ....ce consta nous l'avons tous fait ....100% (mise a part les journaliste d'el -moudjahide peut etre ).....le reste ,ils connaissent tous les probleme ...et sur tous les solution a aporté pour sortir de la mélasse ........seulement ç juste pas a nous de le faire .........trop la flaime pour changer quoi que ce soit ....
                      tu tombe je tombe car mane e mane
                      après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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