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Incendie. Piège de feu à Casablanca

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  • Incendie. Piège de feu à Casablanca

    Incendie. Piège de feu à Casablanca


    Usine Rosamor Ameublement,
    Lissasfa, le 26 avril 2008, 13h.
    (DR)


    56 morts !! Que s’est-il passé ? Qui est responsable ? Enquête sur la plus grande catastrophe industrielle de notre histoire.


    En cette matinée du samedi 26 avril, les Casablancais se préparent à vivre une journée de canicule. Depuis quelques jours, le printemps semble s'être évaporé sous le chergui et, le long de la côte, les grappes de baigneurs déferlent sur les plages du sud de la ville blanche. La température n'a pas fini de monter. Un peu plus à l'est, sur la route d'El Jadida, le quartier périphérique de Lissasfa va vivre, lui, une véritable catastrophe humaine : le pire incendie d'usine de l'histoire du Maroc indépendant.


    “Le feu s'est déclaré peu après 10 heures du matin. J'ai entendu des cris et des appels à l'aide venant de l'usine de matelas”, se souvient un riverain qui a assisté au déroulement du sinistre. Il est donc un peu plus de 10 heures quand les premiers coups de fil se déversent sur le standard de la Protection civile. “On a compris rapidement que l'incendie serait difficile à maîtriser”, nous apprend cette source à la Protection civile. Le pire est encore à venir. Les premiers véhicules de pompiers qui arrivent sur place, comme cela nous a été confirmé, sont trop faiblement équipés pour affronter les flammes qui se dégagent de ce bâtiment de 4 étages, étalé sur une surface de près de 600 mètres carrés. “Les pompiers, partis de la caserne de Casablanca - Anfa, ont mis plus d'une heure à arriver sur les lieux. Il était trop tard pour pouvoir secourir les ouvriers de l'usine”, confie Driss, sapeur-pompier arrivé tôt sur les lieux du sinistre. Notre soldat du feu se défend pourtant de tout laxisme : “Nous avons demandé des renforts en route. Malheureusement, nous avons perdu du temps à chercher une bouche d'incendie en état de fonctionnement”. Car la bouche d'incendie au pied de l'immeuble n'a pas “fonctionné”, et il a fallu trouver un raccordement à plus de 800 mètres de l'endroit. En un mot comme en mille, la bataille contre le feu était mal, très mal engagée.

    D'après les témoignages des rescapés, le feu s'est d'abord déclaré dans le rez-de-chaussée, au niveau de l'atelier de menuiserie. À cause d'un court-circuit électrique, comme le laissent penser les premières déclarations des officiels ? Toujours est-il que les flammes ont rapidement gagné du terrain car, dans cette usine de confection de matelas, ce ne sont pas les matières inflammables qui manquent : mousse de polyuréthane, colle, bois, solvants… Un véritable cocktail explosif. “Quand nous sommes arrivés sur place, des tas de produits s'amoncelaient sur le terrain vague en face de l'usine. Ça explosait de partout. À l'intérieur, c'était la panique. Certains ont essayé de maîtriser le feu à l'aide d'extincteurs (ndlr : selon des témoins - information non confirmée pour le moment - les extincteurs disponibles à l'intérieur de l'usine étaient vides pour la plupart), mais c'était trop tard”, se souvient un des pompiers qui sont intervenus sur le site de la catastrophe.

    La Tour infernale
    La panique est telle que, au moment où un hélicoptère de la gendarmerie survole le site de l'incendie, des voisins accourus de tout le quartier Lissasfa pour porter secours aux employés livrés à leur sort, s'écrient, désespérés : “C'est lui, le roi, c'est lui !”. La foule y a même cru, l'espace de quelques minutes…

    Et puis rien n'y fait, le feu poursuit ses ravages. Les premières victimes tombent. Malgré les efforts des riverains, malgré les efforts des soldats du feu. Fenêtres grillagées, portes rapidement bloquées… faute d'issue de secours, la plupart des employés tentent de gagner le 4ème étage, pour se réfugier ensuite à l'air libre, sur le toit de l'usine. Souvent en pure perte. “L'obscurité était totale mais, à la lumière d'un téléphone portable, nous avons réussi à accéder au toit. On a utilisé une échelle laissée par des ouvriers et des voisins nous ont lancé une corde”, se souvient Aïcha, ouvrière couturière, encore sous le choc. Trois membres de la famille de la rescapée, employés aussi à l'usine, ont péri dans les flammes.

    Car peu d'ouvriers ont pu accéder au minuscule toit de l'usine, ultime recours pour échapper au feu. Les rescapés (entre 30 et 40, selon les estimations les plus fiables) ont fait comme ils ont pu, avec les moyens du bord. Omar, 20 ans, raconte : “Là où j'en étais, je me suis dit que je n'avais plus rien à perdre. J'étais bloqué au 3ème ètage, je ne pouvais ni remonter au 4ème, ni descendre jusqu'au rez-de-chaussée. Alors j'ai sauté…”. A la réception, plusieurs fractures et contusions, mais Omar a eu la “chance” de survivre.

    “A l'intérieur, la plupart des victimes ont d'abord été asphyxiées par les gaz, avant d'être brûlées. Quatre pompiers ont d'ailleurs failli y rester”, précise un officier de la Protection civile. Le combat est rude, les forces de secours sont dépassées par la situation. Une heure après l'arrivée du premier camion rouge, l'incendie, loin de s'éteindre, a fini par se propager à l'ensemble des quatre étages.

    Ce n'est qu'au milieu de l'après-midi que les pompiers ont, enfin, accès à des moyens suffisants pour maîtriser le feu. “Ils ont dû faire appel à Lydec pour débloquer le problème d'alimentation en eau”, tonne cet élu du Conseil municipal. Les familles des employés, tenues à distance par un imposant dispositif de Forces auxiliaires dépêchées sur les lieux, commencent alors à perdre espoir. Des femmes pleurent leur mari, leur père ou leur fille restée à l'intérieur. “Les proches ont commencé à affluer des rues avoisinantes, puis des quartiers périphériques, de Hay Hassani, de Sidi Maârouf ou de Hay Ennasim”, rapporte ce témoin. “Lorsque les pompiers ont commencé à sortir les dépouilles, étage après étage, les familles étaient dans un véritable état d'hystérie”. La plupart des victimes sont restées bloquées au 4ème étage, où elles sont mortes asphyxiées par les fumées toxiques. Avant que les flammes n'attaquent leur dépouille. “C'était insoutenable, les corps qu'on sortait le l'usine étaient littéralement carbonisés”, raconte ce journaliste qui a accédé au toit d'un immeuble voisin, où les cadavres ont été entreposés.


  • #2
    doublon .... désolé
    Dernière modification par jawzia, 03 mai 2008, 14h41.

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    • #3
      Le Prix d'un homme
      On lit des choses , parfois, on a mal au cœur.



      Voilà… on connaît maintenant le prix d’un ouvrier cramé dans une usine casablancaise. 900 euros par victime. Et pour remettre cette fortune , l’Etat a dépêché, excusez du peu, le secrétaire général du ministère de l’emploi , deux gouverneurs et le directeur de la CNSS himself. Je suppose qu’il y avait aussi leurs services de sécurité et que rien que le carburant nécessaire au déplacement de ce beau monde a dépassé largement le prix d’une vie humaine.
      Et l’agence officielle marocaine qui fait travailler des "journalistes" pour pondre une dépêche et vanter cet exploit hors du commun.

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      • #4
        Qui est responsable ?
        Un premier bilan fait état de 25 morts, avant que la très officielle MAP annonce, peu après 18h30, un chiffre bien supérieur : 56 m orts. L'incendie de Lissasfa s'avère plus meurtrier que les attentats du 16 mai 2003 ! à peu près au même moment, une délégation sécuritaire arrive sur les lieux. Elle se compose du ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, accompagné du patron de la Gendarmerie royale, le général Housni Benlimane et de Charki Draïss, directeur général de la Sûreté nationale. Se voulant rassurant, comme à son habitude, le ministre de l'Intérieur promet “une enquête complète et rapide”. Et les actes suivent la parole. Première action : l'arrestation du propriétaire de l'usine, Adil Moufarreh, et de son fils Abdelali, placés en garde-à-vue dès le lendemain matin. L'incendie prend alors des allures d'affaire d'Etat. Le roi (dont les familles réclamaient la présence dans la journée du samedi) nomme, en début de semaine, le ministre du Commerce et de l'Industrie, Ahmed Chami, à la tête d'une commission chargée de préparer, avant la fin de l'année, des propositions pour renforcer les normes de sécurité et de prévention dans les usines et les services.

        Dans l'enquête sur les circonstances de l'incendie, l'accent est mis sur les conditions de travail au sein de l'usine Rosamor Ameublement, théâtre du drame. Dès les premières auditions des rescapés, certains employés accusent proprement leur patron de séquestration. Accusation que le commandant régional de la Protection civile de Casablanca, Mustapha Taouil, n'est pas loin de confirmer, à sa manière. “Lors de notre intervention, nous avons constaté l'absence de mesures de sécurité. De manière illégale, le propriétaire enfermait les employés à l'intérieur de l'usine pour éviter les vols”.

        Mardi après-midi, le patron de l'usine Rosamor Ameublement et son fils, gérant de l'entreprise, sont présentés au Parquet du Tribunal correctionnel, qui les inculpe pour “non-respect des conditions et des équipements de sécurité, homicides et blessures involontaires et non-assistance à personnes en danger”. L'accusation de blocage des portes pèse lourd. "Les portes se sont fermées automatiquement, à cause de l'incendie", oppose pour sa part ce membre de la famille des accusés.

        Coup de théâtre, à la sortie du bureau du procureur le mardi après-midi. Un des ouvriers, déféré en même temps que ses patrons, avoue être à l'origine de l'incendie : un malheureux mégot de “Marquise”, tombé sur des matériaux inflammables, aurait déclenché le feu. Jusque-là, la version officielle, défendue par la Protection civile, avançait plutôt un dysfonctionnement électrique. Le patron ne serait-il pas le seul coupable ? “Bien sûr que non, explique cet urbaniste. Quand bien même le bâtiment ne serait pas aux normes, il faut obtenir des autorisations avant la construction, une homologation à la fin des travaux, et des contrôles peuvent être effectués, à tout moment, par l'inspection du travail et la Protection civile”. Autant d'intervenants, et de possibles complices de négligences, serait-on tenté d'ajouter…

        Et l'administration ?
        “On cherche à tout mettre sur le dos du patron, de manière à couvrir les manquements des services de la wilaya”, nuance le leader syndicaliste UMT, Abdellah Lefnatsa. Dans le cas de l'usine Rosamor Ameublement, il y aurait eu deux “descentes” de l'inspecteur du travail, la dernière datant de 2007. Mais c'était avant les travaux d'agrandissement de l'usine. “Il n'y a pas eu verbalisation. On demande aux inspecteurs du travail de s'en tenir à une mission de conseil. Du coup, il ne faut pas s'étonner que ce genre d'accidents survienne”, se désole ce syndicaliste, qui n'oublie pas de pointer du doigt “ces patrons qui refusent d'appliquer les normes de sécurité et d'hygiène”.

        Dès l'adoption du Code du travail, en 2004, la CGEM avait annoncé son rejet des mesures concernant la médecine du travail, par exemple, et son président de l'époque, Hassan Chami, avait jugé “inapplicables” certaines dispositions. “En raison de la faiblesse des syndicats et d'un climat social délétère, ajoute le syndicaliste, la question des conditions de travail est vite passée à la trappe”.

        Et il faut croire que Rosamor Ameublements, qui emploie habituellement entre 130 et 200 personnes (dont une écrasante majorité de salariés d'entreprises d'intérim) est représentative d'une bonne partie du tissu industriel marocain : un management borderline et une semi-légalité de tous les instants. “L'entreprise avait pour clients des enseignes d'ameublement qui ont pignon sur rue”, nous a confié un des anciens ouvriers. Pourtant, ni le niveau des salaires, ni les conditions de travail n'étaient satisfaisants. “On ne peut pas dire que cette entreprise appartient au secteur informel, s'emporte cet économiste. Elle opérait dans un cadre légal, avec des manquements graves aux réglementations. Et plutôt que de la stigmatiser, beaucoup de ses concurrents devraient commencer par balayer devant leur porte”. La preuve en a été donnée, deux nuits après la catastrophe de Lissasfa. Trois ouvriers ont péri dans l'incendie de leur atelier, à Hay Attacharouk, toujours à Casablanca. Un scénario qui risque de se reproduire ailleurs. À tout moment.


        Chronologie. Un samedi en enfer

        10h30. Le feu se déclare au rez-de-chaussée de l'usine Rosamor Ameublement. La plupart des rescapés passent par le toit. Les riverains s'organisent pour les premiers secours.
        11h20. Arrivée du premier véhicule de la Protection civile sur les lieux. L'incendie a déjà gagné le 1er étage de l'édifice. La bouche d'incendie en face de l'immeuble est inopérante.
        12h30. Les pompiers accèdent enfin à une bouche d'incendie, mais le feu prend dans les quatre étages. D'après des témoins, “l'action des soldats du feu est fébrile, désorganisée”.
        13h20. Des renforts des Forces auxiliaires arrivent sur les lieux pour épauler les hommes de la Protection civile. Un cordon sécuritaire éloigne la presse, les badauds et les familles des employés.
        14h10. Le wali de Casablanca, Mohamed Kabbaj, est le premier responsable officiel sur place. Selon des témoins, il est rentré se changer… après être venu en tenue de sport.
        15h30. Les premiers cadavres d'ouvriers sont extraits de l'immeuble, toujours en feu. Premier bilan : 25 morts. Plus aucun occupant de l'usine n'en sortira vivant.
        16h30. L'incendie est (enfin) maîtrisé par les pompiers. Des dizaines de cadavres sont extraits du 4ème étage de l'édifice.
        17H. Une partie de la façade de l'usine s'effondre. Le comptage des victimes atteint 56 morts, selon une nouvelle dépêche de l'agence MAP.
        18h30. Une délégation sécuritaire composée de Chakib Benmoussa, Housni Benslimane et Charki Draïss arrive sous protection rapprochée. Les familles des victimes réclament l'intervention du roi.
        18h45. Le procureur annonce l'ouverture d'une enquête pour déterminer les causes de l'accident. Les recherches se poursuivent, sans espoir de retrouver des survivants.

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        • #5
          Justice. Que risquent les inculpés ?

          Mardi 29 avril, en début d'après-midi, Adil Moufarreh, le propriétaire de Rosamor Ameublement, et son fils Abdelali (gérant de l'usine) ont été présentés devant le procureur du Tribunal correctionnel de Casablanca, qui les a inculpés pour “non-respect des réglementations de sécurité du travail, homicides et blessures involontaires et non-assistance à personnes en danger”. À la demande de la défense, la cour a décidé, mercredi, de reporter le procès au 7 mai. Jusqu'à cette date, les prévenus devraient rester en détention provisoire. Selon une source juridique, "leur maintien en détention provisoire répond à une demande médiatique. Il y a également le souci de préserver leur sécurité". Un troisième homme comparaîtra devant le tribunal dans cette affaire. D'après les premières fuites de l'enquête, il aurait reconnu avoir fait tomber le mégot qui a causé le départ d'incendie. Il est poursuivi pour “incendie involontaire entraînant la mort”. Les trois hommes encourent une peine de prison ferme maximale de cinq ans. Mais, tempère un avocat pénaliste, "une condamnation à de la prison ferme n'est pas évidente. La détermination de la responsabilité est difficile. Au pire des cas, une telle peine serait réduite en appel. Il n'y a qu'à voir l'enlisement de l'affaire de l'immeuble de Kénitra". Plusieurs mois après l'effondrement d'un immeuble, le procès de Kénitra n'a toujours pas abouti. Celui de Lissasfa risque de connaître le même sort.

          Plus loin. Réflexes

          C’est l'un des axiomes du journalisme moderne : le fameux mort-kilomètre. Lorsqu'il lui parle d'évènements proches de ses préoccupations, un journaliste intéresse plus le lecteur. Cette loi de proximité peut-être géographique (plutôt Casablanca que New Delhi), temporelle (aujourd'hui plutôt qu'hier), socioculturelle, etc. La couverture par les médias officiels de l'incendie de Lissasfa a choqué. Samedi soir, près de dix heures après le début de l'incendie, et alors que le (très lourd) bilan humain était connu, la présentatrice du journal télévisé d'Al Aoula a tranquillement lu les titres d'un menu hiérarchisé comme au plus fort de l'ère hassanienne : au mépris de toute logique, tant journalistique qu'humaine. La nouvelle de l'incendie n'est arrivée qu'en quatrième position, après une réception royale, une inauguration (royale aussi) et le lancement d'une caravane de la propriété intellectuelle. Surréaliste ! Surtout lorsqu'on sait que depuis des heures, les chaînes satellitaires, Al Jazeera en tête, épanchent la soif d'infos des Marocains. L'inclassable Matin du Sahara a relégué, dans son édition du lundi, l'info majeure du week-end en page 4, après une petite annonce sans photo en “oreille” de la Une. La Une, donc, était - excusez l'expression - “bouffée” par les habituelles activités royales. Pour lire, deux jours plus tard, ce qui intéresse véritablement les Marocains, il fallait se rapporter à la page 4, où l'une des deux photos consacrées au drame était dédiée… au trio de “guest stars”, Benslimane - Benmoussa - Kabbaj, dépêchés sur les lieux, quelques heures après le drame. Ce (mal)traitement de l'information ressemble à une séquelle du passé. La presse officielle, télévisions publiques en tête, n'a visiblement rien perdu des réflexes qui ont fait sa (mauvaise) réputation. Autre exemple, sur 2M, la présentatrice du JT a donné toute sa place à l'évènement, avec reportages et interviews… jusqu'à cette petite remarque, sans doute glissée pour justifier que le roi ne s’est pas déplacé à Casablanca : son agenda, nous a expliqué très solennellement la speakerine, était “très chargé”. C'est cela, la télévision de proximité ?
          Youssef Aït Akdim

          © 2008 TelQuel Magazine. Maroc. Tous droits résérvés

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          • #6
            meme pas le temps de finir jawzia est deja ready

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            • #7
              Core 2 Duo.

              Sérieusement, j'avais lu le billet (de notre ami Larbi) ce matin et n'avais pas voulu le poster avant que tu n'abordes le sujet.

              Au delà du désespoir des familles de victimes, cette allocation est honteuse. J'espère que le gouvernement fera un geste supplémentaire envers ces familles.
              Dernière modification par jawzia, 03 mai 2008, 15h00.

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              • #8
                je n'ai pas entendu parler de ces allocations, mais si c'est le cas, c'est plus qu'honteux !!

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                • #9
                  Vraiment malheureux !
                  Les conditions de travail dans les pays du Tiers-monde laissent à désirer ! Et pendant ce temps, les boss s'en mettent pleins les poches ! honteux !
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

                  Commentaire


                  • #10
                    je n'ai pas entendu parler de ces allocations, mais si c'est le cas, c'est plus qu'honteux !!
                    Texte de la depeche.
                    Remises des allocations décès aux ayants droit de 19 victimes de l'incendie de l'usine Rosamor
                    Casablanca, 02/05/08 - Les allocations décès ont été remises, vendredi à Casablanca, aux ayants droits de 19 victimes de l'incendie de l'usine "Rosamor".

                    Ces allocations, d'un montant unitaire de 9250 DH, servi par la Caisse Nationale de sécurité Sociale (CNSS) après la mort de l'un de ses adhérents, ont été remises par le secrétaire général du ministère de l'emploi et de la formation professionnelle M. Abdelouahed Khouja, le gouverneur des arrondissements de Hay Hassani, M. Bouchaib Foukar et le directeur de la CNSS M. Said Hamidouch.

                    A cette occasion MM. Khouja, Foukar et Hamidouch ont souligné la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les victimes et leurs familles rappelant que le Souverain avait donné Ses Hautes Instructions pour venir en aide et apporter le soutien nécessaire aux familles des victimes Les récipiendaires ont exprimé, pour leur part, leur profonde gratitude à SM le Roi pour l'intérêt particulier que le Souverain leur a accordé.

                    Dès l'annonce de cet incendie, "SM le Roi Mohammed VI avait donné Ses Hautes Instructions aux autorités centrales et locales pour prendre toutes les mesures nécessaires pour secourir les victimes et consoler leurs familles tout en mobilisant l'ensemble des moyens des hôpitaux qui disposent de services spécialisés dans le traitement des brûlés, y compris le CHU Ibn Rochd et l'hôpital militaire Mohammed V de Rabat, afin de prodiguer les soins aux blessés dans les meilleures conditions".

                    Dans un message de condoléances adressé aux familles des victimes et des blessés, "le Souverain avait également exprimé, Sa compassion aux familles des victimes innocentes et des blessés, priant Dieu de leur accorder réconfort et consolation suite à cette perte cruelle et d'accueillir les victimes en Son vaste paradis, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés" et "décidé la prise en charge des frais d'hospitalisation, des soins médicaux des blessés et ceux relatifs à l'enterrement des victimes".


                    http://www.map.ma/fr/sections/last_s..._allocati/view

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                    • #11
                      Il faut pas mélanger le choses,
                      l'allocation des #10.000 DH est une allocation réglementaire qui est servi automatiquement suite au deces d'un affilié qu'il soit mort de mort naturelle chez lui dans son lit ou qu'il soit mort en activité dans so lieu de travail
                      Ce n'est pas une compensation pour la perte de la personne mais pour couvrir les frais de l'inhumation

                      Par contre il y a l'assurance accident de travail celle ci est servi par la société d'assurance ayant couvert le risque AT et dans ce cas précis elle doit être bien plus consistante

                      Par contre je suis d'accord sur le fait qu'il fallait pas faire du tralala pour servir une allocation qui de toute façon devait être servi par un préposé au guichet
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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