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Boire de l’alcool atténue la capacité du cerveau à détecter les menaces, d’après ce que des chercheurs américains ont déclaré mardi dans une étude qui aide à expliquer pourquoi les personnes qui sont ivres ne peuvent pas dire si la personne au bout du bar cherche la bagarre ou non.
« On voit ça tous les jours. Les personnes en viennent à la confrontation quand elles sont ivres alors qu’elles n’en seraient probablement pas arrivées là si elles avaient été sobres » rappelle Jodi Gilman de l’Institut National sur l’Abus d’alcool et l’alcoolisme, dont l’étude a été publiée dans le Journal of Neuroscience.
Jodi Gilman a étudié 12 personnes qui ont subi une injection par intraveineuse d’une infusion d’alcool et dont l’activité cérébrale était ensuite contrôlée en utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les patients devaient regarder des visages effrayés, effrayants ou neutres.
L’équipe de Jodi Gilman a réalisé le même examen sur ces personnes à qui on injectait une solution placebo.
Comme prévu, quand les personnes prenaient un placebo, leur cerveau répondait aux visages effrayés ou effrayants.
« Notre cerveau répond davantage au stimuli de la peur » a déclaré Jodi Gilman. « Il nous signale que nous sommes dans une situation de danger ».
Cependant, quand elles avaient pris une infusion d’alcool par intraveineuse, ces mêmes personnes voyaient leur réponse cérébrale adoucie. « Notre cerveau ne peut pas distinguer entre les stimuli menaçant et non menaçant » quand il y a eu prise d’alcool.
Jodi Gilman a expliqué que cette appréciation faussée des menaces pouvait mener à un panel de situations à risque, dont la conduite en état d’ivresse.
Cela explique aussi pourquoi l’alcool permet de créer des liens.
« Les individus utilisent l’alcool depuis des années pour devenir euphoriques et pour diminuer leur anxiété. L’alcool a été utilisé notamment pour augmenter la sociabilité ».
D’après l’étude, l’alcool augmente l’activité dans un centre du cerveau connu comme étant le stratum. Les chercheurs ont découvert un lien entre le niveau d’activation dans cette région et la façon dont les gens se sentent ivres.
Par Sandra BESSON
« On voit ça tous les jours. Les personnes en viennent à la confrontation quand elles sont ivres alors qu’elles n’en seraient probablement pas arrivées là si elles avaient été sobres » rappelle Jodi Gilman de l’Institut National sur l’Abus d’alcool et l’alcoolisme, dont l’étude a été publiée dans le Journal of Neuroscience.
Jodi Gilman a étudié 12 personnes qui ont subi une injection par intraveineuse d’une infusion d’alcool et dont l’activité cérébrale était ensuite contrôlée en utilisant l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Les patients devaient regarder des visages effrayés, effrayants ou neutres.
L’équipe de Jodi Gilman a réalisé le même examen sur ces personnes à qui on injectait une solution placebo.
Comme prévu, quand les personnes prenaient un placebo, leur cerveau répondait aux visages effrayés ou effrayants.
« Notre cerveau répond davantage au stimuli de la peur » a déclaré Jodi Gilman. « Il nous signale que nous sommes dans une situation de danger ».
Cependant, quand elles avaient pris une infusion d’alcool par intraveineuse, ces mêmes personnes voyaient leur réponse cérébrale adoucie. « Notre cerveau ne peut pas distinguer entre les stimuli menaçant et non menaçant » quand il y a eu prise d’alcool.
Jodi Gilman a expliqué que cette appréciation faussée des menaces pouvait mener à un panel de situations à risque, dont la conduite en état d’ivresse.
Cela explique aussi pourquoi l’alcool permet de créer des liens.
« Les individus utilisent l’alcool depuis des années pour devenir euphoriques et pour diminuer leur anxiété. L’alcool a été utilisé notamment pour augmenter la sociabilité ».
D’après l’étude, l’alcool augmente l’activité dans un centre du cerveau connu comme étant le stratum. Les chercheurs ont découvert un lien entre le niveau d’activation dans cette région et la façon dont les gens se sentent ivres.
Par Sandra BESSON