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Le Mouloudia d’Alger respire. La victoire qu’il a remportée, lors de la dernière journée, face à l’OM Ruisseau, lui permet aujourd’hui de se retrouver hors de la zone de relégation de la division1. Mais, à trois journées de la fin de la compétition, il est tenu de faire un effort supplémentaire pour s’en sortir d’une manière définitive et officielle. Cependant, sur ce qu’il a montré lors de ses deux dernières sorties, on peut dire qu’il est en passe d’assurer son maintien. Ce qui constituera une sorte de pari gagné pour l’actuelle direction de la section avec à sa tête, Chaâbane Louanès, et le président de l’Association El Mouloudia, Hamid Zedek. Lorsqu’ils ont pris la relève de l’ancienne direction, le club venait de subir l’humiliation d’une élimination en Coupe d’Algérie, face au club de l’Interrégions de l’OS Ouenza en 16e de finale.
Le double détenteur du trophée n’avait, vraiment, pas besoin d’un tel résultat au moment où il alignait les échecs en championnat. Cela avait été la goutte de trop pour le vase bien rempli du président Sid-Ahmed Karcouche, obligé de remettre sa démission. Lui qui pensait offrir au vieux club algérois un beau palmarès se rend compte qu’entre ce qu’on promet et la réalité, il peut y avoir un monde. La nomination de Hamid Zedek avait été faite, un peu, dans la précipitation car il fallait parer au plus pressé pour un club qui se préparait à affronter l’USM Alger dans le derby de la capitale. Zedek et son Comité directeur prenaient les rênes d’un Mouloudia exsangue et promis à un avenir des plus sombres. «Le Mouloudéen que je suis ne pouvait refuser une telle mission», avait dit Hamid Zedek, au moment de sa prise de fonction. «Comment tourner le dos au Mouloudia alors qu’il était proche de la division 2?» nous dira, le président de la section football, Chaâbane Louanès qui ajoute: «Notre devoir nous commandait de sauver ce grand club de la dérive. Nous nous y étions engagés avec la ferme intention de réussir.» La victoire face à l’USM Alger avait été une sorte de trompe-l’oeil, un artifice tendant à faire croire que le Mouloudia était en plein redressement. Le fait est que ce club était miné de partout, notamment au niveau de l’effectif des joueurs où des clans s’étaient créés.
«Nous savions qu’un immense chantier nous attendait, nous dira, Chaâbane Louanès. Ces joueurs-là avaient besoin d’être rassurés, car apparemment, ils avançaient à vue d’oeil sans savoir où ils allaient. La confiance, c’est cela qui leur manquait parce que le Mouloudia ne disposait pas d’un effectif moins étoffé que celui des autres équipes. A la suite de leurs déboires, ils en étaient arrivés à ne plus croire en leurs capacités de se transcender.» Aussi, après une autre série de mauvais résultats, le constat avait été établi selon lequel l’équipe avait besoin d’un réaménagement de son staff technique. C’est dans cette optique que l’Irakien Amer Djamil a été appelé à la rescousse, le club ayant atteint un seuil franchement dangereux en championnat où il était en position de relégable. L’Irakien a apporté sa neutralité dans un milieu de joueurs où le favoritisme battait son plein.
Parallèlement à cela, les dirigeants n’ont pas cessé de placer ces joueurs face à leur responsabilité, leur indiquant que si le club en était arrivé à cette situation, ils y étaient pleinement engagés. C’est ce qui les amenés à se remettre en question et à pousser l’effort jusqu’à la révolte sur le terrain. Sous la coupe de l’Irakien, ils sont parvenus à remporter sept points en trois rencontres, (nul chez le MC Saïda, victoires face au CABBA et chez l’OM Ruisseau) ce qui ne s’était pas vu depuis le début de la saison.Les deux derniers succès représentent presque le tiers de ce qui avait été accompli jusqu’ici en matière de victoires (7 en tout). Ils ont contribué à sortir l’équipe de la zone de relégation et à la mettre dans une position de force avant de recevoir le MC Oran. «Nous venons d’accomplir un pas de géant vers le maintien mais ce n’est pas encore gagné, nous avouera Chaâbane Louanès.
L’équipe doit encore récolter quelques points pour être sauvée définitivement. Les joueurs sont décidés à ne pas baisser leur garde. C’est une sorte de challenge qui leur est proposé et ils veulent le réussir. Allez les voir à l’entraînement et vous verrez avec quelle abnégation ils préparent le rendez-vous du MCO.» Une chose est sûre, le Mouloudia de l’hiver, qui était en train de couler, reprend des couleurs. Il voit l’avenir avec plus d’espoir et ses joueurs ont un autre état d’esprit, en tout cas plus porté vers la solidarité. La sortie de demain face au MCO est très attendue avec une certaine passion par les milliers de supporters qui n’ont jamais cru que leur Mouloudia pouvait rétrograder.
source : l'Expression
Le double détenteur du trophée n’avait, vraiment, pas besoin d’un tel résultat au moment où il alignait les échecs en championnat. Cela avait été la goutte de trop pour le vase bien rempli du président Sid-Ahmed Karcouche, obligé de remettre sa démission. Lui qui pensait offrir au vieux club algérois un beau palmarès se rend compte qu’entre ce qu’on promet et la réalité, il peut y avoir un monde. La nomination de Hamid Zedek avait été faite, un peu, dans la précipitation car il fallait parer au plus pressé pour un club qui se préparait à affronter l’USM Alger dans le derby de la capitale. Zedek et son Comité directeur prenaient les rênes d’un Mouloudia exsangue et promis à un avenir des plus sombres. «Le Mouloudéen que je suis ne pouvait refuser une telle mission», avait dit Hamid Zedek, au moment de sa prise de fonction. «Comment tourner le dos au Mouloudia alors qu’il était proche de la division 2?» nous dira, le président de la section football, Chaâbane Louanès qui ajoute: «Notre devoir nous commandait de sauver ce grand club de la dérive. Nous nous y étions engagés avec la ferme intention de réussir.» La victoire face à l’USM Alger avait été une sorte de trompe-l’oeil, un artifice tendant à faire croire que le Mouloudia était en plein redressement. Le fait est que ce club était miné de partout, notamment au niveau de l’effectif des joueurs où des clans s’étaient créés.
«Nous savions qu’un immense chantier nous attendait, nous dira, Chaâbane Louanès. Ces joueurs-là avaient besoin d’être rassurés, car apparemment, ils avançaient à vue d’oeil sans savoir où ils allaient. La confiance, c’est cela qui leur manquait parce que le Mouloudia ne disposait pas d’un effectif moins étoffé que celui des autres équipes. A la suite de leurs déboires, ils en étaient arrivés à ne plus croire en leurs capacités de se transcender.» Aussi, après une autre série de mauvais résultats, le constat avait été établi selon lequel l’équipe avait besoin d’un réaménagement de son staff technique. C’est dans cette optique que l’Irakien Amer Djamil a été appelé à la rescousse, le club ayant atteint un seuil franchement dangereux en championnat où il était en position de relégable. L’Irakien a apporté sa neutralité dans un milieu de joueurs où le favoritisme battait son plein.
Parallèlement à cela, les dirigeants n’ont pas cessé de placer ces joueurs face à leur responsabilité, leur indiquant que si le club en était arrivé à cette situation, ils y étaient pleinement engagés. C’est ce qui les amenés à se remettre en question et à pousser l’effort jusqu’à la révolte sur le terrain. Sous la coupe de l’Irakien, ils sont parvenus à remporter sept points en trois rencontres, (nul chez le MC Saïda, victoires face au CABBA et chez l’OM Ruisseau) ce qui ne s’était pas vu depuis le début de la saison.Les deux derniers succès représentent presque le tiers de ce qui avait été accompli jusqu’ici en matière de victoires (7 en tout). Ils ont contribué à sortir l’équipe de la zone de relégation et à la mettre dans une position de force avant de recevoir le MC Oran. «Nous venons d’accomplir un pas de géant vers le maintien mais ce n’est pas encore gagné, nous avouera Chaâbane Louanès.
L’équipe doit encore récolter quelques points pour être sauvée définitivement. Les joueurs sont décidés à ne pas baisser leur garde. C’est une sorte de challenge qui leur est proposé et ils veulent le réussir. Allez les voir à l’entraînement et vous verrez avec quelle abnégation ils préparent le rendez-vous du MCO.» Une chose est sûre, le Mouloudia de l’hiver, qui était en train de couler, reprend des couleurs. Il voit l’avenir avec plus d’espoir et ses joueurs ont un autre état d’esprit, en tout cas plus porté vers la solidarité. La sortie de demain face au MCO est très attendue avec une certaine passion par les milliers de supporters qui n’ont jamais cru que leur Mouloudia pouvait rétrograder.
source : l'Expression
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