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Enquête. Les hobbies du Roi du Maroc

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  • Enquête. Les hobbies du Roi du Maroc

    Le jet ski, vous le saviez. Mais il y a aussi le basket, le surf, le bodybuilding, le cinéma, les voitures de sport… TelQuel vous dit tout.



    Mohammed VI est bien un homme de son temps. En examinant la liste de ses hobbies, ses goûts personnels, ses préférences en matière de sports, de musique ou de cinéma, le constat est évident. Deuxième enseignement : Mohammed VI n'est définitivement pas Hassan II, les lignes de démarcation entre les deux hommes, en matière de goûts personnels, comme pour le reste, sont légion. Décrypter ce
    PHOTO

    compartiment (les hobbies) peu connu de la personnalité du roi, en survolant une partie de sa vie privée, est donc d'un intérêt public. Parceque les “loisirs” de Mohammed VI ont dopé le sport et le cinéma, créé un marché de l'art… et redonné un coup de jeune à (l'image de) la monarchie. D'où le choix de raconter, simplement, leur nature, leur évolution au fil du temps, leur impact sur bien des secteurs de l'actualité marocaine. Le style Mohammed VI, c'est d’abord sa manière d’exercer son métier de roi, avec les responsabilités qui lui incombent. Mais c’est aussi cela. Parce qu’il faut bien souffler.

    Arriyadi Al Awal...
    En septembre 1983, lors des Jeux Méditerranéens de Casablanca, un groupe de journalistes arabes accrédités ont été surtout surpris par l'expression Arriyadi Al Awal (le premier sportif) utilisée à l'époque pour désigner Hassan II. Ils ont poussé la curiosité jusqu'à interroger les organisateurs de l'événement sur la signification de cette expression. “On nous demandait constamment dans quelle discipline Hassan II était premier : escrime, équitation, football ou natation ? Personne ne pouvait leur répondre, pour la simple raison que personne ne connaissait les circonstances exactes dans lesquelles ce titre d'Arriyadi Al Awal avait été attribué à Hassan II”, nous révèle un haut responsable sportif, aujourd'hui à la retraite. “Avec Mohammed VI, cela aurait été bien plus facile. Car tout le monde sait qu'il excelle dans des disciplines comme le ski et le jet ski”, nuance notre source.

    Eduqué comme tout bon prince à des sports comme la natation ou l'équitation, Mohammed VI a toujours développé un penchant pour les sports de mer. Pas vraiment porté sur des disciplines conventionnelles comme le tennis ou le golf, il a aussi touché au roi des sports : le football. L'un de ses anciens “coéquipiers” raconte : “Sidi Mohammed participait à des tournois de foot organisés au club Wifaq à Rabat, géré par la CDG. Un jour, en plein match, il s'est lancé dans un tacle appuyé qui lui a valu un carton jaune de l'arbitre. Le carton était mérité, mais l'averti était le prince héritier (ndlr : nous sommes dans les années 80). Sur le moment, le match a été interrompu et un silence de mort a enveloppé l'assistance. Plusieurs dirigeants de la CDG, présents sur le terrain ou parmi le public, étaient au bord de l'apoplexie”. Heureusement que l'assistance a rapidement basculé ce jour-là, sur initiative du jeune prince héritier, dans l'hilarité générale…

    Plus que le foot, c'est le basket-ball qui, de tous les sports collectifs, a le plus accaparé l'intérêt de Sa Majesté. “Il en pratiquait dans sa jeunesse, il en pratique encore aujourd'hui, notamment pour meubler certains créneaux horaires des longues journées ramadaniennes”, rapporte notre source. Sinon, dans les sports individuels, le roi reste un amateur de disciplines plutôt éclectiques (les échecs ou la chasse), voire très “cool” (le billard), qu'il exerce plus sporadiquement.

    Les bolides de Sa Majesté
    Contrairement à son père, qui affectionnait particulièrement les voitures de collections et les grosses limousines, Mohammed VI a plutôt un faible pour les “sportives”. Surtout les cabriolets, avec une nette préférence pour les Mercedes et les Ferrari. En avril 2000, il a même pris la peine de se rendre à Maranello (Italie) pour visiter l'usine du constructeur au cheval cabré et faire quelques tours de circuit à bord d'une F550 Maranello et une 360 Modena. Pour le plus grand plaisir de la maison Ferrari. Le souverain est par ailleurs un très bon client pour certains constructeurs haut de gamme chez qui il fait, parfois directement, son shopping. Il est ce qu'on appelle un VIP et, à ce titre, il bénéficie d'un traitement privilégié : envoi de catalogues, déplacements de commerciaux, essais privés, etc. Résultat : il achète. Quand un nouveau modèle est annoncé, il lui arrive de le réserver bien avant tout le monde. Ce qui ne va pas toujours sans surprise. Pour l'anecdote, il y a quelques mois, le roi aurait pris attache avec la maison Mercedes pour se faire livrer une supersportive, encore introuvable sur le marché. Et là, surprise (plutôt désagréable) : il apprend que l'unique exemplaire réservé au Maroc a déjà été commandé par un jeune trentenaire qui habite le Grand Casablanca. Ce qu'il aurait très moyennement apprécié…
    Si Mohammed VI aime bien les bolides rutilants, c'est bien parce que c'est un amateur de vitesse. à Rabat, dans les années 80, il était difficile de ne pas remarquer les passages de Smiyet Sidi. Pas tant pour le dispositif de sécurité, parfois réduit au strict minimum, que pour les allures auxquelles le prince héritier de l'époque traversait la ville. “En période de ramadan, à la fin des Dourouss Hassania conduites par Hassan II, le prince héritier rejoignait sa résidence des Sablons à Salé. Sur l'avenue Al Jazaïr qui mène vers la ville, on avait pour consigne d'allumer les feux verts sur son passage et de poster un policier à chaque carrefour. Il traversait alors ce couloir sécurisé à une vitesse qui flirtait parfois avec les 200 kilomètres/heure”, se souvient cet ancien commissaire affecté à la circulation routière à Rabat.

    Les excès (de vitesse) du futur roi avaient, en leur temps, fini par alerter son père. Au point que Hassan II, dans l'un de ses célèbres accès de colère, finit… par assigner à résidence, de longues semaines durant, le prince héritier dans sa villa des Sablons. “Il lui aurait même retiré son permis de conduire”, nous assure cette source.

    Aujourd'hui, Mohammed VI semble s'être assagi. Il roule moins vite, s'arrête aux feux rouges, etc. A défaut de “tuer” son amour pour la vitesse, il a appris à le canaliser, à mieux le contrôler. Un amour d'adulte, comme l'illustre cette anecdote rapportée par notre source : “Après son accession au trône, Mohammed VI s'est rendu sur le circuit de Formule 1 du Bahreïn. Il a effectué le tour du propriétaire et fait quelques tours de piste. De retour au Maroc, il a chargé son entourage d'étudier la possibilité de créer un grand prix de Formule 1 au Maroc”. Des études ont été menées pour déterminer la faisabilité du projet, le patron de F1 aurait même donné son accord... “C'était très sérieux, le roi tenait beaucoup à ce projet, il était très emballé. Mais il a fini par abandonner devant l'énorme coût d'investissement. Il aurait probablement été indécent de mettre autant d'argent pour réaliser un tel projet”.
    Dernière modification par Tems, 04 mai 2008, 18h06.

  • #2
    Tout pour la peinture
    C’est sûr, l'embellie de la “peinture” marocaine doit beaucoup au roi, grand amateur d'art. “Sidna est un passionné, on aime ce qu'il aime. Et comme il a généralement bon goût en matière de peinture…”, lâche ce connaisseur, presque admiratif devant la boulimie royale. Car Mohammed VI consomme, achète. Beaucoup. Enormément. Il aime tant les Marocains (Jilali Gherbaoui, Miloud Labied, Hassan El Glaoui, Mohamed Bennani Moa, Chaïbia, etc) que les orientalistes. Et il a toujours peint, en amateur, pour le fun. La passion royale pour les arts plastiques a conduit Mohammed VI à commander, un jour, une toile pour… décorer la piscine de l'une de ses résidences personnelles. Inutile de préciser que ladite piscine figure parmi ses préférées.

    L'effet de mimétisme aidant, c'est toute la jet-set marocaine qui se rue, aujourd'hui, sur l'eldorado de la peinture. Résultat : la cote des artistes marocains flambe, les galeries se multiplient, les toiles circulent entre les représentants de la bonne société, l'art est enfin devenu un marché. Des couacs, pourtant, il y en a. “Parfois, quand un émissaire achète une collection au nom du roi, c'est tout un rayon de l'exposition qui disparaît d'un coup, mettant parfois les galeristes dans l'embarras”, avoue cette source dans le milieu artistique.

    Le roi fait ses “courses” par l'intermédiaire de l'un des membres de son secrétariat particulier. “Parfois, il demande à voir un peintre en personne”, précise notre source. Mohammed VI, premier collectionneur du royaume, est également amateur de photos d'art, lui qui a multiplié les achats auprès d'une célèbre galerie spécialisée à Marrakech.

    Si le jet ski n’existait pas…
    Ce n'est pas pour rien que l'humoriste Ahmed Snoussi, alias Bziz, a créé le sobriquet, très aigre-doux, de “Sa Majestki”. Mohammed VI est un inconditionnel des “motos sur l'eau” depuis, déjà, une quinzaine d'années. “Il a commencé par faire du surf avant de tomber fou amoureux de jet ski”, confirme l’un de ses proches. Bon jet-skieur, le roi donne libre cours à sa passion sur la côte gadirie, dans le sud, ou alors au large de sa résidence de Mdiq, dans le nord du pays. Parmi ses partenaires de jeu, on retrouve, entre autres as de la discipline, des champions (du monde) tels Brice Aracil (1998), ou Jamal Belhassni (2005), qui est allé jusqu'à lui dédier personnellement son sacre mondial.

    Durant ses virées en mer, le premier jet-skieur du royaume est suivi discrètement par sa garde rapprochée, installée, elle, dans un hors-bord. N'est pas (bon) jet-skieur qui veut ! De temps à autre, pour “bétonner” le dispositif de sécurité, un hélicoptère est appelé en renfort pour mieux encadrer les tours en mer de Sa Majesté. Mohammed VI, nous assure-t-on, ne manque pas de donner des sueurs froides à ses bodyguards, “surtout quand il fait halte pour discuter avec des pêcheurs, voire de simples inconnus”. Certains profitent, justement, de ces haltes royales pour faire part de doléances personnelles au souverain. Le chanteur Ahmed Soultan déclarait ainsi à Telquel, fin 2007 : “Un beau jour, je surfais à Aourir dans le sud marocain. Le roi est passé en jet ski, mais je n'ai pas osé l'aborder. Quelques jours plus tard, je l'ai rencontré à nouveau. Mais cette fois, je l'ai salué et je lui ai demandé quelle était la démarche à suivre pour le solliciter. Il m'a répondu : “Aussi bête que cela puisse paraître, il suffit de m'écrire”. Chose que j'ai faite dans la foulée. Quelques jours plus tard, il me recevait à Rabat”. Un point noir figure cependant sur les antécédents “aquatiques” du roi : le jour où, encore prince héritier, il a eu un accident “de mer” (heureusement sans conséquence) pendant une visite officielle en Tunisie.

    L'engouement des jeunes Marocains pour le jet ski doit évidemment beaucoup à la passion royale. Depuis l'intronisation de Mohammed VI, une fédération dédiée à cette discipline, et plutôt dynamique, a vu le jour, des clubs ont poussé comme des champignons aux quatre coins du royaume, de Tanger à Agadir, en passant par Essaouira… ou Marrakech. Le jet ski n'épargne personne, même loin de la côte atlantique ou méditerranéenne. Des tournois estampillés du précieux patronage royal sont régulièrement organisés, exemple de “La nuit internationale du jet ski”, rendez-vous annuel sur le Bouregreg qui attire les grosses pointures de la discipline. Les locomotives de l'économie marocaine, banques ou grosses entreprises, s'alignent sans sourciller sur la liste des sponsors. Un magazine, le sympathique Amouaj, a vu le jour. Bref, le jet ski est un peu devenu ce qu'était le golf du temps de Hassan II : un sport d'élite rendu, par la force des choses, populaire.


    Cinéma, cinéma, cinéma
    “Toutes les fois où j'ai eu l'honneur de m'entretenir avec lui, j'ai été bluffé par l'étendue de sa culture cinématographique”, nous explique le comédien franco-marocain Saïd Taghmaoui, rendu célèbre par La Haine (1995). “C'est franchement impressionnant. Il peut vous parler avec la même maîtrise d'une comédie, d’un mélo, d’un classique du cinéma égyptien ou japonais, d’un chef d'œuvre américain”, enchaîne Taghmaoui, complètement sous le charme. La passion de Mohammed VI pour le cinéma remonte à son adolescence. “Au collège royal, il était parmi les plus assidus aux séances de projections hebdomadaires. Il aimait le cinéma, tous genres confondus : classique, western, documentaire, etc.”, confie l'un de ses anciens camarades de classe. En plus des projections privées, le prince héritier fréquentait au début des années 80 le cinéma Zahwa, à Rabat. Un ancien employé de la salle raconte : “Même s'il l'avait vu avant sa sortie officielle en 1983, le prince héritier a tenu à être présent lors de l'avant-première de la superproduction de Souheil Ben Barka, Amok. Quelques semaines plus tard, il est revenu voir La Guerre du Feu, de Jean-Jacques Annaud”. Tel est en effet Mohammed VI, un véritable omnivore en matière de cinéma. “Durant la période de convalescence qui a suivi un accident de la circulation à la fin des années 80, il consommait plusieurs films par jour. Les cassettes VHS lui étaient procurées par le ministre de l'Intérieur et de la Communication de l'époque, Driss Basri. Et c'est Fouad Ali El Himma qui partageait avec lui ces longues séances de visionnage”, révèle un proche de l'entourage royal. C'est durant cette période, justement, que le futur monarque a définitivement musclé son référentiel cinématographique. Parmi ses films préférés, on retrouve la comédie musicale West Side Story de Robert Wise, mais aussi la trilogie du Parrain ou Apocalypse now du grand Francis Ford Coppola. “Sans oublier les films de Martin Scorsese et Ridley Scott, qui comptent, d'ailleurs, parmi ses amis personnels”, révèle un cinéaste marocain. Ce n'est pas pour rien que Scorsese a multiplié les séjours au Maroc, ou que Ridley Scott a pu tourner un film de guerre (La chute du Faucon noir, 2001) avec la participation massive de troupes des Forces armées royales, en plein Salé, à quelques encablures seulement de la base aérienne de la ville. Le roi aime les acteurs, marocains (Rachid El Ouali, Jamal Debbouze, Saïd Taghmaoui) ou internationaux (Gérard Depardieu, Omar Sharif, Dennis Quaid, Pascal Greggory). Et les films, qu'il consomme toujours autant. Précision, pour la petite histoire : Mohammed VI n'a pas hérité de Hassan II son amour éperdu pour Ronald Reagan (l'acteur, pas le président), le célèbre cow-boy du cinéma américain.

    Le roi de la glisse
    Le roi aime bien dévaler les pistes. Mais pas au Maroc, il a plutôt une nette préférence pour Courchevel, où il possède un luxueux chalet. C'est d'ailleurs dans cette station huppée de Savoie que des militants de Reporters Sans Frontières ont manifesté, en 2003, pour la libération du journaliste Ali Lmrabet alors “entre les bras de Zaki”, dans la prison de salé. Quand il se rend à Courchevel, Mohammed VI ne fait pas dans la demi-mesure. Il emmène dans ses bagages une bonne partie de sa cour qu'il loge dans des dizaines de chambres louées pour l'occasion. La sécurité, bien entendu, y est de rigueur. Pour pouvoir le suivre dans ses déplacements en ski, et même sur les pistes, ses bodyguards ont eu droit à des cours d'initiation. “Mais bon, cela n'a pas servi à grand-chose. Sa Majesté a un bon niveau et elle aime bien faire du hors-piste, ce qui complique la tâche de ses gardes du corps, parfois réduits à le suivre… des yeux”, raconte, sourire en coin, cet habitué des expéditions royales. Autre preuve de la passion de Mohammed VI pour le ski : en 2005, Samir Azzimani, un jeune skieur franco-marocain manquant de moyens et souhaitant prendre part aux Jeux olympiques d'hiver de 2006, a décidé d'écrire au souverain, sur le conseil de l'une de ses connaissances. à sa grande surprise, le skieur reçoit un mois plus tard le coup de fil d'un conseiller royal, lui faisant part du soutien de Sa Majesté et de l'envoi d'une subvention financière. Le jackpot. “Je ne peux pas vous dire combien j'ai reçu, mais c'était suffisant pour me préparer dans de bonnes conditions et me qualifier pour les JO”, nous avoue, aujourd'hui, Samir Azzimani.

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    • #3
      Musique : la black, d'abord
      C’est sans doute dans le registre musical que les goûts de Mohammed VI étonnent le plus. De son propre aveu, dans une interview publiée par Le Figaro en septembre 2001, le roi déclare : “Comme ceux de ma génération, j'adore le rock et le raï. J'avoue que j'ai un goût très commercial en la matière. Mais j'aime aussi toutes les tendances musicales actuelles”.

      Mohammed VI a montré dès son plus jeune âge des penchants pour la musique classique, puis le jazz, dont il est toujours amateur (comme la plupart de ses proches collaborateurs, aujourd’hui, sans doute gagnés par un autre effet de mimétisme). Dans les années 1980, il s'est tourné, sans délaisser ses premières amours, vers le funk, mais aussi la soul (Ray Charles, Aretha Franklin, James Brown) ou le rock & roll. Aujourd'hui, ses goûts sont variés et passent en revue aussi bien hip-hop, rap, R'n'B, etc. Mohammed VI aime la musique black, tout simplement. Rayon variétés, il écoute Johnny Hallyday qui compte parmi ses amis personnels, là où son père tendait l'oreille aux mélodies de Jacques Brel ou Georges Brassens. Question d'époque. Mais c'est durant ses premières années de règne que Mohammed VI dévoile, réellement, sa préférence pour un registre musical, alors très en vogue : le rap. En novembre 2002, il autorise par exemple le rappeur new-yorkais Sean Combs, alias Puff Daddy, à fêter son 33ème anniversaire au Palais El Bahia à Marrakech. “La fête à laquelle étaient conviés quelque 300 invités, principalement des célébrités du show-biz comme les rappeurs Usher, Joey Star ou Cool Shen, ainsi que des top-models comme Naomi Campbell, s'est déroulée dans certaines parties du palais strictement interdites au public. Une telle dérogation ne pouvait être autorisée que par le roi”, se rappelle un membre du staff organisateur.

      Pour la confidence, Mohammed VI a aussi été fan d'une émission culte sur la radio marocaine : le célèbre “Boogie” du grand Alifi Hafid, disparu en 2007.

      Le spécialiste du “Bodybuilking”
      En 2002, le palais d'Agadir ne dispose pas encore de salle de musculation. En séjour prolongé dans la capitale du Souss, Mohammed VI n'hésite pas à quitter quotidiennement l'enceinte de son palais pour aller s'entraîner dans une salle de “muscu” de la ville. Mais pas n'importe laquelle . “Il fréquentait un gymnase qui appartient à l'un de ses cousins, fils de Lalla Malika. Il en profitait également pour expédier quelques dossiers urgents, entre deux séries d'haltères”, nous confie un journaliste local à Agadir. Toujours en 2002, Mohammed VI sera aperçu à plusieurs reprises dans la salle de sport et le SPA d'un célèbre Palace à Marrakech. Mais à partir de 2003, les apparitions du roi dans les salles de musculation s'arrêtent définitivement. “Normal, les palais et les résidences royales sont désormais équipées de salles de bodybuilding avec un matériel professionnel”, explique un employé du palais royal de Marrakech. Mohammed VI comble ainsi l'une des rares lacunes laissées par son défunt père, qui privilégiait les greens aux salles de sport. A l'époque où il était encore prince héritier, seules quelques résidences, dont celle des Sablons à Salè, disposaient de salles de bodybuilding. A la fin des années 80, pour entretenir son corps, Sidi Mohammed allait s'entraîner dans des clubs privés tels que Thalaform dans le quartier Souissi à Rabat. “Le prince consacrait plusieurs heures par jour à la musculation. Il s'entraînait pour pouvoir pratiquer, à un bon niveau, des disciplines aussi physiques que le jet ski et le surf”, nous confie un ancien moniteur. à Casablanca, au début des années 90, le prince héritier s'entraînait régulièrement dans le club Vita Sport au Mâarif. Aujourd'hui, on l'a compris, il pratique le bodybuilding à domicile, au grand soulagement de sa garde rapprochée.

      Ex-roi des pistes
      Lors de sa dernière visite privée en France, au cours des mois de janvier et février 2008, Mohammed VI aurait interdit à ses accompagnateurs de fréquenter les boîtes de nuit parisiennes. “Pendant ce voyage très privé, le mot d'ordre était la discrétion : oui pour le shopping et les restaurants, mais pas de night-club !”, nous a confié une source parmi les accompagnateurs de l'expédition royale. Sobriété et mesure semblent être la ligne de conduite, aujourd'hui, en rupture avec la surexposition du passé.

      “Dans les années 80 et 90, Sidi Mohammed et ses amis personnels fréquentaient assidûment les niches select de la nuit parisienne, avec une certaine prédilection pour les Bains-Douches”, explique un ancien ami du roi. Au Maroc, toujours dans les années 80, le prince héritier est un client assidu de certains établissements nocturnes de la capitale, mais également de Casablanca et de Tétouan. A Rabat, son lieu de fête favori est le Jefferson, Jeff pour les intimes. Dans cette boîte de nuit située au quartier Hassan, certains serveurs se rappellent toujours des passages du prince. “Il était très généreux et très aimable. Placée juste à côté de la loge du DJ, qui était tout ouïe à ses exigences musicales, sa table était constamment réservée. Il passait cependant l'essentiel de ses soirées sur la piste de danse”, nous a déclaré un ancien gérant de la boîte. Quelques années plus tard, alors que le Jefferson a perdu de son lustre d'antan, le futur roi du Maroc émigre avec ses compagnons de pistes vers d'autres dancings, d'abord la Cinquième Avenue, ensuite l'Amnésia, toujours à Rabat. Cette époque est aujourd'hui révolue. “Depuis le début des années 90, le prince héritier a réduit sa fréquentation des boîtes de nuit marocaines, optant plutôt pour des soirées privées, notamment à thème. Il affectionnait particulièrement les bals costumés où il se déguisait en cow-boy ou en personnage des mille et une nuits”, nous a confié un ancien ami de Sidi Mohammed. à la même époque, son frère cadet, le prince Moulay Rachid, prend le relais, multipliant les apparitions dans des boîtes comme la Cinquième Avenue et surtout l'Amnésia, où il disposait à son tour d'un carré VIP. Responsabilité oblige, Sidi Mohammed devient moins visible dans les établissements nocturnes marocains, préférant faire la fête loin des regards indiscrets dans des boîtes parisiennes et londoniennes. Ce penchant pour les sorties nocturnes s'arrêtera net après son accession au trône. Le roi des pistes est devenu le roi tout court.

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      • #4
        Voyages : Paris, capitale du monde
        Contrairement à son jeune frère Moulay Rachid, Mohammed VI n'aime pas se rendre en Espagne, pays à la presse généralement “agressive (envers les représentants du Pouvoir marocain)”, pour reprendre l'expression de ce fin connaisseur des relations hispano-marocaines. En France, c'est à Courchevel que Mohammed VI aime poser ses valises. Il a également un penchant pour Paris où sa mère, Lalla Latéfa, est installée depuis plusieurs années. En France, donc, le souverain se fait de plus en plus discret. Lors de sa dernière virée dans la capitale française, il a visité Eurodisney en famille, sans même qu'aucun photographe n'ait pu immortaliser le moment. Pour le reste, le roi dirige désormais ses pas vers les bonnes tables, ou les magasins des grands couturiers, plutôt que vers les lieux de divertissement nocturne. “Pour le shopping, il a pour habitude, lui et Lalla Salma, de faire leurs emplettes, entre autres, chez Gianfranco Ferre dans le 16ème arrondissement”, nous explique cet habitué des vitrines parisiennes. “Et il prend même le temps, comme n'importe quel client, d'essayer les vêtements”, précise encore notre source. Ce qui tranche nettement avec les habitudes de son défunt père, qui déplaçait généralement les grands couturiers jusqu'au Maroc pour prendre ses mesures.

        Mohammed VI aime aussi l'Italie, où il a l'avantage de passer relativement inaperçu. Un journaliste espagnol, qui l'a croisé dans un petit restaurant italien à Rome, témoigne : “Mohammed VI était attablé avec quelques amis au milieu des autres clients. à l'extérieur, quelques policiers marocains et italiens veillaient au grain, mais en toute discrétion. Ce soir-là, même le patron des lieux ignorait qui était installé à l'une de ses tables. Ce sont des arabes, a-t-il simplement répondu à quelques curieux parmi les autres clients attablés”.

        Les lectures de Sa Majesté
        Même si Mohammed VI évite de se rendre chez le voisin espagnol, il reste très attaché à la culture du royaume de Juan Carlos qu'il appelle, depuis qu'il est tout jeune, “tonton Juan”.

        Elevé comme le reste de ses frères et sœurs par des nurses espagnoles, le roi du Maroc parle couramment l'espagnol. “Aussi bien que le français”, rapporte le journaliste du quotidien espagnol El Pais, Ignacio Cembrero, qui a eu l'occasion de rencontrer le souverain marocain à plusieurs reprises. Cembrero se souvient également d'une anecdote datant de la fin des années 80 : “Avec d'autres journalistes espagnols, on venait de terminer un repas en compagnie de Hassan II au palais de Skhirat. D'un coup, il s'est tourné vers nous pour nous annoncer : je vais vous présenter mes deux fils, je vous demande de discuter avec eux mais uniquement en Espagnol et je ferai en sorte de ne pas vous déranger !”.

        Dans ses lectures, Mohammed VI a gardé une trace de ce tropisme espagnol. Il lit, nous assure-t-on, tant la presse sérieuse que people. “Il suit régulièrement les JT de la télévision espagnole, et c'est d'ailleurs sur l'un de ces journaux télévisés qu'il a pris connaissance d'un naufrage en 2003, ayant causé la mort de nombreux Marocains. Ce qui l'a amené à prendre des mesures sans précédent dans le domaine de la lutte contre l'immigration clandestine”, raconte pour sa part Ignacio Cembrero.

        Mais le tropisme espagnol n'est rien à côté du français. Mohammed VI, “admirateur de Céline” selon plusieurs sources, a ses préférences, là encore partagées entre la presse politique et la presse people, en plus des multiples revues de presse régulièrement soumises par son cabinet personnel.

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        • #5
          et qui paie ses hobbies d enfant gate
          honteux et immoral quand on se pretend le roi des pauvre:22:
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

          Commentaire


          • #6
            Fortune De 5 Milliards De $ Divisé Par 5 Donc 1milliard Pour Le Roi.

            Un Budget Alloué De 220 Millions D'euros / An

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            • #7
              et d ou vient cet argent sachant que mohamed v n avait pas un sou
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Ca c'est une rumeur, parcequ'a l'epoque les fortune se definissait differement. Evidement que MohammedV etait riche, c'est ridicule et naïf de croire qu'un roi n'aie pas un sou!!!!

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                • #9
                  La Fortune A Etait Accumulé Sous Hassan Ii .

                  Grace A Des InvesstisementS Que Hassan Ii A Fait Puisque Je Te Signale Que L'ona Est Un Group Privé Qui Appartiens A La Famille Royale En PLUS Du Bidget Alloué Par L'etat A La Monarchie Certainement Que Hassan Ii C'est Servie Dans La Caisse Allahoa3lam Je N'est Pas De Preuve Pour Lancé Ce Genre D'accusation.

                  En Suite L'argent Prend En Compte Aussi Les Bien Immobilier Donc Palais Est Risidence Villa Ect.... Qui Sont Je Le Rappele A La Charge De L'etat Compté Dans Le Budget Alloué Chaque Année Au Roi Pour Leur Entretiens..

                  Donc Le Salaire Est Les Pensions Du Roi Ne Serve Qu'a Etre Mis Sur Un Compte . Donc Depuis 50 Ans Ila Bien Eu Le Temps D'accumulé Toute Cette Fortune De Maniére La Plus Legale Qui Soit
                  Dernière modification par Tems, 04 mai 2008, 01h14.

                  Commentaire


                  • #10
                    +1 Bedawi

                    Mohammed V Etait Riche Aux Sens Il aVait Des Terrains Agricole Ferme Domaine Ect....

                    Commentaire


                    • #11
                      Choukarn jazilan temsamani

                      Commentaire


                      • #12
                        Je T'en Pris ....Cousin De Casa..

                        Commentaire


                        • #13
                          M6 est comme les généraux algériens il vit de la vente des matières premières du pays .

                          Commentaire


                          • #14
                            et qui paie ses hobbies d enfant gate
                            honteux et immoral quand on se pretend le roi des pauvre:22:


                            Solas
                            ........................

                            Qui paie les "hobbies" des generaux ventrus et incultes ?

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                            • #15
                              oui qui paye les hotels et villas de vos generaux au Maroc?et votre boutef n'a t'il pas de fortune dans les banques etrangers? et ce mme boutef qu'etait t-il avant 1962? .

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