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Fateh S.
Sortir du statu quo la situation au Sahara occidental ? Telle est la recommandation adressée par le Conseil de sécurité au Polisario et aux autorités du Royaume marocain. Mais comment, quand la partie liée au blocage est connue et qu’il s’agit d’une récidive délibérée ?
Le Conseil de sécurité de l’Onu recommande l’aboutissement au droit à l’autodétermination, mais insiste pour que les partis aboutissent à une solution mutuellement acceptable. Or, il est connu que les autorités marocaines ne veulent se satisfaire que de la seule prise en compte de « leur » solution, ce qui a été toujours à la base de l’impasse des pourparlers entre les deux parties. Et pourtant, cinq éléments au moins plaident en faveur de la thèse sahraouie. D’abord, au commencement, la Cour Internationale de la Justice de La Haye n’a jamais reconnu l’existence juridique d’un quelconque lien d’allégeance des tribus sahraouies à l’égard du Royaume marocain, ni allégeance ni autorité sur les territoires. Ensuite, il ne faudrait pas occulter que c’est la Commission de décolonisation de l’Onu qui prend en charge le dossier du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. L’Onu reconnaît ainsi de facto qu’il s’agit d’un processus de décolonisation à achever.Deux autres données sont également à prendre en compte comme données importantes dans la mesure où celles-ci impliquent deux grandes puissances. L’accord de pêche conclu entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne exclut les eaux maritimes sahraouie, malgré la demande formulée par le Maroc de les y inclure. Egalement, les territoires revendiqués par le Polisario sont exclus à la demande américaine de l’accord conclu entre le Maroc et les Etats-Unis portant sur une zone de libre-échange.
Enfin, il ne faudrait pas non plus occulter que les Nations unies ont débouté les autorités marocaines de leur demande à s’ériger en puissance administrante. Tous les éléments plaident donc en faveur de l’exercice par le Polisario de son droit à l’autodétermination. Le Maroc a constamment procédé à des manœuvres dilatoires pour reporter sans cesse l’effectivité de l’exécution par les Sahraouis de leur droit à l’autodétermination.
Il s’agit aujourd’hui de sortir les négociations de l’impasse préméditée, et ne serait-ce la sagesse du Polisario, qui investit beaucoup dans la sagesse des Nations unies, la région serait devenue une poudrière.
Sortir du statu quo la situation au Sahara occidental ? Telle est la recommandation adressée par le Conseil de sécurité au Polisario et aux autorités du Royaume marocain. Mais comment, quand la partie liée au blocage est connue et qu’il s’agit d’une récidive délibérée ?
Le Conseil de sécurité de l’Onu recommande l’aboutissement au droit à l’autodétermination, mais insiste pour que les partis aboutissent à une solution mutuellement acceptable. Or, il est connu que les autorités marocaines ne veulent se satisfaire que de la seule prise en compte de « leur » solution, ce qui a été toujours à la base de l’impasse des pourparlers entre les deux parties. Et pourtant, cinq éléments au moins plaident en faveur de la thèse sahraouie. D’abord, au commencement, la Cour Internationale de la Justice de La Haye n’a jamais reconnu l’existence juridique d’un quelconque lien d’allégeance des tribus sahraouies à l’égard du Royaume marocain, ni allégeance ni autorité sur les territoires. Ensuite, il ne faudrait pas occulter que c’est la Commission de décolonisation de l’Onu qui prend en charge le dossier du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. L’Onu reconnaît ainsi de facto qu’il s’agit d’un processus de décolonisation à achever.Deux autres données sont également à prendre en compte comme données importantes dans la mesure où celles-ci impliquent deux grandes puissances. L’accord de pêche conclu entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne exclut les eaux maritimes sahraouie, malgré la demande formulée par le Maroc de les y inclure. Egalement, les territoires revendiqués par le Polisario sont exclus à la demande américaine de l’accord conclu entre le Maroc et les Etats-Unis portant sur une zone de libre-échange.
Enfin, il ne faudrait pas non plus occulter que les Nations unies ont débouté les autorités marocaines de leur demande à s’ériger en puissance administrante. Tous les éléments plaident donc en faveur de l’exercice par le Polisario de son droit à l’autodétermination. Le Maroc a constamment procédé à des manœuvres dilatoires pour reporter sans cesse l’effectivité de l’exécution par les Sahraouis de leur droit à l’autodétermination.
Il s’agit aujourd’hui de sortir les négociations de l’impasse préméditée, et ne serait-ce la sagesse du Polisario, qui investit beaucoup dans la sagesse des Nations unies, la région serait devenue une poudrière.