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Pressions européennes sur l’Algérie pour l’augmentation des tarifs gaziers

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  • Pressions européennes sur l’Algérie pour l’augmentation des tarifs gaziers

    Chakib Khelil à propos des négociations pour l’adhésion à l’OMC révèle
    Pressions européennes sur l’Algérie pour l’augmentation des tarifs gaziers
    Par :Badreddine Khris

    Des sociétés européennes sont derrière les exigences de pays membres de l’organisation qui veulent infléchir la position du pays.

    Le prix du gaz, incluant les coûts de l’exploration, du développement, du transport et de la distribution, est fixé dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures en incluant une rentabilité raisonnable. Le tarif n’est pas subventionné en comparaison à d’autres produits. En outre, c’est un prix différent de celui pratiqué sur le marché international. Car l’Algérie ne fait pas partie du marché international du gaz. Notre pays exporte son gaz vers ce marché. Mais le jour où l’Algérie deviendra un pays importateur de gaz, il est évident que le prix sur le marché intérieur égalera progressivement celui à l’international. Et tous ces aspects sont définis par un décret transparent qui est soumis à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). C’est par ces arguments que le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil, justifie la fixation des prix du gaz sur le marché algérien, tarifs jugés trop bas par les pays membres de l’OMC. La position de l’Algérie reste ainsi “inchangée mais justifiée” : pas de révision à la hausse des prix. “L’Algérie n’a pas à faire de concessions en révisant les prix de son gaz pour son adhésion à l’OMC. Notre pays applique ce qu’appliquerait un économiste de bon renom dans ce cas précis”, indique le Dr Chakib Khelil. Pour lui, la démarche prônée par le pays est logique. Elle est fondée sur des concepts économiques clairs et transparents qui ont été expliqués aux différents membres de l’OMC. “On leur fournit toutes les lois et réglementations à ce propos”, ajoute-t-il. Les entreprises telles que Sonatrach, Sonelgaz, précise-t-il encore, récupèrent leurs coûts et ne subventionnent pas les prix du gaz. En termes plus clairs, l’État ne vend pas son gaz aux entreprises nationales à des prix bas. Sur un autre registre, le ministre affirme que les sociétés étrangères peuvent venir investir afin de produire de l’électricité dans notre pays. Il est recensé dans ce domaine, souligne-t-il, un nombre important de projets en cours. Ce qui incite certaines entreprises étrangères à se délocaliser. Trois sociétés dont une espagnole, une omanaise et une égyptienne, spécialisées dans les engrais, se sont délocalisées de par les avantages comparatifs offerts en Algérie à savoir les prix du gaz, mais aussi la proximité du marché européen dans le cadre de l’accord d’association avec l’UE. Les facilitations dont bénéficiera l’Algérie pour exporter vers ces pays européens provoquent, selon Chakib Khelil, la crainte des entreprises européennes qui sont obligées d’importer du gaz à des prix chers pour fabriquer des produits en compétition avec les nôtres. “Ce sont ces sociétés-là qui sont derrière l’OMC et la Commission européenne pour nous obliger à augmenter les prix du gaz de sorte à ce qu’elles ne soient plus un avantage comparatif pour notre économie”, déplore le ministre de l’Énergie sur les ondes de la radio Chaîne III. Par ailleurs, l’Algérie continue d’encourager la consommation de l’essence sans plomb et le GPL en souhaitant la réduction des taxes sur ces deux produits et en augmentant celles du diesel que l’Algérie importe toujours. Pour les agriculteurs qui utilisent beaucoup le diesel, le ministre propose une subvention qui leur permettra de faire face à une éventuelle hausse des taxes sur ce carburant. Il suggère aussi la création d’un fonds pour le transport conséquent à cette probable hausse des taxes sur le diesel. Chakib Khelil souhaite plus d’investissements dans les stations-service à travers une hausse des marges, une diminution de la consommation du diesel et donc une réduction des importations de quelque 200 000 millions de dollars de diesel (en 2007) sans affecter les transporteurs en commun et les agriculteurs utilisateurs de diesel.

  • #2
    Sur un autre registre, le ministre affirme que les sociétés étrangères peuvent venir investir afin de produire de l’électricité dans notre pays. Il est recensé dans ce domaine, souligne-t-il, un nombre important de projets en cours. Ce qui incite certaines entreprises étrangères à se délocaliser. Trois sociétés dont une espagnole, une omanaise et une égyptienne, spécialisées dans les engrais, se sont délocalisées de par les avantages comparatifs offerts en Algérie à savoir les prix du gaz, mais aussi la proximité du marché européen dans le cadre de l’accord d’association avec l’UE. Les facilitations dont bénéficiera l’Algérie pour exporter vers ces pays européens provoquent, selon Chakib Khelil, la crainte des entreprises européennes qui sont obligées d’importer du gaz à des prix chers pour fabriquer des produits en compétition avec les nôtres.

    L'enjeu et là.
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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    • #3
      in finé l'algérie subventionne le gaz en renoncant à une partie de la valeur qu'elle aurait pu encaisser si elle vendant ce gaz à l'etranger au lieu de le vendre à prix reduit a des entreprises locale (egyptienne, maliasienne, espagnole)

      Ces entreprises doivent leurs existances en algérie, non pas à une qlqconque competitivité et efficience mais au fait que le contribuable algérien met sa main à la poche, en renoncant à une recette, pour rentabiliser le compte d'exploitation de ces entreprises.

      Je pense que la calcul doit être fait sur le COUT et AVANTAGE de cette opération, d'autant plus que ces projets hautement techniologiques et capitalistiques font peu appel à des hordes de salariés

      L'idéale serait d'aider lors de l'installation mais pas lors de l'exploitation

      En plus, si cette opération est la cause de l'absence du pays hors OMC, c'est d'autre secteur (dont certains n'existent pas encore en algérie) qui sont pénalisé et qui eux ne demandent ni fonds publiques ni avantages mais seulement l'ouverture de marché extérieurs
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        Envoyé par Pihman
        Ces entreprises doivent leurs existances en algérie, non pas à une qlqconque competitivité et efficience mais au fait que le contribuable algérien met sa main à la poche, en renoncant à une recette, pour rentabiliser le compte d'exploitation de ces entreprises.
        L'Algérie ne cherche plus à ramasser d'avantage d'argent, mais plutot à mettre sur pied une industrie puissante et moderne qui sera à l'origine de développement d'une multitude de secteurs grands pourvoyeurs d'emploi et créateurs de richesses qui réduiront sa dépendance des reçettes des hydrocarbures.

        Et il se trouve que l'industrie pétrochimiques et la base idéale à plusieurs autres industries, donc l'Algérie maintient ce cap stratégique et tient plus que tout à se doter d'une importante platforme pétrochimique malgrés les pressions et les injonctions de ses adversaires économiques qui voient d'un mauvais oeil que l'Algérie profite des formidables ressources dont elle dispose pour se développer et construire son industrie.

        Donc l'Algérie préfère volontier tronquer l'argent pour plus d'emploi et de fructification de ses richesses.

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        • #5
          Mendz :"L'Algérie ne cherche plus à ramasser d'avantage d'argent, mais plutot à mettre sur pied une industrie puissante et moderne ..."



          Les gouvernements et les Etats ne cherchent pas les investissements pour les investissements, ce n'est pas une fin en soit

          Investir à un seul objectif : c'est de CREER de la VALEUR

          il y a deux mots clés CREER et VALEUR

          on dépense 100 et on recolte 120, et ce sont les 20 qui vont être distribués sou forme de :
          SALAIRE pour rémunérer les ressources humaines
          DIVIDENDES pour rémunérer les ressources financières
          IMPÔTS pour rémunérer l'Etat

          Je ne dis pas que l'Algérie ne doit pas développer des secteurs en ralation avec son potentiels énérgitique MAIS je dis que cela doit se faire sur des bases saines a savoir la vérité des pris (des coûts)

          Il faut que l'entreprise dégage de la valeur et ne doit pas compter sur des prix préférentiels (la différence est payé par le contribuable) d'un de ses intrant pour pouvoir rester compétitive vis à vis de ces compétiteurs

          Cela rappelle la politique socialiste avec la différence que maintenant ce sont des entreprises privées qui sont souténues.

          D'ailleurs ta replique que j'ai cité plus aurait très bien été le leitmotive des années 70
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            c une bonne vision
            industrie a tres forte valeur ajoutee
            je ne me risquerais pas a critiquer cette option qui de toutes facons est menee en parallele a d autres
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              Envoyé par Pihman
              Investir à un seul objectif : c'est de CREER de la VALEUR

              il y a deux mots clés CREER et VALEUR
              Je suis tout à fait d'accord avec toi et l'attitude de l'Algérie concernant le prix de ses richesses gazières entre entièrement dans cet objectif.

              Vaut mieux transformer notre gaz en des produits à forte valeur ajoutée que de le vendre tel qu'il est, meme plus cher.

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              • #8
                Envoyé par pihman
                in finé l'Algérie subventionne le gaz en renonçant à une partie de la valeur qu'elle aurait pu encaisser si elle vendant ce gaz à l'étranger au lieu de le vendre à prix réduit a des entreprises locale (égyptienne, malaisienne, espagnole)
                Ces entreprises s'installent en Algérie pour profiter d'une demande locale sûre, cette future offre locale permettra à l'État de réduire nos exportations en devises fortes (un bon point en cas de chute des prix des hydrocarbures), elle augmentera même nos exportation au cas où les prix seront inférieurs au marcher et la demande supérieure à l'offre dans les années à venir!

                La valeur ajouté est naturellement plus forte que si on vendait le gaz directement sur le marcher ! puisque en important des produits finis on paye à la fois et les coûts (énergétiques inclus) et les bénéfices des entreprises internationales ! tout ça supportés par la réserve de change !

                Le prix de l'énergie est certes un avantage comparatif, mais il n'est pas suffisant pour s'aventurer dans une délocalisation si un marcher local n'est pas prometteur, la preuve le cout de l'énergie depuis 1995 où le prix du pétrole était de 10$ et où 1$ coûtait même pas 5 FF; par rapport aux 80$ en 2005 ça fait une inflation de 700%, sans pour autant que ça se répercute de la même proportion sur les produits finis exportés par les pays industriels !
                Dernière modification par ballZ, 04 mai 2008, 19h09.
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