Un vaste programme visant le développement et la modernisation du secteur du transport ferroviaire en Algérie a été tracé ces dernières années par la SNTF (Société nationale du transport ferroviaire). Programme touchant l’ensemble des aspects liés au rail, s’étendant aux horizons 2025. C’est ce qu’a expliqué le directeur du département infrastructure de la SNTF, Abdelouaheb Aktouche, lors de son passage hier au forum hebdomadaire de la radio El Bahdja. Extension du réseau ferré, acquisition du matériel, formation de cadres, entretien et maintenance de l’équipement sont, entre autres, les volets inclus dans le programme envisagé par l’Entreprise. Le réseau actuel des chemins de fer s’étend, fera savoir d’emblée le Directeur Aktouche, sur 4 300 km dont 3200 en voie normale et 1028 en voie étroite. Sans pour autant préciser la distance du nouveau réseau prévu à moyen terme (2010-2015), l’orateur indique qu’un plan d’action ayant pour objectif l’extension du réseau actuel est, d’ores et déjà, inscrit dans le vade-mecum de la société. «Une enveloppe de 221 milliards de dinars sera consacrée à l’extension du réseau ferré national à l’année 2015», note-t-il citant au passage que l’ensemble du plan - à long terme - de développement du rail sera de l’ordre de 1600 milliards de dinars, soit 16 milliards de dollars d’ici 2025. Dans le futur proche, la SNTF compte acquérir 17 nouvelles automotrices en 2010, d’un montant de 102 millions d’euros, fera savoir encore le directeur. L’acquisition des autorails se fera par des spécialistes en la matière en vue de répondre aux attentes des passagers : «Ces nouveaux autorails seront d’une vitesse de 160 km/h. Ceux qui sont actuellement opérationnels ne dépassent pas les 140 km/h. Je vous cite par exemple que la ligne rapide Alger-Oran se fera en trois heures au lieu de quatre aujourd’hui. Notre objectif est d’assurer un confort et être à la hauteur des attentes de la clientèle». Mieux, l’invité de la radio El Bahdja soutient que les locomotives «diesels» ne seront destinées qu’au transport des marchandises. La SNTF semble également prendre au sérieux le phénomène de vol des câbles au niveau des stations. En ce sens, M. Aktouche qui cite la directive de la chefferie de gouvernement datant du mois de novembre 2007, relative à la protection du patrimoine des chemins de fer, note que les actes de sabotage en la matière sont en constante régression. «Il y a des efforts qui se consentent pour la sauvegarde des installations et les cas de vols de câbles ont diminué ces derniers mois», souligne le représentant de la SNTF.
M. Kechad
M. Kechad
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