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Cette année, l’Organisation internationale de la pêche aux thonidés, dont l’Algérie est membre, a accordé à notre pays une autorisation de pêche de l’ordre de 1.460 tonnes, alors qu’en 2007, la quote-part qui lui a été allouée était de 1.500 tonnes, pendant qu’en 2006 elle en a bénéficié de 1.700. Le thon rouge est un poisson migrateur qui vient de l’Atlantique pour se rendre en Libye, où il se reproduit.
C’est ce qu’a fait savoir Abbas Charif, conseiller à l’information au sein du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Chaque année, le ministère de la Pêche, convient-il de souligner, lance un avis d’appel d’offres international pour la pêche au thon.
Pour cette saison, deux pays soumissionnaires, à savoir le Japon et la Turquie, sont appelés à pêcher le thon rouge dans les eaux territoriales nationales. La première partie a sollicité un quota de 500 tonnes, pendant que la deuxième, 84 tonnes, soit 40% au total, les 60% restants étant destinés aux nationaux, explique notre interlocuteur.
Le même département a décidé de mettre en place des mesures pour les pêcheurs étrangers du thon. Il s’agit notamment du payement d’une redevance de 500.000 dinars au Trésor public. Rappelons que depuis 2007, les opérateurs sont tenus de payer à l’avance les quotas à pêcher, dussent-ils ne pas y parvenir.
Les Japonais, qui ont entamé la pêche depuis le 1er avril dernier, à l’aide de palangriers, terminera le 31 du mois courant, alors que les Turcs débuteront leurs opérations le 30 juin, avec une pêche à la senne.
Il est à souligner que cette campagne s’inscrit dans le cadre de la politique d’exportation hors hydrocarbures, à plus forte raison que le Trésor public bénéficie directement des montants versés par les pêcheurs étrangers. Notre interlocuteur a précisé que les bateaux de pêche étrangers seront accompagnés, tout au long de la campagne de pêche, par un représentant du service national des gardes-côtes (SNGC) et d’un autre représentant du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Rappelons que quelque 3,5 millions de tonnes de ce grand poisson migrateur sont pêchés par an à travers le monde. Le niveau actuel de pêche au thon est évalué à 50.000 t/an en Atlantique et en Méditerranée, alors que le taux de prise permettant la reproduction de ce grand migrateur est estimé à 15.000 tonnes/an.
La saison de la pêche au thon rouge est ouverte depuis le 15 avril dernier et prendra fin le 30 juin prochain.
Djamel Oukali
C’est ce qu’a fait savoir Abbas Charif, conseiller à l’information au sein du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques. Chaque année, le ministère de la Pêche, convient-il de souligner, lance un avis d’appel d’offres international pour la pêche au thon.
Pour cette saison, deux pays soumissionnaires, à savoir le Japon et la Turquie, sont appelés à pêcher le thon rouge dans les eaux territoriales nationales. La première partie a sollicité un quota de 500 tonnes, pendant que la deuxième, 84 tonnes, soit 40% au total, les 60% restants étant destinés aux nationaux, explique notre interlocuteur.
Le même département a décidé de mettre en place des mesures pour les pêcheurs étrangers du thon. Il s’agit notamment du payement d’une redevance de 500.000 dinars au Trésor public. Rappelons que depuis 2007, les opérateurs sont tenus de payer à l’avance les quotas à pêcher, dussent-ils ne pas y parvenir.
Les Japonais, qui ont entamé la pêche depuis le 1er avril dernier, à l’aide de palangriers, terminera le 31 du mois courant, alors que les Turcs débuteront leurs opérations le 30 juin, avec une pêche à la senne.
Il est à souligner que cette campagne s’inscrit dans le cadre de la politique d’exportation hors hydrocarbures, à plus forte raison que le Trésor public bénéficie directement des montants versés par les pêcheurs étrangers. Notre interlocuteur a précisé que les bateaux de pêche étrangers seront accompagnés, tout au long de la campagne de pêche, par un représentant du service national des gardes-côtes (SNGC) et d’un autre représentant du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques.
Rappelons que quelque 3,5 millions de tonnes de ce grand poisson migrateur sont pêchés par an à travers le monde. Le niveau actuel de pêche au thon est évalué à 50.000 t/an en Atlantique et en Méditerranée, alors que le taux de prise permettant la reproduction de ce grand migrateur est estimé à 15.000 tonnes/an.
La saison de la pêche au thon rouge est ouverte depuis le 15 avril dernier et prendra fin le 30 juin prochain.
Djamel Oukali