Après avoir vécu 16 ans en Italie, A. N. (38 ans) vient de rentrer chez lui à Annaba. Son cas est plus qu’atypique parce que tout simplement il était harrag dans le sens inverse.
Alors que les jeunes de sa ville natale font des pieds et des mains pour rejoindre l’Europe, lui a fait l’Italie-Annaba en clandestin. “J’étais sans papiers là-bas et j’ai pu rejoindre Marseille avant de prendre le bateau vers Annaba en me cachant à l’intérieur”, nous dira-t-il.
Ne voulant pas trop s’étaler sur sa vie là-bas, il nous précisera qu’il en avait marre d’être un sans-papiers et surtout sans avenir là-bas. Sur ce qu’il pense de ceux qui partent en Italie, il nous rétorquera : “Ils vont revenir bien plus rapidement qu’ils ne le pensent. Il n’y a rien pour eux là-bas.
La dolce vita est un rêve. Je les ai rencontrés et tous ou presque sont dans un état misérable, ne trouvant pas de quoi manger ni où dormir. Seuls ont réussi ceux qui étaient attendus par leurs proches qui les ont aidés.”
Il nous précisera aussi : “Ceux qui sont là ont tous envie de rentrer, mais ils ne veulent pas être expulsés. Ils veulent rentrer en ayant acheté leur billet et sans avoir à subir les tracasseries des services de sécurité d’ici.”
Liberté
Alors que les jeunes de sa ville natale font des pieds et des mains pour rejoindre l’Europe, lui a fait l’Italie-Annaba en clandestin. “J’étais sans papiers là-bas et j’ai pu rejoindre Marseille avant de prendre le bateau vers Annaba en me cachant à l’intérieur”, nous dira-t-il.
Ne voulant pas trop s’étaler sur sa vie là-bas, il nous précisera qu’il en avait marre d’être un sans-papiers et surtout sans avenir là-bas. Sur ce qu’il pense de ceux qui partent en Italie, il nous rétorquera : “Ils vont revenir bien plus rapidement qu’ils ne le pensent. Il n’y a rien pour eux là-bas.
La dolce vita est un rêve. Je les ai rencontrés et tous ou presque sont dans un état misérable, ne trouvant pas de quoi manger ni où dormir. Seuls ont réussi ceux qui étaient attendus par leurs proches qui les ont aidés.”
Il nous précisera aussi : “Ceux qui sont là ont tous envie de rentrer, mais ils ne veulent pas être expulsés. Ils veulent rentrer en ayant acheté leur billet et sans avoir à subir les tracasseries des services de sécurité d’ici.”
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