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Constantine-Dimajazz 2008 : Cap sur l’Amérique

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  • Constantine-Dimajazz 2008 : Cap sur l’Amérique

    Constantine-Dimajazz 2008 : Cap sur l’Amérique

    Steve Coleman, Mokhtar Samba, Boney Fields et d’autres. Le compte à rebours est lancé pour la 6e édition du Festival international de jazz, Dimajazz, qui revient cette année à Constantine sous le signe de l’ouverture sur l’Amérique du jazz.

    Avec des invités comme Steve Coleman et Boney Fields, le premier qui mathématise le jazz et lui donne des dimensions philosophiques, et le second (ex-trompettiste de god’s of soul, James Brown), qui fait vibrer les scènes mondiales avec un show électrisant, « le Dimajazz se place sur une rampe de lancement en première classe pour se projeter dans la planète des festivals connus et reconnus », lit-on dans la présentation du festival. Au sein du commissariat, créé voilà tout juste une année, on pense que « Cette nouvelle porte ouverte sur l’Amérique du jazz pousse indéniablement les limites (de jeunesse) du festival et éclaire, d’une lumière d’étoile, son livre d’or. » Ceci dit, la présence de stars dans cette édition ne veut pas dire pour autant que le Dimajazz, né et grandi avec une identité forgée autour des principes de la musique et du jazz indépendants, s’arrime au star-système et renie ses principes fondateurs, font remarquer les organisateurs.

    Quoi qu’il en soit, le festival 2008, qui aura lieu au théâtre du 3 au 8 mai, promet beaucoup de bonnes surprises, notamment le rythme & blues de Jazppel et la voix suave de sa chanteuse Rachel Estherazy, ainsi que l’énergie du big-band The One, conduit par le légendaire compositeur de « No woman No cry », Jean Alain Roussel. Le public fidèle du Dimajazz pourra aussi découvrir le projet El Foundouk, animé par des musiciens des deux rives de la Méditerranée, le célèbre batteur Mokhtar Samba, le trio français Sawadu, la jeune formation algéroise, Madar, et le nouveau projet des musiciens de Sinouj, baptisé Coudat Aati et formé avec le maître du malouf Selim Fergani.

    Confirmant sa portée pédagogique, le Dimajazz offre, cette fois, un espace plus grand pour les master classes qui seront encadrés par Steve Coleman, Pierre Vaiana, Mokhtar Samba et les musiciens de Sawadu. Il y aura, en outre, trois résidences de formation et de création, des expositions consacrées au jazz, alors que les férus de musicologie pourront suivre une conférence animée par Hichem Aachi et le Belge Pierre Vaiana. En somme, un menu des plus riches et des plus variés, faisant du Dimajazz l’instant jazz par excellence qui tient toujours ses promesses et transforme la ville du Vieux Rocher, l’espace d’une semaine, en la mecque de la bonne musique et de la bonne humeur.

    Nouri Nesrouche

  • #2
    et c'est aujourd'hui que tu nous déclares ça!!!!!!
    anachbab

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    • #3
      C'est pas trop tard, c'est jusqu'à jeudi.
      05 Mai 2008 : 20h 00 Sawadu - 22h 00 Mokhtar Samba Group.

      06 Mai 2008 : Day off.

      07 Mai 2008 : 20h 00 EL-Funduq - 22h 00 Steve coleman & the 5 elements.

      08 Mai 2008 : 20h 00 Boney FIELDS & the Bone’s Project.

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      • #4
        Ouverture anthologique
        Sublime, magnifique et grandiose... Les mots ne suffiront sûrement pas pour décrire la magie et la belle ambiance qui ont envahi, samedi, le Théâtre régional constantinois, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 6e édition du Festival international Dimajazz.

        Il fallait y être pour vivre ces instants magiques que seul le Festival Dimajazz peut procurer, le corps s’y laisse volontiers envahir par chaque note, chaque mélodie jouée par des musiciens portés par l’amour des inlassables fidèles de cet événement qui nous a offert samedi dernier un spectacle de très… très haute facture.

        Le festival étant devenu exigeant envers lui-même, on se surprend encore à être surpris. Les savantes improvisations avec des duos ou des trios jusque-là insoupçonnés, ce parfait accord entre des musiciens venus d’horizons divers et surtout cette exquise communion entre les artistes et le public. Dimajazz ne pouvait commencer sans qu’un digne hommage aux défunts Aziz Djemame et Adel Merrouche ne leur soit rendu. Ceux-là mêmes qui ont fait don de leur jeunesse pour que ce festival connaisse le succès qui est le sien aujourd’hui. Les larmes versées par Zoheir Bouzidi (leur compagnon de toujours) et ce, à la seule évocation de leur nom, donneront suite à d’énergiques applaudissements, témoignages de la profonde reconnaissance de leur public.

        Comme il est de tradition, l’ouverture du festival a été confiée aux soins d’une formation algérienne née de la fusion entre le malouf et le jazz qui s’est vu baptisée Coudiat El Aty. La voix sublime de Salim Fergani et certaines noubate ont allégrement épousé le genre jazz bien interprété et, comme de coutume, par le groupe constantinois Sinoudj. Les Ayouha Essaki ou Ya nour Essabeh se sont convertis au jazz, le temps d’un soir, au grand bonheur du public qui a apprécié l’expérience et l’a fait savoir aux musiciens. L’interprétation du morceau composé par Fabrizio Cassol Alger Constantine sera la cerise sur le gâteau. Peace and Jazz.

        L’entrée du groupe britannique The One a été accompagnée d’une ovation qui a fait trembler le TRC, car il y avait le remuant Jean Alain Roussel qui avait marqué la dernière édition par son énergie positive et contagieuse. Le génie de ce producteur, arrangeur, compositeur… l’inspirera pour donner, lors de ce concert, une gracieuse revue historique sur l’évolution du jazz depuis sa création. Allant du be-bop au rock-jazz, en passant par le cool-jazz et le blues, Roussel invitera à chaque transition un de ses musiciens ou chanteurs pour marquer chaque genre. Véritable virtuose du clavier, Alain est aussi une véritable bête de scène. Ce dernier s’est fait d’ailleurs accompagner par neuf artistes, dont la voix distinguée de Laurent Meynadier que beaucoup ont assimilée à celle de Joe Cocker. Le groupe, véritable messager de la paix, interprétera Peace & Rock’n’Roll répétant en harmonie avec le public et pendant de longue minutes, We don’t want war, we need peace & Rock’n’Roll. Cet hymne à la paix signera la fin d’une soirée qui a placé la barre haut, très haut.

        - Festival Dimajazz Théâtre régional de Constantine Ce soir à 20h Concert de Sawada et Mokhtar Samba Group.

        Lamine Benzaoui

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        • #5
          malheureusement je suis pris par le travail sinon je ferai un tour a constantine l'année prochaine nchallah ,on sera au premiers rangs ,jawzia reserve moi une place

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          • #6
            mais je suis a oran
            et j'ai un boulot qui me coince alorsssssssssssss
            anachbab

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