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Nouvelles turbulences au Nigéria ...
Des hommes armés ont enlevé deux personnes lors d'une attaque samedi contre un pétrolier près du canal de Bonny, qui abrite un des terminaux d'exportation de pétrole parmi les plus importants au Nigeria, a indiqué un porte-parole militaire dimanche.
Auparavant des militants armés s'en étaient pris vendredi soir à des puits de l'anglo-néerlandais Shell dans le sud du pays. Si l'attaque n'a pas été revendiquée à l'heure actuelle, notons qu'elle intervient pendant le procès d'un des chefs du MEND, le Mouvement d'émancipation du delta du Niger.
"L'attaque s'est produite à 15 miles nautiques au nord-ouest du canal de Bonny", a précisé le lieutenant-colonel Musa Sagir, ajoutant que des soldats étaient lancés à la poursuite des assaillants.
« Le capitaine, un Blanc dont l'identité n'est toujours pas connue et un ingénieur nigérian du bateau ont été enlevés par des hommes armés", a-t-il par ailleurs déclaré.
Bonny, situé dans le delta du Niger (sud du Nigeria) abrite l'un des terminaux d'exportation de gaz et de pétrole parmi les plus importants du pays.
Shell a par ailleurs confirmé samedi l’attaque qui s'est produite vendredi soir, précisant que sa production s'en voyait davantage impactée. Trois puits pétroliers ont été endommagés et ont provoqué des fuites. L’entreprise n’a pas été en mesure dans l’immédiat de quantifier ces nouvelles pertes.
Cette nouvelle attaque intervenait vingt-quatre heures après qu’un juge a ordonné que le procès de l’un des chefs du MEND se tienne à huis clos, provoquant une nouvelle série de menaces du principal groupe armé de la région.
Henry Okah, l’un des responsables du Mouvement d'émancipation du delta du Niger (MEND, est jugé pour trafic d’armes et trahison depuis le mois de mars. Ses défenseurs le disent innocent et veulent qu’il soit libéré sous caution. Selon eux, le gouvernement craint les révélations que le chef militant pourrait faire dans un procès public.
Henry Okah et Edward Atatah, ont plaidé non coupable mardi des accusations de terrorisme et de trafic d'armes portées contre eux. M. Okah est aussi inculpé pour trahison, un chef d'inculpation, passible de la peine de mort au Nigéria, mais qui a été abandonné vendredi pour Edward Atatah, autre responsable présumé du Mend..
Dans un courriel à l'AFP, le MEND s'est dit "déçu" mais pas surpris par la décision de maintenir le huis clos. La prochaine audience a été fixée par le juge au 10 juin.
Ces attaquent s'ajoutent à toute une série engagée contre des installations du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell dans l'Etat de Bayelsa, dans la même région.
Le MEND a ainsi revendiqué lundi les attaques de deux importants oléoducs dans le cadre de son "Opération Cyclone" destinée à "ruiner l'industrie d'exportation pétrolière du Nigeria".
Shell est le premier producteur et exportateur de brut au Nigeria, avec environ 900.000 b/j sur une production nationale de 2,5 millions b/j. En raison de l'insécurité dans la zone de production, le Nigeria, 8e exportateur mondial, ne produit plus depuis un an qu'un peu plus de 2 millions de b/j, soit un recul de 25% de sa production normale.
Le MEND affirme se battre au nom des populations locales pour obtenir du pouvoir fédéral une meilleure répartition des milliards de pétrodollars produits par la région.
Sources : AFP, RFI
Nouvelles turbulences au Nigéria ...
Des hommes armés ont enlevé deux personnes lors d'une attaque samedi contre un pétrolier près du canal de Bonny, qui abrite un des terminaux d'exportation de pétrole parmi les plus importants au Nigeria, a indiqué un porte-parole militaire dimanche.
Auparavant des militants armés s'en étaient pris vendredi soir à des puits de l'anglo-néerlandais Shell dans le sud du pays. Si l'attaque n'a pas été revendiquée à l'heure actuelle, notons qu'elle intervient pendant le procès d'un des chefs du MEND, le Mouvement d'émancipation du delta du Niger.
"L'attaque s'est produite à 15 miles nautiques au nord-ouest du canal de Bonny", a précisé le lieutenant-colonel Musa Sagir, ajoutant que des soldats étaient lancés à la poursuite des assaillants.
« Le capitaine, un Blanc dont l'identité n'est toujours pas connue et un ingénieur nigérian du bateau ont été enlevés par des hommes armés", a-t-il par ailleurs déclaré.
Bonny, situé dans le delta du Niger (sud du Nigeria) abrite l'un des terminaux d'exportation de gaz et de pétrole parmi les plus importants du pays.
Shell a par ailleurs confirmé samedi l’attaque qui s'est produite vendredi soir, précisant que sa production s'en voyait davantage impactée. Trois puits pétroliers ont été endommagés et ont provoqué des fuites. L’entreprise n’a pas été en mesure dans l’immédiat de quantifier ces nouvelles pertes.
Cette nouvelle attaque intervenait vingt-quatre heures après qu’un juge a ordonné que le procès de l’un des chefs du MEND se tienne à huis clos, provoquant une nouvelle série de menaces du principal groupe armé de la région.
Henry Okah, l’un des responsables du Mouvement d'émancipation du delta du Niger (MEND, est jugé pour trafic d’armes et trahison depuis le mois de mars. Ses défenseurs le disent innocent et veulent qu’il soit libéré sous caution. Selon eux, le gouvernement craint les révélations que le chef militant pourrait faire dans un procès public.
Henry Okah et Edward Atatah, ont plaidé non coupable mardi des accusations de terrorisme et de trafic d'armes portées contre eux. M. Okah est aussi inculpé pour trahison, un chef d'inculpation, passible de la peine de mort au Nigéria, mais qui a été abandonné vendredi pour Edward Atatah, autre responsable présumé du Mend..
Dans un courriel à l'AFP, le MEND s'est dit "déçu" mais pas surpris par la décision de maintenir le huis clos. La prochaine audience a été fixée par le juge au 10 juin.
Ces attaquent s'ajoutent à toute une série engagée contre des installations du géant pétrolier anglo-néerlandais Shell dans l'Etat de Bayelsa, dans la même région.
Le MEND a ainsi revendiqué lundi les attaques de deux importants oléoducs dans le cadre de son "Opération Cyclone" destinée à "ruiner l'industrie d'exportation pétrolière du Nigeria".
Shell est le premier producteur et exportateur de brut au Nigeria, avec environ 900.000 b/j sur une production nationale de 2,5 millions b/j. En raison de l'insécurité dans la zone de production, le Nigeria, 8e exportateur mondial, ne produit plus depuis un an qu'un peu plus de 2 millions de b/j, soit un recul de 25% de sa production normale.
Le MEND affirme se battre au nom des populations locales pour obtenir du pouvoir fédéral une meilleure répartition des milliards de pétrodollars produits par la région.
Sources : AFP, RFI