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Qu'est-ce que la guerre des sables ???

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  • Qu'est-ce que la guerre des sables ???

    Salam alicoum mes frères musulmans, excusez le titre de mon topic un peu "naïf" ; Mais voilà, j'ai fait une longue recherche sur internet et j'ai trouvé vraiment très peu d'informations sur le sujet

    j'aimerais donc savoir , si possible avec la plus grande objectivité, ce qui s'est passé, évenements, chronologie etc...
    Merci d'avance à tous et salam halicoum wa rahmetoullahi ...

  • #2
    A tuff

    C'est vraiment l'un des sujets qu'il faut eviter si tu as le choix , j'ai quelques choses ladessus, je vais le poster après. Un peu de patience alors.
    Salam

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    • #3
      on peut en parler librement !! on echangera nos versions de l'histoire et on dormira tous moins bete!
      l'histoire je pense est celle ci :il y'avait un ordre geopolitique avant la colonisation française de 1830 et qui n'etait pas figé deja a l epoque ..on a deux voisins la tunisie et le maronc ..il y'a eu '( lalgerie française)qui faisait partie de la france....le peuple habitant dans ce cadre geographique appelé algerie française a lutté pour avoir sa liberté et il l'a eu..juste apres l'independance les deux voisins qui attendaient reclamerenr de pretendus droit sur des terre de l'algerie française des droit remontant a avant 1830...la tunisie sur la region de annaba et autres lezs marocains sur tindouf en autres..les tunisiens se contenterent d'utiliser la voix diplomatique pour reclamer ..les marocains et hassene 2 voulurent profiter d'une algerie en proie a des luttes intestines pour le pouvoir en but d'occuper par la force ce qui elle desirait ...elle decida d'envahir le territoire algerien ..c'etait sans comter sur la bravoure de nos maquiasrs anciens de la aln et qui sont devenus anp....l'histoire rapporte qu'apres la deroute marocaine ce fut les algeriens qui tendirent la main aux marocains....c'etait la guerre des sablesd
      c'est l'idée que j'ai de la cet episode je vais essayer de completer et corriger mes informations
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        Bon voilà, y avait quand même de l'ordre dans mes documents je comptais pas touver cet article aussi rapidement

        Bonne lecture

        Source : Histoire des Alaouites
        Auteur : BENOIT-Méchin
        Éditeur : Librairie Académique PERRIN 1994

        Dans la dernière quinzaine d'octobre 1963, Hassan II fit occuper par de petits détachements symboliques des Forces armées royales certains points de garde situés dans la zone désertique qui s'étendait entre la Hamada du Draa et Colomb-Béchar. L'opération s'effectua sans difficulté, car les postes étaient vides et il n'y avait aucune unité algérienne dans les parages.
        Lorsque le gouvernement algérien apprit cette nouvelle, sa réaction fut immédiate. Il ameuta son opinion publique en annonçant à la radio que l'armée maro*caine avait franchi la frontière et occupait indûment une portion du territoire national. Quarante-huit heures plus tard, des formations de l'ALN3 débou*chaient dans la région. Au lieu de rester l'arme au pied en face des postes marocains, en attendant un arbi*trage, elles les attaquèrent nuitamment et massa*crèrent leurs chefs. Les soldats répliquèrent par un feu nourri. Le sang commença à couler de part et d'autre. De nouvelles formations de l'ALN accoururent à la res*cousse. Durant toute la journée suivante et le surlende*main, les Algériens renouvelèrent leurs attaques, mais sans pouvoir entamer la ligne de défense des Maro*cains, qui avaient reçu eux aussi des renforts. Finale*ment, ils s'essoufflèrent. L'ALN était constituée de groupes de volontaires habitués à la guérilla. Elle était insuffisamment rompue à la guerre classique pour pouvoir tenir tête à l'armée marocaine, bien encadrée et dotée d'un armement supérieur (l'Algérie venait de sortir d'un cnflit armée de sept ans avec la France). Lorsque les Forces armées royales passèrent à la contre-attaque, elles culbutèrent les formations algériennes, qui se disper*sèrent dans toutes les directions. « II n'y avait plus rien devant nous, devait déclarer plus tard un officier maro*cain. La voie était libre. Si Sa Majesté nous avait donné l'ordre d'aller de l'avant, nous aurions pu marcher sur Alger sans rencontrer d'obstacle. »
        Mais cet ordre, le roi ne le donna pas. Il n'avait jamais été dans ses intentions de déclencher une guerre algéro-marocaine. Il avait simplement voulu occuper une position favorable pour amener les Algé*riens à accepter la négociation. Il savait que la partie était loin d'être gagnée. Les meilleures unités algé*riennes étaient retenues en Kabylie, elles se retourneraient vers l'ouest pour affronter les Marcains. Comme leurs effectifs étaient très supérieurs à ceux des Forces armées royales, celles-ci risquaient d'être écrasées sous le nombre.
        De plus, cet affrontement armé entre deux pays frères avait soulevé une émotion intense dans toutes les capitales arabes. La situation était si tendue que la Mauritanie se sentit en danger et se tourna vers Alger pour lui demander son assistance. En quelques jours, Hassan II se trouva isolé. C'est pourquoi il trouva préférable de ne pas exploiter à fond l'avantage initial qu'il avait remporté sur le terrain. Toute nouvelle avance de ses troupes aurait débouché sur le chaos.
        Convoquée d'urgence par l'empereur d'Ethiopie, agissant en tant que président de l'Organisation de l'unité africaine, une conférence quadripartite se réunit à Bamako (29-30 octobre 1963). Elle comprenait, outre Haïlé Sélassié, le roi du Maroc, le président Ben Bella et M. Modibo Keita, président de la République du Mali. A l'issue des entretiens qui prirent par moments un caractère orageux, les quatre chefs d'État africains décidèrent :
        1) L'arrêt effectif des hostilités et l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, à compter du 2 novembre, à zéro heure.
        2) La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées.
        3) La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée.
        4) La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission :
        a) de situer les responsabilités dans le déclenchement des hostilités4;
        b ) d'étudier le problème des frontières et de soumettre aux deux parties des propositions concrètes pour le règlement définitif de cette affaire.
        Les quatre chefs d'État décidèrent en outre :
        1) La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du 1er novembre 1963, à zéro heure.
        2) L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États;
        3) Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains.
        Pour bien marquer qu'il n'y avait ni vainqueurs ni vaincus, le protocole final tint à souligner que les conversations s'étaient déroulées « dans une atmosphère amicale ».

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        • #5
          Desolé Tamerlan mais c'est là un point de vue bien personel et taillé sur mesure. Pour les sujets historiques, qui en plus, pourrait avoir (si ce n'etait pas dejà le cas) des conséquences nefastes sur le présent et l'avenir de millions de citoyens, vaut mieux se referer aux travaux des specilistes en la matiere et qui sont en plus neutres.
          Ce qu'on endure de part et d'autre nous suffit amplement!!

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          • #6
            voilà ce qu'on trouve sur http://www.onwar.com/aced/data/alpha/falgmor1963.htm c'est un site qui parle de tout les guerre dans le monde, désolé, c'est en anglais.


            Immediately after Algerian independence, Morocco laid claim to stretches of southern and western Algeria that had been under Moroccan sovereignty before the French gained control over the area in the nineteenth century. Other demands for adjustment, from Algeria's President Ahmed Ben Bella (1918-), were ignored and, in October 1963, Algerian and Moroccan forces began a border war in which many lives were lost. In a series of sharp engagements in the disputed territory in October 1963, the professional Moroccan army consistently outperformed Algerian regulars and local guerrillas. The fledgling Organization of African Unity (OAU), led by Ethiopian emperor Haile Selassie (1891-1975) and Mali's President Modibo Keita (1915-77), intervened and was able to arrange a cease-fire (February 20, 1964). But relations between Algeria and Morocco remained strained.

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            • #7
              un peuple qui ne connait pas son histoire..n'aura pas d'avenir!!
              « Puis-je rendre ma vie
              Semblable à une flûte de roseau
              Simple et droite
              Et toute remplie de musique »

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              • #8
                je salue lmarrakchi, son récit est plus précis.

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                • #9
                  Envoyé par Tamerlan
                  un peuple qui ne connait pas son histoire..n'aura pas d'avenir!!
                  Exactement

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                  • #10
                    voilà ce qu'on trouve sur un autre site, aussi en anglais, http://www.themilitant.com/2003/6743/674359.html malheureusement les sources en français sont pauvres :
                    Through the late summer of 1963 tension between Morocco and Algeria grew.… On September 25, following weeks of border incidents, Moroccan troops occupied the Algerian border posts of Hassi-Beida and Tindjoub…. On October 8, the Algerians struck back, retaking Hassi-Beida and Tindjoub in a bloody clash. The War of the Desert had begun.

                    Algeria was at a disadvantage. Its army had neither modern equipment nor training in conventional warfare.… “The Algerians really reminded us of ourselves in 1959,” mused a Cuban volunteer. “One had a rifle, another had a shotgun, another a machine gun and so on. It was as if we were back in the days of our own Rebel Army in 1959.”

                    Taking advantage of this military superiority, and their shorter logistical lines, the Moroccan troops scored several successes along the disputed border.…

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                    • #11
                      c'est pratiquement la meme histoire qu'on trouve sur tout les sites en anglais, ce qui la rend plus tangible.

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                      • #12
                        @205

                        Oui je crois que les sources sont fiables (du moins sur ce sujet) de plus on trouve pas grand chose même en cherchant ds des grands biblios.
                        Ceci est dû aussi au fait que les deux cotés (marocains et algeriens) n'ont jusqu'à présent pas publier les archives sur ce sujet.

                        Ce que je trouve d'ailleur bien ainsi. Ca arrange, je crois, tout le monde !!

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                        • #13
                          Une question : Pouquoi le Maroc a attendu l'indépendance de l'Algérie pour réclamer un territoire qu'il estime lui appartenir, pourquoi ne pas l'avoir arracher à la France ?

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                          • #14
                            oui, les français voulaient rendre les terres du maroc à ses ayant droits, mais feu M5 disait toujours que cette question sera reglée entre frères marocains et algériens lorsque l'algérie aura son indépendance.
                            à mon avis il aurait du accepter traiter avec les français, mais bon c'est qu'un opinion naïf de ma part.

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                            • #15
                              c'est pour ne pas trahir les soit disant frères algériens, le general De gaule etait près à rendre ces territoires au maroc avant l'independance de l'algérie, le roi Mohamed V n'a aps accepté. Des papiers ont été signé entre le premier gouvernement algeriens avec les marocains , mais boumedienne après la revolution n'a rien voulu savoir.
                              ce sont des faits historiques !

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