Pour la première fois, depuis son entrée en Algérie, l’opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie), plus connu sous son nom commercial Djezzy, a refusé d’appliquer une décision prise à son encontre par l’ARPT.
Djezzy, qui a longtemps profité de sa position quasi unique sur le marché, avait pratiqué des tarifs relativement prohibitifs, lui permettant d’engranger des bénéfices extrêmement importants
Face à ce constat, il semble qu’un arbitrage «suprême» soit requis, aussi bien pour sauver l’avenir de la téléphonie mobile en Algérie que pour faire en sorte que personne, quelles que soient sa fortune ou ses connaissances, ne se place au-dessus des lois de la République.
Le secteur de la téléphonie mobile semble vivre, assez discrètement il faut le dire, une sorte de phase de turbulences. Nous apprenons, en effet, que l’opérateur dominant, Djezzy en l’occurrence, aurait refusé d’appliquer une décision prise à son encontre de la part de l’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications).
Fait inédit dans les annales algériennes, ce refus pousse les observateurs, qui sont au fait de ce genre d’affaire, si l’on ne s’achemine pas vers une sorte de bras de fer entre les autorités algériennes et Djezzy. Que se passe-t-il donc entre l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et l’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications) ? C’est la question que se posent bon nombre d’initiés, qui suivent de très près une affaire inédite dans le annales algériennes liées à la téléphonie mobile.
Pour la première fois, depuis son entrée en Algérie, l’opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie), plus connu sous son nom commercial Djezzy, a refusé d’appliquer une décision prise à son encontre de la part de l’ARPT. C’est ce que nous a appris un expert, très au fait des dossiers liés à ce sujet, ayant tenu à s’exprimer sous le sceau de l’anonymat.
Ce dernier nous a ainsi fait part de la décision parue sous le numéro 14, datée du 22 avril courant. Celleci, comme nous avons pu le constater de visu sur le site Internet de l’ARPT, se base sur des considérations et des attendus extrêmement détaillés et nombreux. Aussi, le document tient-il sur pas moins de 24 pages.
Comme nous l’apprend notre source, laquelle a tenu à reprendre les faits par le détail, « Djezzy a transgressé la règlementation une première fois en décidant de cesser de se conformer à l’article 22 de son cahier des charges, (le même qui est également appliqué pour les deux autres opérateurs, Mobilis et Nedjma en l’occurrence) ». Celui-ci, globalement parlant, conditionne l’adoption de toute nouvelle tarification à un accord préalable de la part de l’autorité de régulation.
Dans la pratique, l’opérateur doit transmettre à l’ARPT ses projets de nouvelles tarifications au moins un mois avant son entrée en vigueur en vue d’obtenir son accord. Or, Djezzy, nous explique notre source, n’en a rien fait. Mieux, « Djezzy, qui a souvent traîné la patte avant de se mettre en conformité avec les décisions prises régulièrement à son encontre, semble avoir décidé d’ignorer celle du 22 avril passé
06 Mai 2008, Le Courrier d'Algérie
Djezzy, qui a longtemps profité de sa position quasi unique sur le marché, avait pratiqué des tarifs relativement prohibitifs, lui permettant d’engranger des bénéfices extrêmement importants
Face à ce constat, il semble qu’un arbitrage «suprême» soit requis, aussi bien pour sauver l’avenir de la téléphonie mobile en Algérie que pour faire en sorte que personne, quelles que soient sa fortune ou ses connaissances, ne se place au-dessus des lois de la République.
Le secteur de la téléphonie mobile semble vivre, assez discrètement il faut le dire, une sorte de phase de turbulences. Nous apprenons, en effet, que l’opérateur dominant, Djezzy en l’occurrence, aurait refusé d’appliquer une décision prise à son encontre de la part de l’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications).
Fait inédit dans les annales algériennes, ce refus pousse les observateurs, qui sont au fait de ce genre d’affaire, si l’on ne s’achemine pas vers une sorte de bras de fer entre les autorités algériennes et Djezzy. Que se passe-t-il donc entre l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy et l’ARPT (Autorité de régulation des postes et télécommunications) ? C’est la question que se posent bon nombre d’initiés, qui suivent de très près une affaire inédite dans le annales algériennes liées à la téléphonie mobile.
Pour la première fois, depuis son entrée en Algérie, l’opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie), plus connu sous son nom commercial Djezzy, a refusé d’appliquer une décision prise à son encontre de la part de l’ARPT. C’est ce que nous a appris un expert, très au fait des dossiers liés à ce sujet, ayant tenu à s’exprimer sous le sceau de l’anonymat.
Ce dernier nous a ainsi fait part de la décision parue sous le numéro 14, datée du 22 avril courant. Celleci, comme nous avons pu le constater de visu sur le site Internet de l’ARPT, se base sur des considérations et des attendus extrêmement détaillés et nombreux. Aussi, le document tient-il sur pas moins de 24 pages.
Comme nous l’apprend notre source, laquelle a tenu à reprendre les faits par le détail, « Djezzy a transgressé la règlementation une première fois en décidant de cesser de se conformer à l’article 22 de son cahier des charges, (le même qui est également appliqué pour les deux autres opérateurs, Mobilis et Nedjma en l’occurrence) ». Celui-ci, globalement parlant, conditionne l’adoption de toute nouvelle tarification à un accord préalable de la part de l’autorité de régulation.
Dans la pratique, l’opérateur doit transmettre à l’ARPT ses projets de nouvelles tarifications au moins un mois avant son entrée en vigueur en vue d’obtenir son accord. Or, Djezzy, nous explique notre source, n’en a rien fait. Mieux, « Djezzy, qui a souvent traîné la patte avant de se mettre en conformité avec les décisions prises régulièrement à son encontre, semble avoir décidé d’ignorer celle du 22 avril passé
06 Mai 2008, Le Courrier d'Algérie
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