La compagnie pétrolière Sonatrach veut récupérer ses compétences exerçant dans les compagnies étrangères. Pour cela, il a été décidé de mettre en place un nouveau précepte, dit système global de GRH (gestion des ressources humaines).
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’information nous a été confirmée hier par le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie en marge de la réunion du conseil syndical de l’entreprise Sonatrach. Selon Benazouz Mohamed, «avec ce nouveau système, toutes les conditions d’un travail collégial dans l’intérêt de la compagnie et de ses travailleurs seront réunies. Nous espérons également récupérer tous les cadres de Sonatrach qui sont partis travailler sous d’autres cieux ou ayant opté pour d’autres compagnies». «Le nouveau système salarial mis en place est spécificique à notre compagnie», a ajouté notre interlocuteur. «Les ressources humaines, le management et les compétences interviennent dans la bonne marche de la reconfiguration de Sonatrach aux normes universelles de fonctionnement». Pour cela, tout un programme de formation a été engagé. Le premier responsable syndical du groupe Sonatrach conclura que «les performances qui sont à la base de la création des richesses seront rétribuées, rémunérées». A ce propos, il est important de noter que les travaux de cette session du conseil syndical de Sonatrach, tenu hier à l’hôtel El Aurrassi, a inscrit à son ordre du jour la question salariale, qui a occupé une place importante dans la séance de l’après-midi. Le secrétaire général de la Fédération, accompagné du secrétaire général du syndicat d’entreprise Sonatrach, a tenu à rappeler que «les représentants des travailleurs avaient dans un passé récent tiré la sonnette d’alarme sur ce danger qui menace à moyen terme le devenir humain de notre compagnie». Les propos tenus par le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole sont confortés par l’intervention, dans l’après-midi, du premier responsable de la Centrale syndicale. En effet, Abdelmadjid Sidi- Saïd qui a reçu «le soutien indéfectible des syndicalistes de Sonatrach et celui de la fédération des pétroliers», a plaidé pour «le respect des compétences et leur sauvegarde». «Aujourd’hui, le soudeur coûte cher et se fait rare dans notre pays. La nouvelle rémunération doit être faite avec intelligence pour rencontrer un écho favorable au sein des travailleurs. Et sur ce plan, le syndicat doit jouer un rôle important et prépondérant », a indiqué le premier responsable de la Centrale syndicale. Ainsi, en évoquant la question organique, Sidi Saïd n’a pas raté l’occasion pour commenter la vie organique de l’organisation qu’il dirige. A ce propos, il plaidera «pour l’écoute de la base syndicale et l’exercice de la démocratie syndicale». «Il faut revenir à l’assemblée générale des travailleurs, instance souveraine. Nous devons revenir aux traditions démocratiques de l’UGTA et il faut que la vie démocratique au sein de notre organisation retrouve la place qui est la sienne. Vous avez ma parole que, dorénavant, la cooptation, le copinage ne feront plus partie des pratiques de notre organisation», a martelé le SG de l’UGTA, fortement applaudi par l’assistance. Il poursuit son intervention en lançant un message d’une importance capitale : «Plus jamais il n’ y aura au sein de l’UGTA cet esprit de suspension ou encore de règlement de comptes parce qu’il y a contradiction d’approches.» «Il faut s’occuper des préoccupations des travailleurs et instaurer la confiance entre l’élu syndical et les travailleurs et celui qui est détaché doit rendre compte de son travail. Nous devons rectifier le tir. Dorénavant, seules les règles démocratiques régiront le fonctionnement de l’UGTA et notre organisation retrouvera ses titres de noblesse démocratique», a conclu, sous les applaudissements le premier responsable de l’UGTA.
- Le Soir d’Algerie
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L’information nous a été confirmée hier par le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie en marge de la réunion du conseil syndical de l’entreprise Sonatrach. Selon Benazouz Mohamed, «avec ce nouveau système, toutes les conditions d’un travail collégial dans l’intérêt de la compagnie et de ses travailleurs seront réunies. Nous espérons également récupérer tous les cadres de Sonatrach qui sont partis travailler sous d’autres cieux ou ayant opté pour d’autres compagnies». «Le nouveau système salarial mis en place est spécificique à notre compagnie», a ajouté notre interlocuteur. «Les ressources humaines, le management et les compétences interviennent dans la bonne marche de la reconfiguration de Sonatrach aux normes universelles de fonctionnement». Pour cela, tout un programme de formation a été engagé. Le premier responsable syndical du groupe Sonatrach conclura que «les performances qui sont à la base de la création des richesses seront rétribuées, rémunérées». A ce propos, il est important de noter que les travaux de cette session du conseil syndical de Sonatrach, tenu hier à l’hôtel El Aurrassi, a inscrit à son ordre du jour la question salariale, qui a occupé une place importante dans la séance de l’après-midi. Le secrétaire général de la Fédération, accompagné du secrétaire général du syndicat d’entreprise Sonatrach, a tenu à rappeler que «les représentants des travailleurs avaient dans un passé récent tiré la sonnette d’alarme sur ce danger qui menace à moyen terme le devenir humain de notre compagnie». Les propos tenus par le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole sont confortés par l’intervention, dans l’après-midi, du premier responsable de la Centrale syndicale. En effet, Abdelmadjid Sidi- Saïd qui a reçu «le soutien indéfectible des syndicalistes de Sonatrach et celui de la fédération des pétroliers», a plaidé pour «le respect des compétences et leur sauvegarde». «Aujourd’hui, le soudeur coûte cher et se fait rare dans notre pays. La nouvelle rémunération doit être faite avec intelligence pour rencontrer un écho favorable au sein des travailleurs. Et sur ce plan, le syndicat doit jouer un rôle important et prépondérant », a indiqué le premier responsable de la Centrale syndicale. Ainsi, en évoquant la question organique, Sidi Saïd n’a pas raté l’occasion pour commenter la vie organique de l’organisation qu’il dirige. A ce propos, il plaidera «pour l’écoute de la base syndicale et l’exercice de la démocratie syndicale». «Il faut revenir à l’assemblée générale des travailleurs, instance souveraine. Nous devons revenir aux traditions démocratiques de l’UGTA et il faut que la vie démocratique au sein de notre organisation retrouve la place qui est la sienne. Vous avez ma parole que, dorénavant, la cooptation, le copinage ne feront plus partie des pratiques de notre organisation», a martelé le SG de l’UGTA, fortement applaudi par l’assistance. Il poursuit son intervention en lançant un message d’une importance capitale : «Plus jamais il n’ y aura au sein de l’UGTA cet esprit de suspension ou encore de règlement de comptes parce qu’il y a contradiction d’approches.» «Il faut s’occuper des préoccupations des travailleurs et instaurer la confiance entre l’élu syndical et les travailleurs et celui qui est détaché doit rendre compte de son travail. Nous devons rectifier le tir. Dorénavant, seules les règles démocratiques régiront le fonctionnement de l’UGTA et notre organisation retrouvera ses titres de noblesse démocratique», a conclu, sous les applaudissements le premier responsable de l’UGTA.
- Le Soir d’Algerie
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