Ce n'est qu'une hypothèse… Mais si on l'examine sans a priori (c'est sans doute le plus difficile, vu toutes les crispations idéologiques sur la question), elle pourrait bouleverser de fond en comble le Maroc - qui est, rappelons-le, le premier producteur mondial de haschich.
Les hurleurs vont hurler, les moralisateurs moraliser, les pleureuses pousser des wili wili stridents… Mais voilà, c'est fait : la question est enfin posée frontalement, et mise en valeur comme elle le mérite. Il était temps. Ce débat planétaire n'avait pas encore été ouvert chez
nous, alors que nous sommes, en tant que citoyens du premier pays producteur mondial de haschich… les premiers concernés !
Des arguments pour légaliser, il y en a pléthore. Nous avons choisi - et nous l'assumons - de mettre en avant ceux-là, à l'exclusion des autres. Il y a sans doute des contre-arguments valables. Que ceux qui les défendent les mettent en avant, ce sera assurément plus intelligent - et plus instructif - que de récriminer aveuglément contre TelQuel. Ce pays manque cruellement de débats de fond, espérons que celui-là prendra.
Mais allons, pour être cohérents, au bout de notre logique : la seule personne qui détienne assez de pouvoir pour prendre cette décision, c'est le roi Mohammed VI. La prendra-t-il ? Il est permis d'en douter.
C'est d'abord son statut d'Amir al Mouminine qui pourrait l'en empêcher. On le dit haram, mais tout comme l'alcool, le cannabis n'est pas explicitement interdit par l'islam. Il l'est de manière détournée - et contournable, pour peu qu'on fasse l'effort d'Ijtihad nécessaire. Sauf que les Marocains n’y sont pas prêts. Ils sont prêts à inonder le marché mondial de kif made in Morocco, prêts à fumer un milliard de joints par an (authentique !), oui… mais pas encore prêts à admettre tout ça. Le second obstacle, c'est l'opinion internationale - traumatisante, comme on le sait, pour nos officiels. Si nous légalisons, il est à parier que l'Occident réagira en vierge effarouchée, oublieux des politiques de légalisation et de dépénalisation du cannabis qui ont cours sur son sol.
Pour toutes ces raisons, et connaissant le tempérament prudent et réservé de notre roi, il est peu probable que le cannabis soit légalisé au Maroc - production, commerce et consommation, comme nous le préconisons. Ce serait pourtant une décision historique, une première à l'échelle mondiale, et qui serait sous-tendue par un argument de souveraineté imparable : “le bien de mon peuple d'abord”… Sur les 6 pages suivantes, nous expliquons pourquoi.
Les hurleurs vont hurler, les moralisateurs moraliser, les pleureuses pousser des wili wili stridents… Mais voilà, c'est fait : la question est enfin posée frontalement, et mise en valeur comme elle le mérite. Il était temps. Ce débat planétaire n'avait pas encore été ouvert chez
nous, alors que nous sommes, en tant que citoyens du premier pays producteur mondial de haschich… les premiers concernés !
Des arguments pour légaliser, il y en a pléthore. Nous avons choisi - et nous l'assumons - de mettre en avant ceux-là, à l'exclusion des autres. Il y a sans doute des contre-arguments valables. Que ceux qui les défendent les mettent en avant, ce sera assurément plus intelligent - et plus instructif - que de récriminer aveuglément contre TelQuel. Ce pays manque cruellement de débats de fond, espérons que celui-là prendra.
Mais allons, pour être cohérents, au bout de notre logique : la seule personne qui détienne assez de pouvoir pour prendre cette décision, c'est le roi Mohammed VI. La prendra-t-il ? Il est permis d'en douter.
C'est d'abord son statut d'Amir al Mouminine qui pourrait l'en empêcher. On le dit haram, mais tout comme l'alcool, le cannabis n'est pas explicitement interdit par l'islam. Il l'est de manière détournée - et contournable, pour peu qu'on fasse l'effort d'Ijtihad nécessaire. Sauf que les Marocains n’y sont pas prêts. Ils sont prêts à inonder le marché mondial de kif made in Morocco, prêts à fumer un milliard de joints par an (authentique !), oui… mais pas encore prêts à admettre tout ça. Le second obstacle, c'est l'opinion internationale - traumatisante, comme on le sait, pour nos officiels. Si nous légalisons, il est à parier que l'Occident réagira en vierge effarouchée, oublieux des politiques de légalisation et de dépénalisation du cannabis qui ont cours sur son sol.
Pour toutes ces raisons, et connaissant le tempérament prudent et réservé de notre roi, il est peu probable que le cannabis soit légalisé au Maroc - production, commerce et consommation, comme nous le préconisons. Ce serait pourtant une décision historique, une première à l'échelle mondiale, et qui serait sous-tendue par un argument de souveraineté imparable : “le bien de mon peuple d'abord”… Sur les 6 pages suivantes, nous expliquons pourquoi.
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