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Le torchage de gaz proscrit en 2011

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  • Le torchage de gaz proscrit en 2011

    L’Algérie fait un grand geste pour l’environnement

    L’Algérie confirme les résultats d’une étude américaine qui l’avait placée à l’avant-garde des pays producteur de gaz qui font des efforts pour la préservation de l’environnement. Notre pays est en passe de réaliser un exploit en la matière. A partir de 2011, il n’y aura plus de torchage des gaz en Algérie. L’annonce a été faite hier à Oran par le secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, Fayçal Abbas au cours des travaux de la deuxième édition du symposium international sur «la maintenance et la maîtrise des risques», organisée par l'université d'Oran-Es-Sénia. Le torchage est un procédé qui consiste à brûler le gaz issus de la production pétrolière.

    Il constitue non seulement un gaspillage d'énergie mais provoque également des dommages à l'environnement et à la santé humaine. Si l’Algérie a été épinglée récemment par un rapport de la Banque Mondiale qui lui reprochait d’être à elle seule à l’origine de 0,05% des émissions de gaz à effet de serre, il n’en demeure pas moins que c’est l’un des rares pays à faire des efforts considérables pour une industrie gazière et pétrolière qui respecte les pratiques écologiques. «La protection de l'environnement constitue une priorité majeure de la stratégie élaborée par le secteur de l'Energie et des Mines pour la mise à niveau de ses installations», a d’ailleurs soutenu ce responsable. Parmi les actions entreprises par l’Algérie, on peut citer la mise à niveau des installations pour les mettre en conformité avec les normes acceptées qui permettent de protéger aussi bien l'environnement mais aussi les ressources humaines impliquées dans cette industrie stratégiques à l’économie du pays et aux populations riveraines à ces infrastructures, a indiqué M. Abbas devant un parterre d’experts algériens et étrangers venus notamment des USA, de la Tunisie et du Maroc.

    Une cartographie précise des risques inhérents aux aléas d'exploitation sera élaborée. Le gouvernement peut aussi décider de prendre des mesures radicales quand le danger est réel comme dans le cas de la ville de Hassi Messaoud où il a décidé de délocaliser les populations afin d’éloigner le risque d’une catastrophe industrielle et écologique. Ce dernier fera cependant remarquer que la plupart des accidents ont pour origine une erreur ou une négligence humaine. Il en ressort une absence de qualification des personnes qui interviennent dans ce genre d’installations. La mise à niveau peut donc se traduire par la formation des ressources humaines.

    Le Financier
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