Singapour (AWP/AFX) - Les cours du pétrole restaient très fermes jeudi dans les échanges électroniques en Asie, toujours à portée du seuil des 124 dollars frôlé mercredi à New York, et ce en dépit d'une reconstitution plus importante que prévue des stocks américains, ont indiqué des analystes.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en juin perdait 6 cents à 123,47 dollars par rapport à la clôture record de 123,53 dollars mercredi soir à New York, sur le Nymex. En Asie, le "light sweet crude" est monté jusqu'à 123,87 dollars jeudi matin.
Sur le Nymex, le baril a atteint mercredi un record de 123,93 dollars lors des échanges électroniques d'après séance.
De son côté le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin reculait de 7 cents à 122,25 dollars le baril jeudi matin en Asie. Il a atteint mercredi un record de 122,78 dollars à Londres.
Au total, les cours du pétrole ont bondi de plus de 7 dollars cette seule semaine.
"Actuellement, le marché réagit par sursauts, les acteurs du marché ayant tendance à se focaliser de façon sélective sur les facteurs haussiers", a expliqué Victor Shum, consultant en énergie pour Purvin and Gertz à Singapour: "Et il y a un risque important de correction."
Certains économistes craignent que les cours élevés du baril vienne entraver la croissance américaine, et Wall Street a dévissé mercredi après les nouvelles hausses de l'or noir. Le Dow Jones a ainsi perdu 1,59% et le Nasdaq 1,80%.
Paradoxalement, le pétrole ne cesse de monter alors que les réserves américaines sont très fortes, à l'approche de l'été, période de grands déplacements en voitures aux Etats-Unis ("driving season").
Les réserves de brut américaines ont augmenté de 5,7 millions de barils la semaine dernière, contre une progression de 1,63 million attendue, tandis que les stocks d'essence se sont étoffés de 800'000 barils, soit mieux que les 100'000 barils annoncés par les spécialistes.
Selon les analystes, le baril a en fait bénéficié d'une conjonction de facteurs, dont l'arrivée de spéculateurs sur le marché et la décision de l'Opep de ne pas relever ses quotas de production.
Les cours ont également été dopés par la tension au Nigeria et autour de l'Iran, sur la question du programme nucléaire de Téhéran.
La banque d'investissement Goldman Sachs a prédit mardi une montée des cours du pétrole vers les 200 dollars d'ici deux ans.
afx/rp
Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en juin perdait 6 cents à 123,47 dollars par rapport à la clôture record de 123,53 dollars mercredi soir à New York, sur le Nymex. En Asie, le "light sweet crude" est monté jusqu'à 123,87 dollars jeudi matin.
Sur le Nymex, le baril a atteint mercredi un record de 123,93 dollars lors des échanges électroniques d'après séance.
De son côté le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin reculait de 7 cents à 122,25 dollars le baril jeudi matin en Asie. Il a atteint mercredi un record de 122,78 dollars à Londres.
Au total, les cours du pétrole ont bondi de plus de 7 dollars cette seule semaine.
"Actuellement, le marché réagit par sursauts, les acteurs du marché ayant tendance à se focaliser de façon sélective sur les facteurs haussiers", a expliqué Victor Shum, consultant en énergie pour Purvin and Gertz à Singapour: "Et il y a un risque important de correction."
Certains économistes craignent que les cours élevés du baril vienne entraver la croissance américaine, et Wall Street a dévissé mercredi après les nouvelles hausses de l'or noir. Le Dow Jones a ainsi perdu 1,59% et le Nasdaq 1,80%.
Paradoxalement, le pétrole ne cesse de monter alors que les réserves américaines sont très fortes, à l'approche de l'été, période de grands déplacements en voitures aux Etats-Unis ("driving season").
Les réserves de brut américaines ont augmenté de 5,7 millions de barils la semaine dernière, contre une progression de 1,63 million attendue, tandis que les stocks d'essence se sont étoffés de 800'000 barils, soit mieux que les 100'000 barils annoncés par les spécialistes.
Selon les analystes, le baril a en fait bénéficié d'une conjonction de facteurs, dont l'arrivée de spéculateurs sur le marché et la décision de l'Opep de ne pas relever ses quotas de production.
Les cours ont également été dopés par la tension au Nigeria et autour de l'Iran, sur la question du programme nucléaire de Téhéran.
La banque d'investissement Goldman Sachs a prédit mardi une montée des cours du pétrole vers les 200 dollars d'ici deux ans.
afx/rp
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