Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le Maroc veut se débarrasser de ses bidonvilles d'ici 2012

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le Maroc veut se débarrasser de ses bidonvilles d'ici 2012

    Casablanca.

    Les cabanes de tôle sont isolées de la route par un haut mur en béton, seules les paraboles dépassent. La barrière de ciment cache les tas d'ordures et les excréments d'animaux qui jonchent les allées boueuses de Douar Skouila. Dans ce bidonville de Casablanca, près de 3 000 familles vivent entassées dans des baraques construites à partir de briques et de plaques de métal.
    En pleine journée, les bruits et les visages sont rares. Au détour d'un ruelle, assis sur un tas de déchets, un enfant sniffe de la colle dans un sac plastique. Plus loin, des femmes sont venues chercher de l'eau à la pompe ou laver leur linge. Au sol, le savon se mélange à la terre mouillée, mais son parfum ne réussit pas à masquer l'odeur nauséabonde qui occupe les lieux.
    "Même des animaux ne pourraient pas vivre ici", lance Mohamed, un habitant assis sur une chaise au milieu des débris. En pénétrant dans le dédale, les baraques se succèdent, presque toutes identiques… Dans l'une d'elle, un poste de télévision est allumé et plusieurs hommes, allongés sur des couvertures à même le sol, rient aux éclats.


    De 3 500 et 7 000 euros pour un appartement

    Youssef, 30 ans, vit dans cette cabane de 25 mètres carrés avec sa femme, ses parents et sa soeur. Il gagne environ 30 dirhams par jour (moins de 3 euros), grâce à un emploi de gardien. Le sourire figé, il explique:
    "J'ai peur qu'on rase notre maison et qu'après, je n'aie pas assez d'argent pour me payer autre chose. Ma famille et moi n'attendons qu'une chose, c'est de pouvoir quitter cet endroit et d'être relogés dans de vrais immeubles."
    Le mois dernier, il a appris à la télévision que les autorités marocaines prévoyaient de détruire tous les bidonvilles de Casablanca d'ici 2012 et de reloger les habitants dans de nouveaux immeubles, un programme intitulé "Villes sans bidonvilles".
    Le prix des appartements proposés oscille entre 40 000 et 80 000 dirhams (3 500 et 7 000 euros) mais le gouvernement verse une subvention de 25 000 dirhams (environ 2 200 euros) par ménage. "C'est bien, mais il faut quand même avoir un apport d'argent à la base. Même un crédit, je ne pourrai pas l'assumer seul, il faut que l'Etat nous aide."

    "Je fais encore la manche parfois"

    Cette année, près de 30 000 logements de fortune ont été démolis dans la région du Grand Casablanca. Dans certains coins de Douar Skouila, les monticules de pierres qui encombrent les rues offrent une vision de fin du monde. Il s'agit des restes des baraques détruites le mois dernier dans le cadre du programme national.
    Naïma, son mari et leur cinq filles ont vécu pendant quatre ans à Douar Thomas, un autre bidonville de Sidi Moumen, quartier d'où étaient issus les auteurs des attentats de Casablanca en 2006.
    Il y a un mois, cette famille a laissé sa baraque derrière elle quand on est venu lui annoncer qu'elle allait déménager dans un appartement neuf. Naïma assume seule les rentrées d'argent pour le foyer depuis que son mari a perdu la vue il y a plusieurs années.
    Cette quinquagénaire alterne les ménages ponctuels et les services domestiques en tout genre, pour acheter de la nourriture ou des fournitures scolaires à ses filles. "Je fais encore la manche quand je ne peux pas faire autrement."
    Ils vivent désormais dans un 55 mètres carrés avec deux chambres et un salon. Son prix: 75 000 dirhams (6 500 euros). Mais grâce aux subventions de l'Etat, ils n'ont eu à débourser que les deux tiers de cette somme.

    "Si les logements ne sont pas rasés, d'autres les rachètent à moindre coût"

    Pour cette famille de Casablanca, la vie a changé le jour où ils ont pu habiter sous un toit "sans avoir peur chaque jour que la tôle en métal s'envole avec une bourrasque de vent", lance Sofia, l'aînée de 14 ans. Pour autant, ce nouveau logement n'a pas fait disparaître la misère. Naïma s'insurge:
    "Ça fait un moins qu'on est là et on n'a ni eau, ni électricité. Ils nous ont dit qu'il fallait être patients car déjà on avait de la chance d'avoir été choisis pour être relogés."
    Leur ancienne baraque n'a pas été détruite pour l'instant. Ils l'ont revendue à des proches pour une somme modique."C'est bien là le problème", explique Zahidi Elarbi, de l'Alliance des associations de Sidi Moumen. "Si les logements ne sont pas rasés, d'autres les rachètent à moindre coût, et la misère n'est pas éradiquée, mais juste déplacée."
    Lui a vécu plus de quinze ans dans les bidonvilles de Sidi Moumen. Il exerce depuis vingt ans le métier de professeur, ce qui lui a permis d'acheter un appartement à crédit:
    "Il ne faut pas rêver, les habitants des bidonvilles de Casablanca ne seront pas tous relogés. Seuls ceux qui auront un minimum d'argent pourront bénéficier du programme. Ici, beaucoup ne savent pas de quoi ils vont vivre le jour même."


    480 bidonvilles à Casablanca

    Casablanca abrite environ 70% de l'activité économique du Maroc. Petite localité côtière devenue un port de premier plan sous le protectorat français, "Casa" a avalé des vagues de migrants venus des campagnes pour fuir la pauvreté, et compte à présent plus de trois millions d'habitants. Mais 50 000 emplois industriels ont disparu ces dix dernières années.
    La région du Grand Casablanca concentre aujourd'hui plus d'un tiers des bidonvilles du Maroc, et 500 000 Casablancais vivent dans ces baraques de fortune. Il y a deux mois, le gouvernement marocain a annoncé que les pouvoir publics investiraient 700 millions d'euros pour tenter de résorber d'ici cinq ans les 480 bidonvilles de la capitale économique du pays.
    Le programme "villes sans bidonvilles" a été lancé en 2004 sous l'impulsion du roi Mohamed VI. Quatre-vingt centres urbains à travers le Maroc sont concernés.
    Par Virginie Vilar.
    Sources.rue89.com.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    salut arayzon
    Le Maroc veut se débarrasser de ses bidonvilles d'ici 2012

    2012 c'est tres urgent avant que les habitants des bidonvilles ne
    se débarrasse du régime marocain

    Commentaire


    • #3
      j'aime bien les commentaires de certains quand ils ne trouvent absolument rien a dire a une action positive

      Peut etre devrions-nous comparer. Ah excusez-nous, les bidonvilles n'existent qu'au Maroc...

      RV en 2012..

      Commentaire


      • #4
        Ouaiiii les bidonvilles n'existent pas en Algerie, les loi sont strictes la bas, c'est sûr et certains y'a pas un bidonvilles en Algerie, sur et certains. Et les 2/3 de casablanca c'est des bidonvilles, et le Maroc colonialiste croule sous la pauvreté et au lieu d'y remedier ils construit des palais gratuits pour les riches pedophiles sionistes saoudiens...

        Sinon pour être serieux, ça avance, chez moi a Mohammedia, au nord de Casa, un gros bidonville vient de disparaitre, ça m'a épaté j'aurai jamais cru voir un vaste terrain vague à la place;

        Commentaire


        • #5
          Hbibna transit bonsoir!

          Eradication des bidonvilles d'ici 2012

          Non sérieux tu y crois à cette foutaise?
          36 mois pour construire, déloger, loger des centaines de milliers de personnes.
          Il n'y a que le Makhzène qui en soit capable

          A+.
          La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
          De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
          .
          Merci.
          " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

          Commentaire


          • #6
            c'est pas 36 mois mais 4 ans et demi, et cette politique a commencé depuis 2000, et s'est accélérée depuis 2005, et deja de gros bidonvilles indélogeable ont disparu.

            Commentaire


            • #7
              Hbibna arayzon,

              480 bidonvilles à Casablanca = 4 millions d'habitants. trouves tu ça logique?

              Les principales bidonvilles de Casa sont Bachkou, presque disparu, Benmsik, il n'en reste que 10%, Carriane Central et celui d'Ain sbaa qui est pratiquement disparu. la politique fait qu'ils batissent presque sûr le même terrain des batiments et j'en suis temoin.

              Y a actuellement des bidonvilles dans les environs de casa comme dar bouazza ou bouskoura, mais la cadence de la construction fera dimninuer au maximum les bidonvilles au maroc.
              On peut compter une dizaine à casa comme douar skouila ou douar lahouna et douar tkalia. ça s'arrêtte là
              La haine aveugle

              Commentaire


              • #8
                a temara il sont entrain de reloger les gens .
                a kenitra la ville est presque sans bidonville.
                a casa c les elues locaux qui bloque car c eux qui donne les accord pour construire des barak,l'etat a donner l'argent qu'elle devait donner des le debut mais dans le contrat progremme les commune de casa doivent accelerer bah c eux qui bloque .
                cad c la corruption qui est la cause .

                Commentaire


                • #9
                  transit,


                  d'ici 2012 kalagh dialkoum va se débarasser de tout un pays.

                  c'est dommagne l'algérie soeur ne mérite pas ça.

                  Commentaire


                  • #10
                    Le mot « bidonville » a été employé pour la première fois en 1953 à propos du Maroc pour désigner littéralement des « maisons en bidons », c'est-à-dire un ensemble d'habitations construites avec des matériaux de récupération

                    Commentaire


                    • #11
                      transit,

                      pourquoi alors bidonville du lieu de bidonmaroc.

                      nous avons déjà la MAROQUINERIE

                      un titre de plus nous nous tue point.

                      n'oublie pas que tu as 400.000 bidonalgérie dans une seule ville.

                      on est pas des chmatas, nous....

                      Commentaire


                      • #12
                        Le mot « bidonville » a été employé pour la première fois en 1953 à propos du Maroc1 pour désigner littéralement des « maisons en bidons », c'est-à-dire un ensemble d'habitations construites avec des matériaux de récupération. Ce mot a progressivement pris une signification plus large pour rejoindre les termes anglais shanty town et slum. Ce dernier a été forgé au début du xixe siècle, probablement par l'écrivain James Hardy Vaux pour décrire les taudis de Dublin2, mais signifiait davantage « racket » ou « commerce criminel » à l'époque ; shanty town signifie littéralement « quartier/ville de taudis ».

                        D'autres noms existent, propres à chaque langue, voire à chaque pays ou chaque ville. On trouve ainsi les « bidonvilles » dans les pays francophones, mais pas seulement comme le montre l'exemple des "mapane" ou "matiti" au Gabon. D'autres exemples: les geçekondus en Turquie, les favelas au Brésil, Jhugi ou Bustee en Inde, Kachi abadi au Pakistan, Kijiji ou Korogocho au Kenya, Mudduku au Sri Lanka, Imijondolo en Afrique du Sud, Bairro de Lata au Portugal, Lušnynai en Lituanie ou encore Kartonsko naselje en Serbie. Dans les pays hispanophones, on trouve Barrio en République dominicaine et au Venezuela, Asentamientos au Guatemala, Cantegriles en Uruguay, Ciudades perdidas ou Colonias au Mexique, Invasiones en Équateur et Colombie, Poblaciones Callampas, Poblas ou Campamentos au Chili, Chacarita au Paraguay, Chabolas en Espagne, Pueblos jóvenes ou Barriadas au Pérou, Villas miseria en Argentine ou Precario au Costa Rica.
                        Les pays qui partagent leurs donnees sans complexe et sans politique de l'autruche, les autres, c'est "pas de donnees", tres amusant en fait...

                        http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:U...g_in_slums.png

                        Commentaire


                        • #13
                          Le mot « bidonville » a été employé pour la première fois en 1953 à propos du Maroc.

                          ........................................

                          Parce qu'en 1953 , les pays voisins du Maroc regorgeaient d'immeubles et de villas?
                          Par rapport à une "nouala" faite de paille , les bidonvilles etaient déjà une "avancée"

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X